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 And death is around you

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AuteurMessage
Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
« Equitation pro »

Avatar : Ashley Beson
And death is around you Tumblr_mbppemUHw41r0pnim
Messages : 160

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MessageSujet: And death is around you   And death is around you Icon_minitimeMar 25 Aoû - 1:42

Voilà ma petite participation And death is around you 1280619390 je fais ici mourir mon personnage principal, celui qui me tient le plus à coeur et que je me traine depuis 4 ans :siffle:

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"Le vent se lève, il faut tenter de vivre"

- Paul Valery -



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Le silence de la nuit était venu se glisser dans cet appartement où elle s'était toujours crue chez elle. Lydia passa la porte en un soupire, pensant déjà à la froideur de son lit, à cette glace qui trahissait son mal être. Elle était seule, elle serait toujours seule. Aèl était parti, Aèl avait choisi un autre monde. Qu'importait les larmes et les hurlements. Elle n'avait su le retenir à elle. Maintenant la blonde était seule, collectionnant dans son lit des hommes qui n'avaient que peu d’intérêt. Cinq mois déjà et elle n'avait su faire son deuil. Et si Amarok lui avait offert la fierté de la rendre officielle, elle n'avait pourtant sut s'attacher à lui avec autant de ferveur que lorsqu'elle s'était attachée à son premier amant. Aèl et elle avaient construit un monde à leur image que l'orgueil et la fierté avaient fait voler en éclat. Au fond, celui qu'elle traitait de connard était exactement comme elle. Il avait fui pour ne pas souffrir, comme elle avait plaqué Amarok par peur de ce dont il était capable. Jamais elle ne pourrait admettre que l’amérindien avait ce charme de l'interdit qui était parti avec son premier. Jamais elle ne pourrait se rendre à l'évidence qu'elle l'avait plaqué parce qu'il ne lui apportait pas cette dose de férocité que lui offrait Aèl. Peut-être n'était faite que pour celui qui avait possédé son corps en premier. Qu'importait tous ceux qui étaient passés derrière lui par la suite. Il était le seul à avoir compté.

Posant son sac à main en un geste purement mécanique, elle caressa d'un doigt certain l'écran de son téléphone, regardant sans vraiment les voir les dernières photos du shoot que lui avait offert Tarek. Son meilleur ami avait définitivement tout pour devenir un grand nom de la mode. Lydia n'avait jamais été aussi belle que vêtue de créations épinglées du Thompson flamboyant. Le petit roux savait mettre en valeur le corps de la mannequin, qu'importe ses kilos qu'elle imaginait encore sur son corps trop maigre. Le bébé n'avait laissé aucune marque. La grossesse n'était plus qu'un souvenir qui la réveillait en hurlant. Sa psychologue en avait déduit les signes avant-coureurs d'une quelconque maladie bidon que la blonde refusait de reconnaitre. Tout comme elle refusait encore de croire son meilleur ami quand il lui montrait la vérité, qu'il lui prouvait en bonne et due forme. Son obsession sur son poids, les traits tirés d'Amarok, l'amour d'Aèl. Tarek lui avait dit tout ça. Et elle avait encore refusé de le croire.

Lydia mit à chauffer la bouilloire, sortit un sachet de thé vert et regarda une dernière fois ses mails professionnels. Dans deux mois, l'équitation deviendrait officiellement un loisir et la fac un lointain souvenir. Le temps passait trop vite et elle ne pouvait continuer comme lorsqu'elle était au lycée. Jongler entre les études et le mannequinat lui demandait trop de temps. Sa mère avait fait marcher ses contacts et déjà les demandes affluaient. Cette jeunesse dorée qui était la sienne avait un prix bien plus terrible que ce que tous pouvaient penser. Mais pour les millions de followers qui s'attachaient à ses pas, elle était uniquement enviable. L'argent qui coule à flot n’achète pas tout le bonheur. Si elle avait été une fille comme les autres, Aèl ne serait pas partit. S'il n'y avait eu entre eux cette différence de milieu, cette famille Fondatrice aux mœurs si particulières, Aèl aurait pu devenir cet officiel qu'elle aurait aimé, à qui elle aurait pardonné tous les maux du monde. Mais la princesse ne tombe pas amoureuse du prince. Et l'épouse encore moins.

Tu sembles bien pensive ma douce. Quelque chose te tracasse ?

La blonde sursauta, ses prunelles s'écarquillant de stupeur alors qu'elle reconnaissait la voix. Amarok. C'était la tessiture suave des mots d'Amarok. Une voix qui avait susurrée à son oreille des nuits complètes, une voix qui lui avait juré que l'enfant qu'elle attendait viendrait dans un monde où il l'aimerait tous deux. Une voix qu'elle avait finalement abandonnée par frayeur. Alors qu'elle avait compris qui il était. Alors qu'elle avait compris l'identité de ce monstre qui fascinait les uns et les autres, qui laissait la police en déroute. Sa respiration s’accéléra imperceptiblement. Qu'est-ce que tu fous là Ragna ? T'es plus le bienvenue chez moi. Un rire s'échappa des lèvres de son vis à vis et elle vit dans le regard d'émeraude le danger qui volait autour d'elle comme un monstre agile. Tu deviens vulgaire quand tu as peur Lydia. La jeune femme recula d'un pas alors que le professeur n'avait pas bougé d'un pouce. Elle savait tout à fait de quoi il était capable. Elle avait vu les images des dossiers de la police, les cadavres attachés à ses arbres, la douleur qui s'inscrivait encore sur le visage de ses femmes et de ses hommes. Comme tu as pu faire ça ? Comment tu peux faire ça Amarok ? Un nouveau rire lui répondit. Aussi glaciale que la mort dont amérindien c'était fait le messager. Mais faire quoi Lydia ? Je ne fais rien que tu ne savais déjà. La mort n'est rien qu'un doux venin qui se glisse dans les veines. Tu ne peux imaginer comme il est doux de l'offrir à toutes ses victimes. Aucun n'était innocent. Le regard d'émeraude du brun s'était fait plus dur alors qu'il toisait celle qui fut sa petite amie. Ils ne méritaient pas ça.... Tu es un monstre ! Degage ! Dégage de chez moi !

Mais les cris ne servaient à rien. Ils n’étaient qu’espérance muette quand elle savait parfaitement pourquoi il était là. Elle lui avait pris son fils, elle avait volé tous ce qu’ils auraient pu construire ensemble. Elle avait fuis avec l’énergie du désespoir, essayant en vain de sauver son âme. Tu sais pourquoi je suis là et ce que je viens y faire n’est-ce pas ? Elle leva vers lui ses prunelles éblouissantes, ses grands yeux bleus dans lesquels il s’était perdu à tant de reprise. Amarok… supplia-t-elle. Mais il était déjà trop tard et le Panter ne perdit pas une seconde pour attaquer. Elle l’évita, tournant autour de cette table alors que ses prunelles s’emplissaient de larmes. C’était un cauchemar, elle allait finir par se réveiller. Les mots de Tarek ne pouvaient être réels. Elle ne pouvait le croire, se rendre contre de la véracité de ses propos. Amarok était le monstre qu’on lui avait décrit, quoi qu’elle essaye de faire pour le sauver. Qu’importe les mots doux, les attentions et les larmes lorsqu’elle avait découvert la vérité sur son passé. Ce soir, il allait la tuer.

La peur gonflait en elle avec une saveur qu’elle n’avait jamais ressentie. Il était là, attrapant son bras alors qu’elle pointait sur lui une lame. La violence de son geste la jeta au sol et son arme s'écrasa, trop loin. Pas assez pour Amarok qui la fit glisser dans ses mains, la caressant comme il l'avait autrefois fait de son corps. Le regard du boucher était aussi noir que l'encre. Il avait envie de tuer. Il allait la tuer. Et elle ne pourrait rien faire pour lutter contre ce monstre qui la saisissait déjà, sa langue dardée d'un poison qui s'insinuait dans ses lèvres avec la langueur d'un serpent. Les mots la pétrifiaient plus encore que les coups mais déjà s'échappaient de ses lèvres des hurlements que personne n'entendait. Lydia était seule, terriblement seule en compagnie d'un monstre.

La lame se glissa sur la peau, faisant naitre des perles de rubis qui glissaient avec délectation sur ce derme trop blanc. Les gestes étaient calculés, conscient. Il ne frappait pas sans savoir, il frappait sur cette peau qu'il avait autrefois caressé avec de l'amour. Elle avait cru à ses mensonges. En vérité, il ne laissait que le goût de la cendre sur la langue, le souvenir de promesses qu'il bafouait avec la force des pécheurs. Je te l'avais juré. glissa-t-il à son oreille alors qu'il l'attachait soigneusement, comme dans les demandes qu'elle faisait alors qu'ils étaient seuls dans sa chambre, alors qu'il posait sa main sur ce fils qu'elle portait. Asmodée la possédait avec plus de force que n'importe quoi et pourtant, l'envie que les liens de cuir faisait autrefois naitre dans son bas ventre avait disparu. Elle voulait partir. Elle suppliait, encore et encore. Mais Amarok avait choisi. L'heure était venue.

Les sirènes de la police mirent fin à ce jeu macabre alors que Lydia était déjà partie. Elle avait vu la vie quitter son corps en lignes écarlates, en arabesques compliquées au dessin grandiose. Elle était morte ici, sans un au revoir, sans un dernier soupire. Il n'eut le temps de répéter sa mise en scène que déjà les menottes s'entouraient autour de ses poignets alors que le visage des urgentistes se faisait grave. Il ne servait à rien d'essayer de la sauver. Elle n'était plus qu'un corps. Jamais plus les magazines ne verraient ce nom flamboyer, jamais plus elle n'enchanterait les plateaux.

Cette nuit, à 3 heures 24 du matin, Lydia Victoire Johanson est décédée de la main de ce boucher sanglant que tous ici connaissaient. Dernière victime d'un monstre.

- ©️ FICHE BY DISTURBED -
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