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 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]

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Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
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MessageSujet: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeLun 5 Jan - 10:19


Samedi 28 Septembre 2013



Un manque. Irrépressible, incontrôlable. De ceux qui vous font tourner en rond pendant des heures sans rien comprendre. A appeler les amis et à regarder en boucle les souvenirs sur un ordinateur. Lydia se sentait étrangement seule. Elle frémit à la caresse du draps contre sa peau nue, plongée dans le plus pur des sommeils. Ses sourcils se plissèrent alors qu'elle bougeait en un sursaut son visage. Les longs cheveux blonds qui l'entouraient lui offrait comme une auréole de douceur mais tout ceux qui la connaissait pouvaient le dire. Lydia Johanson, ancienne capitaine de Saint Roddington Higth School était loin d'être un ange. Plus proche de ce démon qui -elle en était persuadée- hantait ses reins jusqu'à la faire gémir pour une simple caresse. La blonde mordit sa lèvre, glissant ses mains jusqu'à ses cuisses et ses yeux s'ouvrirent brusquement. Son souffle s'était fait haché et la belle ferma les yeux un semi instant. Il lui manquait. C'était son visage qu'elle avait vu dans son rêve, pas celui de son ex petit ami, pas celui d'Amarok. Non, bel et bien celui du brun.

Récupérant son téléphone, elle tapa rapidement un message, hésitant avant de l'envoyer. Aèl... Elle allait de nouveau s'offrir à lui comme elle avait écarté les cuisses à Amarok la semaine précédente ? Mordant sa lèvre presque jusqu'au sang, réfléchissant bien trop, Lydia laissa son doigt planer au dessus de la touche d'envoi. Il n'allait pas bien du tout et elle, tout ce qu'elle lui proposait, c'était du sexe, comme voilà de cela un mois. Depuis combien de temps ils couchaient ensembles ? Bien trop maintenant, bien trop pour cette jeune femme qui portait sur sa poitrine une croix catholique. Elle inspira calmement, et envoya bouler le peu d'empathie qu'elle pouvait ressentir pour le brun. Après tout, il l'avait sauté, alors il pouvait recommencer, encore et encore, comme sur cette maudite vidéo qu'elle avait regardé la veille. C'était un très mauvaise idée de parler de sexe avec son meilleur ami. Une encore plus mauvaise lorsque ce dernier lui déclarait qu'elle était amoureuse. La sexe tape ne mentait pas. On ne fait pas ça avec celui qu'on aime pas vrai ? Elle devait s'en convaincre.



 
Lydia
Salut Aèl. Je sais que tu ne vas pas très bien en ce moment et je me disais, si tu veux te changer les idées, je t'attends. Enfin... J'aimerais vraiment te voir. J'espère que tu as ton après midi. Tu me manques tu sais et puis.... J'espère qu'on n'est plus fâchés ? Il n'y a pas meilleure réconciliation que ça pas vrai ?





Oui.... Elle devait se convaincre qu'elle en l'aimait pas et pourtant, rien qu'à imaginer son corps contre le sien, la douce chaleur de son souffle sur sa peau, la blonde se sentait déjà partir bien trop loin. Jamais Mathieu ne l'avait mise dans un tel état. Pas même Amarok.

[28 Septembre, Lydia a donc couché avec Amarok le Samedi 21 Septembre si ça te va ? Parce que pour le bébé ect ^^]


Dernière édition par Lydia V. Johanson le Lun 16 Mar - 11:12, édité 2 fois
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Aèl J. Targison
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeDim 11 Jan - 18:48


Samedi 28 Septembre 2013



Il ne pensait pas toujours à elle. Pas vraiment souvent, en vérité. Il essayait de se détacher du manque créé par son absence de textos, de l'envie d'aller la voir sans prévenir. Et pourtant il ne pouvait s'empêcher de scruter son écran dans l'espoir d'un mot, un réconfort, n'importe quoi qui lui montrerait qu'elle pensait un minimum à lui de temps à autre. Qu'elle voulait bien lui faire oublier un peu qu'il n'aurait bientôt plus rien à quoi se raccrocher, plus personne pour lui donner de l'amour. Elle allait partir, sa soeur allait s'en aller et il serait seul à nouveau. C'était la plus cruelle des coupures. Allongé sur son lit, il fixait le plafond et tentait de fermer son âme à la douleur et aux souvenirs. Il envoya sa musique dans ses écouteurs, et ferma les yeux pour dormir. Mais un bip bip coupa les paroles de maroon 5. Agacé, il enleva son écouteur, et ouvrit ses messages. Son expression s'adoucit, et il ignora le paramètre 'elle veut baiser, et moi j'ai besoin de tellement autre chose...' Ses doigts naviguèrent sur le clavier, et il répondit qu'il pouvait être là dans une heure et demie si c'était d'accord pour elle.

Un peu avant l'heure dite, il quitta ses draps en bataille et se traîna jusqu'à sa commode. Les confréries n'offraient pas un grand luxe, mais c'était déjà mieux que sa chambre à Milwaukee, où il ne vivait que dans la peur et l'horreur. Il attrapa un gros jean tout troué avec une sorte de science de la mode, un tee shirt blanc faussement taché de noir et un pull un peu trop grand. Il n'avait plus le coeur de faire attention à sa personne en dehors de l'université. Ni ailleurs. Son coeur s'émiéttait au même rythme que la vie d'Akhesa fuyait. Elle était perdue, il le savait, et son impuissance face à la situation le rendait fou. Pourtant, personne ne savait encore. Enfin, Mathieu savait mais Mathieu savait tout de sa vie, toujours. Il ne lui avait jamais rien caché, en fait il n'avait pas réussi à lui cacher la vérité. Derrière ses airs de play boy, le blond avait une intelligence hors du commun et il avait comprit pour Aèl. Mais il n'avait rien dit, à personne. Le brun ne pourrait jamais rembourser sa dette envers son ami. Il avait même été l'amant de sa copine... Non, vraiment, il n'était qu'un salaud et il devait presque tout à Mathieu. Il n'aurait pas tenu tout ce temps sans lui.

Il quitta sa petite chambre, et alla attendre son tramway sans rien dire. Elle lui manquait, mais il avait moins de scrupules qu'avant à la retrouver, pourtant. Elle n'était plus avec Mathieu, elle n'était plus avec personne. Et ça, c'était déjà un réconfort. Même si elle ne l'aimerait jamais comme il l'aimait, il pensait l'aimer assez pour eux deux. Et c'était déjà bien. Il se pointa donc chez elle timidement, en silence, hésitant. Il ne voulait pas de sexe aujourd'hui, mais c'était peut être mieux ainsi. Au moins il ne penserait pas à ses soucis.

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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeLun 12 Jan - 8:51


Samedi 28 Septembre 2013



La blonde s'était habillée, en douceur, ne sachant pas vraiment quoi faire face à la réponse d'Aèl. Il l'attirait, elle ne pouvait dire le contraire. Mais elle ne comprenait pas d'où venait cette envie de le voir en permanence comme s'il lui était aussi indispensable que l'oxygène qui venait nourrir son cœur. Elle ne l'aimait pas, elle ne pouvait pas aimer cet homme qui l'avait brisé et par qui tout était arrivé. Si les mains de l'évêque c'était posées sur elle, Aèl était le seul fautif. Il lui avait prit son innocence si jeune et offert son corps à Asmodée sur un autel aussi doré que les yeux du démon. Et pourtant, elle lui donnait toujours son corps comme la plus belle des maîtresses. Elle avait fait de lui son amant, son confident, le seul en qui elle pouvait vraiment avoir confiance. Celui qui lui pardonnait tout, quoi qu'elle face. Aèl était son alter égo. Si semblable à ce Tarek qu'elle avait trahit comme il l'avait fait lui même.

Elle prêta une attention toute particulière à la lingerie, un soutien-gorge noir Victoria's qui mettait en avant sa peau doucement halée par les restes des heures qu'elle avait passé à lézarder au soleil, un tanda assortie puis enfila une jupe souple qui caressait ses jambes et un haut dentelé sur les manches, décolleté sur sa poitrine, attirant comme toujours le regard sur la croix outrancière. Oui, cette dernière n'avait depuis longtemps plus sa place autour du coup de la blonde et pourtant Lydia continuait à l'arborer, encore plus devant sa grande mère. La vieille Johanson pouvait dire ce qu'elle voulait, c'était bien trop tard et la belle mannequin pouvait faire ce qu'elle voulait, jamais plus son père n'oserait dire un mot de trop. Une enfance dorée dans une cage couverte d'encore plus d'or. Et en s'envolant, Lydia s'était brisée une aile. Cette pilule qu'elle avait avalé, en larme dans les bras de Plume la semaine précédente. Quitte à faire une erreur elle aurait voulu... non elle ne pouvait exprimer ses pensées clairement. Ce serait les rendre trop réelles. Et elles ne l'étaient pas. Elles ne le seraient jamais. Pour Ael, malgré tout ce qu'ils disaient, elle n'était qu'une fille de plus, qu'il voyait souvent parce qu'elle était bien plus belle et bien plus douée que les autres. Mais c'était tout. Et il ne devait rien y avoir d'autre. Sans quoi ils s’entredéchireraient encore plus qu'ils ne le faisaient déjà. L'amour était interdit et seuls leurs corps pouvaient se le faire.

Lydia ouvrit la porte grâce à l'interphone et attendit qu'il monte jusqu'à son immense appartement. Soufflant lentement, calmant les battements frénétiques de son cœur, elle lui ouvrit la porte. Pour une fois, elle ne lui sauta pas dessus. Elle n'avait pas forcément envie de baiser avec lui, plus de se blottir dans ses bras, se perdre dans ses yeux et rester là pendant des heures. Les bras musclés du brun étaient l'endroit qu'elle préférait. L'ombre d'Akhesa planait sur eux deux, sœur et amie à la fois. Elle s'approcha pourtant du brun et déposa un baiser plume sur ses lèvres avant de se coller contre son torse, quémandant un câlin plutôt qu'une baise rapide. Elle avait envie qu'il referme ses bras sur son corps si fragile de mannequin, un rien trop maigre. Ses yeux de chat se plongèrent dans le bleu de leur réciproques. Laissant quelque minutes de silence, elle demanda d'une petite voix : " Tu tiens le choc ? "


Dernière édition par Lydia V. Johanson le Lun 19 Jan - 20:39, édité 1 fois
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Aèl J. Targison
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeVen 16 Jan - 17:54


Samedi 28 Septembre 2013



Les mains dans les poches, debout devant la porte, il s'était surprit à désirer que la neige tombe dès ce mois de septembre et ne cesse plus jamais d'engloutir tout ce qui l'entourait. Il n'écoutait pas ce qui se passait autour de lui, il ne se rendait pas compte qu'il bougeait, il chutait librement depuis le mois de juin. Akhesa avait commencé à hanter ses pensées dès qu'ils avaient apprit. Depuis, sa garde, sans tomber, s'était fragilisée. La carapace de fer dont il s'était doté se craquelait, perdait des pans entiers, et il la regardait faire sans pouvoir l'empêcher de le découvrir. La porte s'ouvrit comme dans un rêve, et il évita le regard bleu. Il ne répondit pas au baiser. La chaleur de la jeune femme contre son torse ne le réveilla pas, et il ne leva pas ses bras. Doucement, entendant résonner la question dans ses tempes, il la fit reculer. Il se sentait vide, aveugle. Sa tête bougea pour dire non, et il leva finalement ses bras pour enlacer la blonde. Il respira l'odeur de ses cheveux, et un bris de glace sauta dans son cœur. Il sentit qu'il pleurait, et maudit ces sentiments qu'il avait pourtant scellés depuis des années.

Il aurait pu lui conter sa sœur, sa vie, ses secrets. Mais il ne le faisait pas, et il ne le ferait probablement jamais. Il avait eu bien du mal à avouer à son meilleur ami qu'il n'était pas de son monde, qu'il n'avait pas de mère, pas d'amour. Il aurait du pourtant, il aurait du lui dire à elle aussi qu'il n'était pas ce qu'elle croyait mais il s'en sentait parfaitement incapable. Il voulait fuir, courir, le plus loin possible jusqu'à ce que son cœur explose. Chaque nuit il cherchait son salut dans les bras de quelqu'un, et chaque nuit il allait s'asseoir dans sa salle de bain pour pleurer. Il se sentait reculer, repartir à la rencontre de l'enfant qu'il avait rejeté pour ne plus souffrir. Et il était presque heureux de lui tendre la main.

Il sécha pourtant ses yeux, d'une main sûre. Je suis désolé ma belle. Je fais des crises comme ça, je me fais de la peine tout seul. Ses yeux bleus glissèrent sur la tenue de la blonde, et il se fit la réflexion qu'ainsi vêtue, elle était très jolie et plus 'cool' que juchée ses trop hauts talons. Il referma la porte, et sourit comme il pouvait, la tête ailleurs. Il avait envie de parler, de sortir pour flâner, de rire pour oublier que bientôt rien ne serait plus pareil et qu'il n'y aurait aucun moyen de revenir en arrière. Il extirpa un paquet de son sac de sport, bien enveloppé, et le posa sur le meuble le plus proche. C'était de la part d'Akhesa, et elle y tenait. Il dirait que c'était de lui, c'était convenu comme ça. Dans le paquet reposait une robe de cocktail et une fine chaîne d'or que la brune avait chéries avec une passion dévorante. Les deux objets étaient des présents de son père, et elle avait porté la chaîne depuis ses trois ans. Pour une raison obscure, elle souhaitait qu'ils reviennent à Lydia. Peut être parce qu'elle savait que son frère refuserait qu'ils aillent à qui que ce soit d'autre. J'ai amené un cadeau pour toi... J'espère que tu aimeras. Hésitant, perdu. Il se gifla mentalement. Il ne devait pas baisser sa garde. Après tout, il ne ressentait rien.

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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeMar 20 Jan - 8:48


Samedi 28 Septembre 2013



Elle aurait voulu s'abandonner dans ses bras, se perdre contre ce torse qu'elle imaginait même en rêve, qu'elle n'avait besoin de voir pour le connaitre par cœur. Il ne répondit pas à son baiser, pas à son étreinte et la jeune fille perdit dans les yeux bleus un regard triste. Elle aurait voulu lui crier que peut-être un jour, ils pourraient se reconstruire. Que leur bêtises ne seraient plus qu'un souvenir sur lequel ils riraient, mains dans les mains. Mais ce n'était qu'un futur trop hypothétique. Jamais elle ne pourrait lui dire la vérité et jamais elle ne croirait à la réciproque de ses sentiments. Elle ne répondit pas à la négation et lorsqu'enfin il lui ouvrit les bras, elle vient se perdre contre lui. Aèl avait toujours été son instant de plénitude, comme si elle se sentait enfin entière. L'âme sœur du démon qui sévissait dans ses chairs, le confident qui pouvait apprendre la vérité et qu'elle faisait souffrir avec la patience d'un chat. Lydia ne pouvait dire le faire exprès et pourtant, c'était bel et bien le cas. Elle se serait arraché les ongles, les dents et la peau pour un sourire, pour un mot d'amour. Mais pourquoi vouloir son amour alors qu'elle était incapable de lui offrir en retour ? De lui dire cette vérité qui bruissait dans son cœur avec la force d'un ouragan.

Elle sentit les larmes rouler sur sa longue chevelure blonde mais elle ne bougea pas d'un pouce, se contentant d'accentuer son étreinte. Elle ne pouvait lui dire tout ce qu'elle pensait, elle ne pouvait ouvrir la bouche, mettre des mots sur ses vérités qu'elle cachait. Si Aèl lui avait parlé en premier. S'il l'avait traité comme une princesse, plus encore qu'il ne le faisait. Il taisait son monde mais Lydia ne cherchait pas à en savoir plus. Elle vivait dans sa propre luxure, hantée par ses démons et ses cauchemars sans jamais s’inquiéter pour les autres. Il fallait taire son cœur, taire ses ressentis pour empiler les cadavres jusqu'à toucher le sommet. Un masque journalier qui ne devait la quitter. Jamais, plus jamais. Elle ferma son cœur, ferma ses prunelles de cristal qu'elle aurait voulu planter dans le regard cobalt pour lui dire. Lui murmurer, lui chanter, lui crier. De toutes les manières, sous toutes les formes. Et non pas ivre morte au bout du fil.

Elle aurait pu passer des heures dans ses bras mais il la lâcha et la jeune fille croisa les bras sur sa poitrine, mordant avec violence dans l'intérieure de ses lèvres. La blonde ne lui répondit pas, évitant son regard. Que pouvait-elle y faire ? C'était une amie et une sœur qui partait, cette fille qu'ils pleureraient tous les deux. Mais Aèl devait avoir le monopole de la douleur et elle, elle ne devait rien éprouver. Comme elle l'avait toujours fait. Fermer ses prunelles de glace et passer à autre chose. Elle avait toujours relevé le visage, elle avait toujours fait front aux maux qui cherchaient à l'entourer. Elle ne devait pleurer, même après avoir tuer cette chose qui avait commencé à grossir dans son ventre. Même après avoir vu le regard de Plume. Elle était une garce sans coeur et personne ne devait la connaitre d'une autre manière. Une salope, ne connaissant les principes, couchant même avec l'aimé de ses soit disant meilleurs amis. Lydia avait très bien reconnu le brun aux prunelles d'émeraudes la première fois. Mais qu'importait. De toute manière, il ne fallait rien attendre de quelqu'un hanté par un démon des plus tendres. Ce même démon qui faisait d'elle la plus belle des succubes.

Elle le regarda fermer la porte puis ses prunelles retrouvèrent leurs sœurs. " Tu n'aurais pas dut. Tu... tu aurais dut lui offrir, je n'en ai pas besoin. " Elle n'avait pas le droit de pleurer alors que c'était lui qui allait mal. Mais, debout dans l'immense salon, une mèche de cheveux cachant la moitié de son visage et les mains ramenées sur son torse, elle faisait presque fragile. Pourquoi elle ? Pourquoi ne parvenait-elle à le laisser partir, lui offrir de la quitter à tout jamais et de partir à jamais ? Par pur égoïsme ou par jeu sadique ? La blonde n'avait aucune réponse à sa question mentale et elle ne voulait lui montrer qu'elle doutait comme jamais. La manière dont-elle parlait de lui, la manière dont elle faisait l'amour. Car jamais il ne l'avait baisé. Mais Lydia se cachait derrière la réputation de connard du brun pour s'offrir l’immunité de son cœur. Ce même cœur qui s'emballait brusquement dans sa poitrine et qu'elle priait pour qu'il n'entende pas. La blonde n'avait pas de coeur. C'était bien connu. Juste un immense trou noir qu'elle remplissait de la présence des autres à ses côtés. Pour enfin espérer avoir cet amour qui lui avait manqué depuis le premier jour, étouffant de sa mère et remplissant de haine de sa grand mère. Oui. Elle voulait être aimée avec le désespoir qu'elle avait lu dans les yeux de Krisna Thompson, avec la détresse qu'elle lisait dans les prunelles de Kate, avec la fascination qu'elle sentait dans le cœur de Tarek. Mais jamais elle ne mériterait tel amour, un amour aussi pur qu'un nouveau né. Elle n'avait droit qu'aux monstres de cette planète.

[Désolée du coup c'est biiiiien mauvais  Neutral ]
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Aèl J. Targison
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeVen 6 Fév - 15:28


Samedi 28 Septembre 2013



Lydia avait toujours eu la propriété d'une majorité de son coeur. Pourtant aujourd'hui encore, sans pouvoir se l'expliquer, il résistait à ses sentiments avec une rage vaine. C'était ses caprices, son attitude de riche qui souffre mais passe son temps à ne pas se plaindre tant que les autres ne se plaignent pas non plus. Ou pire, tant qu'elle ne se dispute pas avec vous. Là, tout partait, un peu dans tous les sens, de la même façon que son ex petit ami pouvait vous dire la chose la plus soudaine et blessante au beau milieu d'une conversation, normalement. Voilà ce qu'il ne pardonnait pas aux riches. Ils n'étaient heureux et bordés de chance non, ça non, mais ils vous faisaient du mal intentionnellement et sans état d'âme dès que vous baissiez votre garde. Il n'avait fait ça qu'à Selena, pour leur montrer à tous ce que ça pouvait faire. Il secoua la tête en silence pour signifier que le cadeau était sans grande importance, et alla à la fenêtre s'allumer une cigarette. Il ne voulait pas du rapprochement habituel qu'il y avait entre elle et lui, mais il ne savait pas non plus de quoi lui parler. En vérité, il ne savait plus pourquoi il était venu. Parce qu'elle le rassurait peut être un peu. Ce devait être ça.

Elle avait souffert un jour, il le savait, il sentait sa colère et sa tristesse pourtant, il ne faisait rien pour elle. Il savait qu'il n'était pas le seul à souffrir dans ce monde, oh il ne pouvait pas l'ignorer : les enfants anémiques lui tendaient la main dans son quartier alors même que son propre estomac émettait les mêmes protestations que les leurs. La souffrance était son quotidien, et il n'avait hélas pas la place pour compatir aux malheurs des autres. Ses soucis prenaient assez de place et surtout, on ne gagne rien à aider les autres. Quiconque disait le contraire était un crétin n'ayant jamais connu la pire des tortures de la vie. Mourir, lentement, impuissant, et se regarder sombrer comme ça. La faim, le froid, la bataille quotidienne pour survivre et se saigner à blanc pour des soins insensés à sa petite soeur. Elle était condamnée, elle suppliait pour qu'on cesse les traitements et il se battait pour la faire tenir un peu plus. Il s'endettait, s'enfonçait et Lydia ne pleurait pas ? Elle aurait du. Elle aurait du le saisir par les épaules et lui hurler qu'il n'avait pas le droit de s'enfermer dans sa douleur personnelle et observer son entourage. Il l'aurait repoussée ceci dit, mais au moins elle l'aurait engueulé, elle lui aurait reproché son égoïsme une fois de plus comme il aimait qu'elle le fasse. Le pousser à vivre.

La fumée de la cigarette termina de former des volutes dans le ciel assombri, et chassa une mèche de devant ses yeux. Il la regarda sans rien dire, sans sourire, juste comme ça. Elle était belle, pas de doute, et elle pouvait être sensible et attentionnée. Mais il n'avait plus l'espoir d'être avec elle. Les sentiments s'étiolaient doucement, se réfugiaient loin dans son coeur éparpillé dont Akhesa avait prit le monopole pour sa fin. Et ensuite, il serait trop brisé. Alors pourquoi ne pouvait il pas juste profiter de ces instants avec elle ? Pourquoi être aussi insensible, aussi hargneux ? Pourquoi toute cette fatigue, soudainement ? C'est Akhesa qui te fait passer ce présent. Accepte. Prend ça comme une dernière volonté... Ça ne sert à rien de se voiler la face, elle ne passera pas l'hiver. Je ne sais pas si de te voir est de circonstances. Excuse moi. Que dire d'autre ? La vie fuyait devant, il devait prendre des décisions. Et elle, il ne ferait jamais son bonheur, même momentané. Il n'avait pas le droit d'être près d'elle.

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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeSam 7 Fév - 12:33


Samedi 28 Septembre 2013



La blonde le regarda fuir, s'éloigner d'elle comme pour mieux disparaitre de ses pensées. Elle sera ses bras autour de sa poitrine, son cœur beuglant de toute son âme, tentant de s'enfuir de la prison de sa cage thoracique. De foncer, de lui dire la vérité. Mais pourtant, Lydia l'en empêchait. Elle avait toujours tue ses sentiments pour ce jeune homme. Ses parents, son petit ami, sa vie en somme. Elle ne pouvait leur faire ça, elle n'avait pas le droit de se rapprocher d'Aèl. Pourtant elle faisait encore pire en le regardant de la sorte, en le faisait espérer pour rien. Plus il fuyait et plus elle le traquait, elle traquait ce cœur qu'elle voulait lui appartenir. Aèl n'aimait pas, Aèl n'avait le droit d'aimer quelqu'un d'autre qu'elle. Le monopole de son cœur devant lui appartenir dans son égoïsme profond.

Elle hésitait, retenant son corps qui ne demandait qu'à s'approcher. Qu'à aller se serrer contre cet homme. Aèl... Elle avait dut mal à définir sa relation, à savoir vraiment ce qu'elle pensait de lui, ce qu'elle voulait. Pourquoi agir quand en face de vous, se trouve cette personne que vous croyez connaitre mais qui s'échappe avec la fugacité d'un chat. Aussi imprévisible, sauvage et dangereux que les plus grands des félins. Elle inspira lentement, écoutant ses paroles en mordant sa lèvre inférieure. La confiance en son corps qu'elle avait ne pouvait rien changer. Car c'était en elle même qu'elle n'avait plus confiance. Elle avait peur de ne pas arriver à le garder. Depuis toujours, ils avaient gardé la tête haute et chacun revenait après une engueulade, quémander un peu de sexe, un peu d'amour. Ils n'était que des idiots mais rien de se qu'ils ne faisaient les éloignait de leur moi propre. Quels imbéciles.

Elle fit taire cette petite voix qui lui disait de le faire partir, de lui dire adieu une bonne fois pour toute pour que plus personne ne souffre. Mais elle aimait cette souffrance qu'elle ressentait, car au moins, un peu, elle se sentait vivre. Vivre à en crever peut-être. Foutaise. La vie valait le coup d'être mordue à pleines dents, de vivre à s'en faire exploser la tête. Mais au moins, on aime, on ressent. Le petit cadavre qu'elle avait pu être était partie depuis longtemps. Maintenant, elle vivait avec ses souvenirs, les enfermant petit à petit dans un coffre qu'elle n'ouvrirait plus jamais. Dieu avait choisi de la punir de la bien pire des façons. Cet amour n'était que punition. Mais tant pis. Elle ne pouvait changer Sa volonté.

Ses pieds se mirent en mouvement d'eux même et elle entoura ses bras autour de cet homme qui avait eu trop de titre et pas assez à la fois. "Je suis là tu sais. On ne dirait pas vraiment mais je suis là si tu as besoin de quelqu'un pour te changer les idées, pour parler même... " Lydia était aussi incompréhensible qu'une girouette qui changeait d'avis avec la puissance du vent. Imprévisible comme ses chevaux qu'elle aimait tant. Pourtant, son chemin devenait peu à peu linéaire. Et son cœur battait fort, comptant les derniers instants, s'approchant petit à petit de sa fin.
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Aèl J. Targison
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeDim 8 Fév - 15:48


Samedi 28 Septembre 2013



On ne naît pas méchant, on le devient, comme un chien entraîné. Il n'avait pas toujours été le monstre manipulateur et solitaire qu'il était, mais on l'avait formaté ainsi, partout. Son père, les enfants à l'école, et puis Jet. Le gang, là bas, dans les rues, était aussi vil et vide que ceux des mafiosi. Ensembles pour voler et nourrir les leurs, au moindre risque, c'était chacun pour soi. Aèl avait apprit à être craint toute sa vie, à faire du mal pour se protéger. Car n'être qu'un connard, ça sert à éloigner les gens. Alors il était devenu méchant. Ses mains dénouèrent les bras de Lydia pour les éloigner, et il fixa le sol, nauséeux, presque coupable. Il ne savait plus où il était, ce qu'il faisait. Cette fille ne lui apportait rien de bon, et elle ne recevait rien de sa part. Il n'aurait pas du venir, on n'avait pas besoin de lui ici, mais ailleurs. Ou nulle part peut être, il ne savait plus. La rue, si cruelle pour lui, appelait inlassablement. Les bagarres, le défi face à son père quand il rentrait, le désespoir de vivre faisaient vibrer son cœur et il ne pensait plus à rien d'autre qu'à elle, elle qui mourrait tout doucement dans son lit blanc et qu'il ne pouvait pas sauver. Qu'est-ce que Lydia pouvait faire pour lui, hein ? Mathieu lui même se prenait râteau sur râteau ces derniers jours.

Il s'éloigna d'un pas, et releva la tête, les yeux froids et durs, trop fiers peut être. Et il n'aimait pas ce qu'il allait lui faire alors qu'elle essayait de lui tendre la perche de la réconciliation. Ecoutes Lydia, je n'aurais pas dû venir ici. Je ne veux pas me changer les idées, et je ne veux pas non plus parler. Ni à ton ex, ni a toi, à personne. J'ai juste envie d'être seul, sans textos et sans appels manqués. Tu ne peux pas comprendre ce qui se passe, et je ne veux pas que tu le comprennes. Ta place dans ma vie n'es pas celle que tu crois. Je n'ai pas besoin de vous. Mon monde ne croisera jamais le votre, et toi, tu es la pire. Tu vas toujours bien, et dès que les autres ont mal t'es la victime ! Apprends à dire les choses au moment où elles t'arrivent, tu verras que tu te morfondras moins ! J'en ai assez de souffrir pour ma part, alors arrêtes de me coller OK ?! Trouves toi un autre pigeon ! Il ferma la bouche, impassible, les yeux brillants de haine alors que son cœur saignait abondamment, hurlant sa douleur et son désappointement. Il n'avait pas le choix, il ne supportait plus, il fallait qu'il se protège... Il ne pouvait plus supporter cette douleur d'amour à sens unique alors qu'Akhesa s'en allait. Il n'en avait pas la force.

Il récupéra ses affaires, envoya le paquet sur le canapé et pinça les lèvres. Il se battait, contre elle, contre ses excuses qui tentaient de forcer le barrage de ses lèvres, contre tout ce qui pouvait faire de lui un faible. Tenir le choc... Non, il ne tenait pas, pas le moins du monde, et il se battait de toutes ses forces pour rester le garçon élevé au bâton et à la faim qu'il avait toujours été depuis que l'école était entrée dans sa vie. Il n'avait pas de sentiments, pas de considération. Pas ouvertement. Il devait tout faire taire, et pleurer seul, en silence, en échange de la protection des autres. Elle pleurerait, puis elle oublierait. Elle serait mieux sans lui. Elle ne devait pas le retenir, pas percer à jour l'humain sous la carapace. Jamais.

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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeDim 8 Fév - 16:25


Samedi 28 Septembre 2013



La colère d'abords. Aussi intense qu'un feu qui détruit tout sur son passage. Elle le regardait, ouvrant de grands yeux surpris, incapable de comprendre comme ce masque avait pu tomber à jour si vite. La surprise ensuite. Qui s'inscrivait dans ses prunelles, incompréhension terrible. Puis la douleur. Qui détruit tout sur son passage, ce coeur qui hurle de toutes ses forces comme si on lui avait enfoncé une dague, qu'on l'avait transpercer de part en part. Un peu plus et elle le sentirait saigner à l’intérieur de sa poitrine. Elle sentit le coup, presque pliée en deux. Elle regarda les yeux aussi froids que la mort et elle soutient le regard, sa respiration se hachant, ses yeux s’emplissant de larmes sans qu'elle n'arrive à contrôler ses émotions. Elle n'en montrait normalement jamais rien, cachée derrière son masque qui ne se brisait jamais. Tout était étudié, prévu. Mais ça, elle ne s'y attendait pas. Elle n'aurait jamais pensé qu'il puisse lui faire aussi mal. Son regard était pire encore que ses paroles. C'était elle qui le détruisait. Pas lui.

" Aèl... " supplia-t-elle, ses yeux emplies de larmes qui coulaient maintenant sur ses joues sans même qu'elle ne s'en rende contre. " Je t'en supplie. Pas ça... Ne me dit pas que tu pars... Que tu me laisses... Non... Non... " Un hoquet, une larme plus puissance que les autres. " Je t'en supplie. Ne part pas... Ne me laisse pas toute seule... Pas maintenant... S'il te plait.... Ne me fait pas ça... " Son souffle tellement haché qu'elle en devenait incompréhensible. Elle se serait roulé à ses pieds pour qu'il ne parte pas, avec l'énergie du désespoir. Pour qu'il ne la quitte pas lui aussi. Elle lui aurait tout donné. Il n'y avait plus aucun rage dans ses paroles. Seulement une prière. Qu'il reste avec elle.

Elle le retenait une dernière fois, espérant qu'il reste. Qu'il ne la quitte jamais. Jamais elle n'avait craqué de la sorte devant lui. Elle s'écroula sur le sol, ne pouvant retenir la moindre de ses larmes, ne retenant son hoquet de douleur profonde. Il ne pouvait partir. Il n'avait pas le droit de lui faire ça. Ils s'étaient donnés le mot tous les deux pour la faire d'autant plus souffrir qu'il n'était seule. " S'il te plait dit moi que ce n'est pas vrai... Dit moi que tu ne pars pas. Je t'en supplie Aèl. Je t'en supplie dit moi que c'est une mauvaise blague. " Jamais elle ne lui avait montré la moindre de ses faiblesses. Sur le sol, son visage couvert de larmes tourné vers le trop beau brun, elle se sentait basculer loin. Elle sentait son corps disparaitre alors que les vertiges s'emparaient d'elle; Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé...
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeDim 8 Fév - 19:00


Samedi 28 Septembre 2013



Jamais il n'avait pensé à mêler des gens extérieurs à son monde à sa vie. Jamais il ne s'était senti mal de ce qu'il semait. Jamais il ne s'était senti déchiré en deux par les suppliques d'une fille. Ses épaules tremblaient, et il restait là, à fixer la porte, transpercé par la douleur qu'il avait créée. Puis il serra les poings, et se retourna vivement, fou de rage, et saisi la main pâle et timide de la jeune fille pour la redresser. Ah elle ne voulait pas qu'il parte ? Elle avait mal, elle pensait qu'il comptait pour elle ? Parfait. Il allait lui ouvrir les portes de son monde à lui, lui montrer ce qu'il était et quel garçon elle croyait apprécier. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il y avait sous le masque. Il avait tout fait pour le lui cacher, même acheté son père pour qu'il ne lui dise jamais d'où il sortait et pourquoi elle se faisait disputer quand ils étaient surpris tous les deux. Un texto, dix minutes, et son Aston se garait violemment devant chez Lydia, conduite par le garçon qui comptait le plus dans sa vie derrière Mathieu. Jet fumait encore, le filtre de sa cigarette mâché coincé entre ses dents taillées. Pas en pointes, juste effilées pour couper. Aussi luisantes que des lames de rasoir. Il n'avait rien dit, il serrait simplement le poignet de la blonde trop fort, aveuglé par la haine venue de nulle part.

Il descendit les escaliers quatre à quatre, et la poussa sans ménagement dans la voiture. Elle qui critiquait toujours tout, tout ce qui touchait à son monde à lui, il allait lui ouvrir des portes cachées. La voiture démarra en trombe, et Jet s'affala sur la banquette arrière. T'conduis trop vite, vieux. Ou'ce qu'on va à ce train là ? T'veux lui faire voir quoi, ton vrai visage ? Comme 'vec l'autre brunette ? L'allume cigare s'écrasa sur le genou du brun. Il glapit, surpris et furieux, et porta sa paume à la petite blessure occasionnée. La radio battait un air et des paroles qu'il pouvait écouter en boucle, et il fila ainsi jusqu'au point de repère de la bande, de ceux qui avaient pu se tirer jusque là, loin de Milwaukee, pour d'autres ruelles. L'Aston freina en hurlant, dans un tête à queue maîtrisé, juste à côté des motos coûteuses et leurs propriétaires en blousons de cuir. Oksana, la chef de gang du côté jupes, se rapprocha de la voiture, et ouvrit la portière. Ses talons équilibré sur le bitume crissèrent, et sa bouche rose forma une moue méprisante à l'encontre de la blonde toujours assise sur le siège passager. Le brun s'extirpa de l'habitacle, et la brune plaqua ses mains sur son torse nu sous la chemise sans cérémonie. Hey, mon beau.. T'étais pas attendu ce soir, tu veux courir ? Avec ce petit bolide ? Elle désigna l'Aston du menton.

Un sourire méchant étira ses lèvres, et il regarda Jet ouvrir la portière de Lydia. Les filles des rues se pavanaient en mini shorts et jupes, les seins presque nus, offrant leurs services aux jeunes bikers. Un hamburger se perdit sur le capot de la voiture, et Oksana toisa Lydia avec hargne. Non, elle ne faisait pas le poids, mais elle se battrait quand même. Pas de riche sur son territoire. Ouais, j'vais rouler avec ce bijou. C't'ait pas prévu, mais cette magnifique demoiselle ici présente ne veut pas que je sorte de sa vie. Alors, je vais lui offrir un aperçu de la mienne, pour qu'elle soit sûre de son choix. Toi même tu sais que je ne suis pas fréquentable, pas vrai, 'Sana ? La brune fronça son nez, et passa une main agacée dans ses courts cheveux noirs. Oh, ça, toute fille sage le sait Aèl chéri ! Tu prends, tu baises et tu jettes, puis tu pioches parmi les anciennes quand tu t'ennuies... Mais je vois qu'elle, tu tiens à elle... Jalousie, haine, envie de se battre. La rue. Oksana était dangereuse, Lydia risquait gros si elle se défendait trop. D'un autre côté, la brune était fragile. Laisses Lydia en paix, 'Sana. Tu ne peux pas te hisser à son niveau, bébé. Jet et son frère cadet ricanèrent, amusés. C'était pour cette raison là qu'on aimait Aèl. Il enfila ses mitaines de cuir, et sourit à Travis, blond décoloré surexcité toujours partant pour un défi. Sa bécane, c'était sa vie. Scott pour sa part, roulait avec une vieille mustang redoutable. Mais dans tous les cas, l'Aston les écraserait. Il alla près de la blonde, et fit le signe du départ avec ses deux doigts collés et retirés vitesse grand V de sa tempe. Well, ma belle, si tu veux tu peux attendre ici ou monter. Ton Dieu sera t il en colère que tu fréquentes la racaille qu'il a abandonnée ? Tu dis qu'il a ses raisons ? Et bien, viens les découvrir. Je suis que 'Sana rêves de te parler. Il s'alluma une cigarette, et s'appuya nonchalamment à sa voiture, le nez dans le vent, la cruauté vibrant dans ses veines. Si elle le voulait, c'était ce garçon là qu'elle devrait apprécier. L'autre, il ne le laisserait plus jamais pointer son nez. Il avait besoin de haïr pour vivre, pour puiser sa force. Amour ? Le son du mot seul était répugnant. La rue n'aima pas. La rue ne vit pas. Elle survit. Ici, pas d'honnêteté, et pourtant, trop de franchise. La décision était à elle. Lui, il s'en moquait. Ça ne changerait rien. Pas maintenant, en tout cas.

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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeMar 10 Fév - 0:38


Samedi 28 Septembre 2013


Elle le suivait comme elle l'avait toujours fait. Non, en vérité, elle ne l'avait jamais. Elle avait fait semblant, caché derrière son masque, ses yeux bleus s'attardant sur chaque détail, comprenant chaque mensonge pour mieux les hurler lorsque venait le mauvais moment. Non elle n'était pas une bonne personne. Elle pouvait être la pire des vipères quand elle le voulait mais dans son malheur elle n'en demeurait pas moins heureuse. Elle n'avait jamais manqué de rien, le monde s'était toujours incliné sur son passage, la terre ouvrant presque ses bras pour la consoler contre son sein. Elle n'avait jamais manqué de rien si ce n'était cet amour auprès duquel elle courrait avec désespoirs. L'envie d'être aimé plus qu'autre chose, d'être la seule qui contrôlait les coeurs. Mais de ne jamais craquer. Jamais au grand jamais dire la vérité, accepter qu'on se mourrait d'amour pour quelqu'un. Faire disparaitre son coeur dans les souvenirs d'un monde qui aurait pu être bien plus beau. C'était trop tard pour faire marche arrière. La poigne de fer autour de son poignet le lui prouvait un peu plus à chaque seconde. Elle tenta d'essuyer ses larmes de sa main libre, certaine que son maquillage n'avait pas coulé. Se forgeant un visage de marbre, comme celui qu'elle affichait sur les magasins, sans sourire, sans sentiments, elle évita le regard d'Aèl. Comment avait-elle pu craquer de la sorte et lui offrir ce spectacle si stupide ? * Les larmes sont l'arme des femmes * Oh elle le savait. Mais elle ne voulait pas être dans cette cour d'enfant. La seule véritable arme était son sourire et son corps dont-elle jouait comme elle se jouait de ceux qui l'entourait. Les cadavres fleurissaient sur son passage, simple image de ce qui aurait pu être la vérité si elle était née de l'autre côté de la barrière. Là où l'emmenait Aèl.

Elle dit suivre le mouvement, la peur naissant petit à petit en elle. Sans vraiment savoir où il l'amenait, elle essaya de se raccrocher aux souvenirs qu'elle avait de lui. Mais tout ses souvenirs n'étaient que de vastes mensonges qu'elle ne parvenait à faire disparaitre. Elle pensait être la seule à vivre derrière un masque mais finalement, sans même s'en rendre contre, Aèl était devenue comme eux. Maitre des illusions et des faux semblants, il les avait rejoint. Il ne faisait peut-être pas partie de leur monde par son sang mais l'était devenue par leur faute. Mathieu et elle en avait fait leur reflet, le rendant aussi insaisissable et libre que l'argent qui coulait entre leur doigt, que les pièces qui filaient avec la vitesse de l'éclair.

Lydia ne dit rien lorsqu'elle apprit que Selena savait, se contentant de fermer les yeux, de calmer sa respiration saccadée, de ne pas bloquer sur Aèl. De ne surtout pas le regarder, de ne pas lui montrer qu'il était sa seule attache à ce moment et qu'elle mourrait de peur. Elle avait jouer de dire qu'ami de Tarek, elle n'avait plus peur de rien. Mais en vérité, elle n'avait jamais rejoint les décors les plus sordides de Milwaukee. Encore moins de Chigago. Elle restait dans les quartiers où les lumières ne s’éteignaient jamais, où la police ne frémissait pas de faire ses rondes. Valentine et Nicolas auraient pu la faire découvrir les bas fonds de Milwaukee, laissant leur sourire de délinquant apparaitre dès lors qu'ils y disparaissaient. Mais ses cousins restaient des fils de riches, de ceux qui ne seront jamais vraiment accepter parmi les enfants de la rue. Lydia n'y avait pas sa place. Et pourtant, elle relevait fièrement la tête, ne lâchant jamais cette fierté qu'ont ceux qui se croit supérieur, ceux qui n'ont jamais vécu dans la pauvreté et qui ont toujours connu l'argent autour d'eux. Ceux qui sont nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche, avec quelqu'un pour répondre à leur moindre désirs. Capricieux et fier. Elle était le parfait reflet de cette jeunesse dorée, habillée par les plus grands créateurs, posant pour eux comme on pose pour un ami. Montant les meilleures montures, vivant sur la couverture des magasins peoples et faisant partie de cette population qu'on croit si loin de nous. Qu'on ne pourra jamais rencontrer. Elle était déjà bien trop connu, par sa mère, par la profession de son père. Par les magasins équins qui l’interrogeaient pour connaitre les clefs du succès, par les magasins de mode qui s’extasiaient sur ses goûts, pour ces tenues. Aujourd'hui, elle était loin, trop loin de tout ce qu'elle connaissait. Dans le monde de celui qu'elle avait désespérément aimé.

Elle sortit de la voiture, ne remerciant que du coin des lèvres celui qui lui avait ouvert la portière. Le monde semblait avoir littéralement changé. Les visages étaient hargneux et Lydia croisa directement les yeux de la brune penchée sur Aèl, les mains glissées sous sa chemise avec un sourire satisfait. Ses prunelles ne furent plus que deux fentes alors qu'elle la fixa sans mots dire, son beau regard aussi dangereux qu'une lame. Un sourire satisfait étira ses lèvres lorsque le brun cloua le bec de la jeune femme et elle pinça ses lèvres, attrapant une mèche de cheveux rebelle qu'elle mit rapidement à sa place. Comme elle allait le faire de cette gamine qui se croyait supérieure à elle. Personne ne valait sa beauté et sa rage, peut-être Tarek mais lui seul lui arrivait à la cheville. Les autres n'étaient que des larbins, tout juste bon à ramasser la vie qu'il laissait en morceau derrière eux.

Elle tourna ses trop belles prunelles vers Aèl qui se rapprochait enfin d'elle, alors qu'un petit sourire satisfait apparaissait sur ses lèvres, relevé sur le côté droit. Les paroles du brun étaient comme des milliards de petites aiguilles enfoncées dans son coeur mais il l'avait depuis longtemps laissé en charpie derrière lui et plus jamais elle ne lui montrerait ses larmes. Il l'avait blessé plus que personne ne l'avait jamais blessé, ne rompant pas ses tragiques habitudes. Aèl avait toujours été son parfait démon, celui qui la détruisait avec autant d'application qu'elle le faisait de lui. Ils s’autodétruisaient mutuellement, avec cet amour qu'ils se portaient mais qu'ils ne pouvaient vivre. Maintenant, elle comprenait. Elle comprenait d'où venait l'interdiction, d'où venaient les paroles si douces de sa mère, les regards si compatissants. Ses yeux devinrent plus froids alors que tout dans son regard le mettait au défis. Sans le moindre sourire, sans même prendre la peine de lui répondre, elle planta un baiser sonore sur ses lèvres, ne lui laissant pas le temps de la repousser et grimpa dans la voiture. Il ne fallait jamais la mettre au défis. Aèl aurait dut le savoir.



Dernière édition par Lydia V. Johanson le Dim 31 Mai - 2:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeDim 15 Fév - 14:17


Samedi 28 Septembre 2013



Lydia ne pouvait pas comprendre ce monde. Il s'en doutait, et le confirma sans délais. Alors qu'elle lui volait un baiser et partait s'installer dans l'Aston d'un air conquérant et fier, Oksana se fendit d'un rire franc. Elle se tenait les côtes, sérieusement amusée, surprise par l'attitude de la blonde qui était à ce jour très abstraite pour elle. Au sens de tout le monde ici, personne ne se comportait comme ça en dehors des films. Jet haussa un sourcil, rejoint par l'un de ses petits amis actuels, choqué. La brune elle, se recula et se redressa félinement, son magnum coincé entre le short et la peau captant la lueur des lampadaires. Aèl ne broncha pas, sachant pertinemment que ça sentait le roussi pour Lydia. La chef de bande contourna la voiture sans se déhancher, ses yeux noirs agités par la colère. Pour elle, la blonde n'avait pas de place par ici et vivait dans un monde de mensonges et de tromperie qu'elle promenait avec elle. C'était le diable incarné, la malédiction du monde des riches, de ce monde qui précipitait les enfants qu'elle protégeait dans la rue. Elle ouvrit la portière d'un geste vif, saisi les mèches dorées fermement et releva la tête de Lydia, rageuse. Ma chérie... A ta place je ferais profil très, très bas ici au lieu d'essayer de vexer des personnes dont tu ne sais rien. Si tu crois qu'Aèl compte pour tu te trompes. Et quand on dix huit piges toutes mouillées, on la boucle. Quand tu seras majeures depuis plusieurs années, que t'auras un travail, que tu payeras tes factures toi même comme moi on en reparlera d'accord ? Maintenant tu vas descendre gentiment de ce joli bolide, et rester en notre si charmante compagnie pendant que ton petit chouchou ira foncer et se défoncer dans les rues. Et si ça te plait pas, pareil. Bouges ! Elle tira un coup sec pour faire réagir Lydia, et Scott ricana dans son coin. Une riche ici... Aèl avait condamné la jolie étudiante à l'instant même où il s'était garé dans le squat. Personne ne la défendrai, lui le dernier. Le bitume ne faisait pas de cadeaux.

Mais Lydia était une jeune fille entourée de chance ce soir. Arlina, l'une des filles d'Oksana, déboula au trot sur ses chaussures usées pour s'accrocher à sa sœur d'adoption. Il y avait un problème. Dans ses bras fermes, il y avait un paquet de draps sales. Et dans les draps sales... Un bébé. Aèl ferma les yeux, blindant son âme contre les horreurs de la rue. La brune prit l'enfant dans ses bras, sûre d'elle, et fit signe à une rousse teinte près de sa petite voiture. La fille ouvrit la portière, s'affaira sans hésitation, et accouru avec un biberon. Oksana n'était pas méchante. Mais elle avait vu trop de choses que son instinct de femme supportait mal. Ce n'était pas le premier enfant qu'elle récupérait comme ça, et ce n'était pas le dernier. Tous les gosses de rue de Milwaukee, orphelins sans logis ou pauvres, devaient la vie à Jet et Oksana. Ils s'étaient rencontrés à environ dis ans, animés de la même rage de survivre et de sauver les innocents, et avaient commencé à rassembler les enfants. Jet savait s'occuper de petits, son frère ayant tout juste un an à cet époque. Il venait de perdre Maya, sa sœur. Un instant d'inattention pour voler à manger, un oiseau, une voiture. Il n'avait pas eu le temps de rester voir les gendarmes emmener le petit corps. Échapper à l'orphelinat, c'était leur seule loi. Non ! Il y avait aussi "abandonner les traînards à leur sort pour sauver le maximum d'enfants, et tant pis pour les pertes". Ce n'était jamais arrivé. Aèl lâcha son mégot de cigarette, et jeta un coup d’œil à sa chef, fasciné par cet instinct de mère qui suintait de tout son corps en présence des enfants. Il la revoyait jouer avec une troupe de petits, riant aux éclats, veillée par les garçons alors que Jet taillait une balançoire en chantant de vieux airs de dessins animés. Il aimait son monde. Travis lui tendit une aiguille, et il sourit, tendant le bras. La morsure à son coude ne lui fit pas le moindre effet, et il inspira profondément. C'était une soirée comme il les aimait. Il ouvrit la portière conducteur, s'affala derrière son volant et fit signe à Oksana. Elle se décala machinalement, concentrée. Jet s'installa derrière le volant de sa propre voiture, et les filles de la brunette levèrent deux drapeaux en riant, heureuses, simplement rassurées par la présence de leur guide. Sans la brune et son meilleur ami, ils n'étaient rien. Les drapeaux tombèrent, et les quatre véhicules bondirent violemment. Je suis désolé pour 'Sana, elle aime pas les bourgeois nés. J'espère qu't'as rien contre la vitesse et les transgressions du code de la route, Lydia... La voiture grimpa sur un trottoir, enfonça la portière de la mustang de Scott et prit la seconde position, derrière Jet qui roulait comme un possédé, enivré par l'adrénaline de la course. Le speed inondait ses veines, brûlait ses muscles, endormait ses capacités de protection. Il doubla en slalomant entre les voitures, jouant de ses vitesses et pédales mécaniquement, sans un regard pour Lydia. Elle n'avait qu'à descendre quand elle avait le temps. Il n'était plus temps, et maintenant, c'était plus son problème. Une moto s'envola pour atterrir sur un 4X4 garé qui s'enflamma brutalement, et un sourire étira ses lèvres. Pour rouler en BMW, c'était qu'un riche de mort en plus pour libérer le monde. La radio murmurait un CD d'Awolnation, et les gyrophares de la police apparaissaient et disparaissaient. Ils ne connaissaient pas les feintes de leur bande assez bien. L'Aston prit la tête sans prévenir, et accéléra violemment. Il y eut un magnifique tête à queue, et une jolie petite smart s'écrasa contre un poteau électrique. Voilà, c'était son monde. A elle de faire son choix. Il n'avait plus le temps de l'attendre.

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MessageSujet: Re: 28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡]   28 Septembre 2012 [Appartement de Lydia] Tu montes Roméo ? [♡] Icon_minitimeMar 17 Fév - 20:03


Samedi 28 Septembre 2013



La blonde savait qu'elle faisait. Elle voulait avoir le contrôle sur les petits pions qui l'entouraient mais c'était rêvé à un monde qui n'existait quand dans les films. Jamais on ne peut placer les pions avec une perfection sans faille. Ce libre arbitre propre aux humains venait à chaque secondes tout changer et la détruire un petit peu. Se fut des prunelles dans lesquelles brillaient le défit qu'elle jeta jusqu'à la brune qui saisit ses cheveux avec la rage propre à la rue. Cette dernière n'en brillait pas moins dans le coeur de la jeune mannequin mais Aèl ne venait pas à son secours et elle ne comprenait même plus à quoi servait de ce battre. Mathieu, puis maintenant le brun. Ses deux hommes pour qui son coeur se déchirait avec de petits accoues terribles. Elle se sentait presque laide de s'être faite avoir de la sorte. Il était bien certain que les mots emplis de poison qu'elle recevait avaient été répété. Ils n'avaient pas le droit de lui faire ça et Lydia s’imaginait encore petite princesse de son monde. De nouveau reine avec cette petite couronne qui venait disparaitre dans les mèches blondes. Mathieu à ses côtés qui souriaient alors qu'elle soufrait le martyr de ses pensées qui venaient rugir dans sa mémoire.

Elle n'aurait pas bouger, prête à souffrir plutôt qu'à lâcher prise. Jamais elle n'avait laissé personne lui tenir tête, se battant, les crocs découverts et la langue sifflante plutôt que de laisser passer le moindre mot de trop. Lydia se préparait à lui jeter une réplique glaciale mais elle fit couper par l'arrivée d'une jeune fille. Se dégageant de la poigne de fer de la chef de gang, elle grimaça et lorsqu'Aèl monta dans la voiture, détourna la tête, retenant tant bien que mal les larmes qui s'amoncelaient dans ses prunelles. Pendant si longtemps, elle avait eu le monopole des actions du beau brun et voilà que maintenant, il la trahissait avec plus de passion qu'il n'en avait jamais mit dans ses baisers. Elle voulait seulement qu'il l'aime. Rien d'autre que l'amour qui lui portait. Ce qu'ils vivaient, pourquoi il avait tout envoyé voler ? Surtout maintenant. Même pas un mois après que Mathieu ne lui ai dit de déguerpir.

Elle ne répondit pas et se laissa partir. Alors qu'il roulait comme un fou, elle avait l'impression de déconnecter. Avant d'hurler lorsqu'il percuta une moto et qu'elle sentit la chaleur de l'explosion embraser les alentours. Elle ne pouvait rester là plus longtemps et déjà les larmes recommençaient à rouler sur ses joues. Lydia faisait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'il ne puisse s'en rendre contre, tournant la tête mais sa respiration hachée la trahissait. Pourquoi faisait-il ça ? Elle était l'une des plus belles femmes de sa génération, son nom commençait déjà à être synonyme de perfection. A seulement dix huit ans, elle posait déjà pour Victoria' et autre grand nom. Mais elle était malheureuse, tellement malheureuse. Elle n'aurait jamais dut venir ici. Son monde partait en fumée, les pièces se détachant les unes des autres pour se disperser dans le vent. Mais elle ne lui dit rien, ne lui demandant pas de s'arrêter. Qu'il se plante. Au moins, ils mourraient tous les deux dans un dernier instant trop romantique. Lydia avait comprit. Elle n'était plus rien pour le brun. Ses ailes avaient finalement commencé à bruler. Elle l'avait perdu à tout jamais, quoi qu'elle face ou dise.

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Samedi 28 Septembre 2013



L'Aston fit un tour complet sur elle même, reparti à toute vitesse, et e s'engouffra au milieu des membres du gang d'un seul coup. La Ford vint s'étaler à côté, suivie de Jet qui freina violemment, faisant hurler ses pneus sur l'asphalte usé. Le brun camoufla son visage dans ses mains, nerveux. Il releva la tête vers elle, passa une paume sur sa joue, retenant ses larmes. Elle était si belle... T'es pas pour moi. Je suis désolé, Lydia... Il s'extirpa de la voiture, claqua la portière, et s'éloigna à la course sans se retourner, fuyant la réalité et cette fille qui lui faisait tourner l'esprit comme une drogue trop forte dont on arrive pas à trouver l'overdose qui vous sèvrera. Il se concentra sur le bruit de ses baskets par terre, galopant furieusement dans la ville, abandonnant la voiture à Jet en sachant très bien qu'il la ramènerait, Lydia comme l'Aston. Il couru comme ça pendant longtemps, pour oublier toute la soirée, tout ce qui faisait de sa vie immédiate un cauchemar, jusqu'au bord de la Nas. Les voitures défilaient à la vitesse de la vie, comme dans un rêve, actrices d'un monde pressé et inégal. Ses pas bifurquèrent vers le lac.

Il avait envie de hurler, de crier aussi fort que possible qu'il l'aimait, qu'il était fou amoureux d'elle mais qu'ils ne pouvaient pas rester près l'un de l'autre, pour se protéger. Elle en souffrirait, mais elle s'en remettrait, et alors elle serait mieux qu'avant à souffrir par deux garçons aussi cruels l'un que l'autre. Mathieu la traitait comme une chienne, et lui il jouait de ses nerfs sans aucune raison valable, simplement pour faire taire ses propres sentiments bien trop dangereux. Rien de tout ça n'était sensé, et encore moins acceptable. L'université était un cimetière, le cimetière des acquis de l'adolescence première qui fait des jeunes gens des invincibles, ou des spectres harcelés. Ici, pas d'amis fiables et encore moins de gens plus populaires que d'autres. Trop d'étudiants, trop de temps à passer à travailler pour valider l'année, trop de nouvelles aussi pour effacer les anciennes. Chicago était une jungle, comme toutes les grandes villes du monde. Et ils ne pouvaient pas la traverser à deux, ils devaient s'éloigner, oublier qu'ils auraient pu être quelque chose s'ils avaient eu le courage de l'accepter tant qu'il était encore temps.

Il continua sa course jusqu'à ce que la nuit soit totale, et ralenti un peu alors, épuisé, l'esprit vidé. Son cœur tambourinait douloureusement dans sa poitrine, et sentait sa raison balancer entre appeler la jolie blonde pour ramper à ses pieds en quête de pardon ou porter ses couilles jusqu'au bout et faire le mort. Il opta pour la deuxième option non sans hésiter, et se blotti dans un coin du bord de lac pour s'entourer de ses bras, rêvant à une vie différente où il aurait rangé sa fierté et demandé lui même à Lydia d'être sa petite amie. Mais ç'aurait sans doute été pire... Il ferma les yeux, et s'endormit comme ça, éreinté. De toute façon, il était déjà bien trop tard pour faire demi tour.

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Lydia V. Johanson
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Samedi 28 Septembre 2013



Etait-il possible d'autant souffrir sans que son cœur n'explose pour de bon. De se sentir assez honteuse pour rêver de s'enfoncer dans le sol, de disparaitre à jamais. Pour la première fois de sa vie, Lydia se fichait de la manière dont tous la regardait. Elle était trop interloquée pour exprimer autre chose que cette stupeur qui avait envahit ses traits alors qu'Aèl était sortie de la voiture. Bloquée, comme figée dans le temps, la blonde ne pouvait ouvrir la bouche, ne pouvait dire la moindre chose. Elle ne remarqua même pas le brun qui montait et démarrait l'Aston. Elle était trop secouée pour penser, pour sentir et pour que son esprit se réveille. Jeff ne décrocha pas un mot, ou peut-être que si mais ses sens avaient été tué.

Elle marcha de manière mécanique jusqu'à son appartement, ouvrit ce dernier et se laissa glisser contre son mur, avant de brutalement réaliser. Les larmes revirent sur ses joues avec plus de violence encore et pendant que ses bras s'entouraient autour de ses jambes, ses pensées partaient vers le passé. Elle l'avait aimé, terriblement aimé. Aèl avait été un ami, un amant, un confident qui savait tout de sa vie. Ils s'étaient entre déchiré à de trop nombreuses reprises mais ils revenaient toujours l'un vers l'autre, comme des aimants. Alors quoi ? Aujourd'hui, c'était la fin.  Le point final de cette relation étrange qui les avait lié ? Elle aurait tellement voulu lutter encore un peu plus. Mais elle n'y parvenait. Lydia ne voulait plus ramper aux pieds du trop beau brun qu'elle avait cru l'aimer. Il n'en était rien finalement. Il la laissait seule avec ses douleurs et ses souvenirs. Elle essuya ses larmes, se glissa dans sa salle de bain et son poing vient rencontrer le miroir. Les milliers d'éclats du verre se fichèrent dans sa paume, dans sa chaire, faisant glisser avec délectation l'hémoglobine hors de ses veines. La douleur la fit hurler, pendant qu'elle regardait le sang couler sur sa peau trop blanche.


   
21:54
28 Septembre 2013

   
Lydia
Salut toi. Je suis désolée de te déranger à une telle heure. J'aimerais juste savoir si tu pouvais passer. J'ai... J'ai besoin de dormir dans les bras de quelqu'un ce soir. Tu pourrais venir et ne pas poser de questions ?


Elle avait hésité avant d'envoyer le message. Hésité à craquer pour retrouver les bras si réconfortant de Mathieu, des bras qu'elle aurait aimé ne jamais quitter. Elle aimait encore le trop beau blond. Il lui manquait terriblement et ce n'était que maintenant qu'il était partie qu'elle se rendait compte du manque que son absence avait créé. Mais non, c'était un brun aux yeux plus ensorcelants qu'Aèl qui recevait maintenant le message. Restait à savoir si celui à qui elle avait offert son corps voilà tout juste une semaine viendrait à elle. Car s'il venait, elle le saurait prisonnier de ses griffes pour toujours.

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