7 Septembre 2013

Selena était heureuse. Autant qu'elle pouvait l'être. Assise dans sa douche, elle laissait l'eau brûlante s'écouler sur son corps avec plénitude. C'était Samedi. Le lundi, elle attaquait ses études de droit mais pour l'instant, il lui restait quelques jours de liberté. Et le samedi était leur journée. Dingaan venait manger chez elle, dans son nouvel appartement et dormir ensuite. Il avait déjà vu la beauté des lieux lors de son emménagement, les trois pièces séparées. Une chambre, un salon et une cuisine. Cet appartement était provisoire. Si la brune ne l'avait pas dit à son petit ami, elle voulait en vérité en prendre un avec lui, encore plus maintenant qu'il allait être... Handicapé. Dur à accepter pour la jeune femme. Mais même s'il restait l'ombre d'Ael dans son cœur, elle aimait Dingaan. C'était mensonge de dire qu'il était impossible d'aimer deux personnes à la fois. Sortant de la douche en chantant, elle sécha avec application ses cheveux avant de les lisser. Une touche de mascara plus tard et elle était prête, jolie comme un cœur. Un pantalon skiny noir, un haut crème ouvert sur un beau décolleté. Elle était belle pour son petit ami. Séduire encore et toujours celui qu'elle aimait. Ses fringues, elle les avait choisit au hasard dans son armoire. Mais une attention toute particulière avait été porté à ses sous vêtements.

Selena regarda l'horloge de sa cuisine qui affichait 18:35. Ils s'étaient donné rendez-vous à 19 heures, moins d'une demie heure pour commencer à préparer la nourriture. Lançant la musique sur son téléphone, elle suivit les paroles du chanteur de sa voix douce. Fenêtres ouvertes sur la fin de chaleur estivale, Selena était heureuse. Simplement. Sans chichi. Ael n'occupait pour l'heure pas son esprit et s'était tant mieux. Elle se fichait de savoir ce qui avait pu lui passer par la tête le mercredi même. Pendant que les cavaliers avaient tous reprit depuis une semaine, les sportifs et les élèves de droit reprendraient le 9. L'eau commença à bouillir et elle y glissa le riz. Rizito. C'était bon et elle le préparait à merveille. Attachant ses longs cheveux bruns en une couette haute, elle tapota sur Facebook en attendant que le temps passe. Comme toujours elle était trop en avance. Regardant ses photos, remontant et remontant encore, ses yeux s'emplirent de larmes. Le nombre de photo avec Ael était incalculable. Ils avaient l'air si heureux. Mais c'était fini. Bel et bien fini. Comme il lui avait dit, elle devait mûrir maintenant vis à vis de leur relation. Il ne l'aimait plus. Il ne voudrait plus jamais d'elle. Cette fois c'était enfin fini, il la laisserait tranquille. Il lui avait dit pas vrai ? Elle vivrait son couple en paix, heureuse avec Dingaan. Jamais pleinement, peut-être. Mais heureuse quand même. De toute manière, Dingaan ne pouvait arriver à la cheville de son ex petit-ami. Mais il ne devait le savoir. Selena se haïssait de penser cela. Elle voulait aimer le châtain autant qu'elle avait aimé le brun. La difficulté était de mise.

S'est avec un sourire qu'elle ouvrit à son petit ami quand enfin sonna l'interphone. Comme la douce musique de la liberté, la sauvant de ses pensées qui étripaient son ventre en lambeau de chaire sanglante. A peine avait-il passé la porte qu'elle bondit dans ses bras, l'embrassant avec passion. Son petit ami était là, elle pouvait être heureuse.

7 Septembre 2013

La tête appuyée contre la vitre, il refoulait ses larmes. A côté de lui, son père le remarqua, et pressa sa jambe avec affection. Il comprenait que ce n'était pas facile. Il n'avait jamais eu besoin de personne pour monter, conduire... Et il se retrouvait brutalement dépendant des autres. Dingaan jura intérieurement. Il ne supportait plus cette pression incessante. La musique de ses écouteurs l'assommait, et c'était exactement ce qu'il voulait. Il avait la nausée, et son esprit ne suivait plus rien. Les médicaments qu'on lui faisait prendre pour tuer la douleur le rendait hagard. Sans parler de la morphine qu'il devait s'injecter directement dans la cuisse. L'opération se rapprochait.  Il avait envie de mourir. Le trauma était bien là, bien ancré en lui, et il aurait pu en devenir fou si ce n'était du fait de sa petite amie et de ses amis du Wyoming.

La voiture s'arrêta en centre ville, et le jeune homme remercia son père, précisant qu'il rentrerait pas le train jeudi, soit deux jours après la chirurgie. Le grand brun hocha doucement la tête, pour se montrer fort comme l'était son fils. Il n'aurait pour rien au monde voulu être à sa place. Pour des cow-boys comme eux, rien ne pouvait être pire que cela. Il parti, et Dingaan soupira, soulagé. Ses mains lui faisaient mal à cause des béquilles, et il n'aimait pas s'en servir. Elles lui rappelaient que jamais plus il ne prendrait part à un rodéo, ni à une transhumance. Que jamais plus il ne serait capable de courir à s'en faire exploser les poumons, libre comme le vent, enivré par l'air sauvage de sa patrie. Son poing éclata un panneau d'affichage, et il cessa de retenir ses larmes, la rage affluant dans ses veines. S'il avait écouté ses proches, s'il avait prit plus de temps à débourrer ce cheval, il n'en serait pas là. Son orgueil lui avait ravi son avenir.

18h30 sonna plus tôt que prévu. Agacé contre lui même et son égoïsme, il acheta un bouquet d'iris rouges et blancs, prit un taxi, et se laissa aller à penser à Selena. Il savait que la jeune femme était déchirée entre lui et son ex, qui lui laissait une image profonde. Ça ne le gênait pas. Il ne pouvait pas se battre contre les fantômes. C'était à elle de supprimer ce garçon de sa vie, pas à lui. Et si elle ne le pouvait pas, alors il sortirait de sa vie, aussi silencieusement qu'il y était entré. Il descendit de voiture, maudissant ses béquilles. Enfin arrivé, il prit les deux horreurs dans sa main droite et sonna. Selena le surprit au pas de la porte, et il lâcha les béquilles pour sauver la bouquet, passant son bras dans le dos de la jeune femme, respirant ses cheveux. Il l'aimait, ça, il n'avait aucun doute. Mais le chemin était long. "Bonsoir à toi aussi, ma belle."

In Pieces

7 Septembre 2013

Son sourire s’était fait plus grand lorsqu’elle s’était finalement blottit dans ses bras. Elle aurait pu y passer sa vie plutôt que sa nuit. Selena n’allait pas se mentir. Elle aimait son petit ami, elle avait envie de lui. C’était le désir sexuel qui poussait les hommes les uns avec les autres et rien d’autre. Ensuite, et seulement ensuite, on découvrait ce qu’était réellement l’Amour. Celui avec un grand A, pas celui qu’on imagine et qu’on croit connaître dès la première minute. Les coups de cœur n’existaient pas. C’était un immense mythe pour que les petites filles restent bien sagement à leur place. Mais dans les bras du beau châtain, elle avait trouvé ce qu’elle avait perdu. Trouver. Non, c’était bien plus que ça. Dingaan était un baume pour ses blessures. Une pommade qui petit à petit faisait cicatriser ses blessures. Mais le chemin était long. Très long. Trop peut-être. Il allait lui fallait bien de la patience pour jouer de ce petit objet cassé. Mais face à ses paroles, elle ne put retenir un petit sourire gêné accompagné d’un rire tout aussi gêné.

" Tu m’as manqué" murmura-t-elle sur le ton de la confidence.

Elle l’accueillit dans son appartement avec un petit sourire vicieux, se mordillant la lèvre inférieure. Dire qu’elle avait envie de lui serait mentir mais Selena n’avait jamais été comme ça. Se venger d’Aèl et des paroles qu’il lui avait dites avec tant de violence. Oui… Mais jamais elle ne se l’avouerait. Dingaan ne devait être un exutoire à ses larmes. Lui qui réparait les pots cassés. Qu’elle aurait aimé que pour une fois, il prenne le devant. Qu’il la mette face au choix, qu’il lui dise qu’elle n’était pas assez bien pour lui. C’était l’unique vérité. Elle n’était rien et elle jouait comme la pire des garces. La brune ne le voulait pas et pourtant, elle continuait sans même le faire exprès.

" J’espère que tu n’as rien contre le rizoto ? "

La plus grande crainte lorsque quelqu’un vient manger chez soi. Les deux végétariens et leur haine de la viande. Mathieu avait bien rit lorsqu’il avait appris ça. Depuis la première année de lycée, Selena avait dit adieu à la viande au grand daim de son meilleur ami. Elle avait gagné le surnom de lapine mais cela, il en gardait le secret. Carotte et laitue ne nourrissent pas son homme et pourtant c’était les composantes principales des repas de la jolie brune. Elle ne voulait pas lâcher son petit ami maintenant qu’il était chez elle. L’embrassant tendrement, elle s’abandonna contre lui, câline et joueuse.

7 Septembre 2013

Dingaan n'avait jamais eu l'envie de construire des relations, de vivre une histoire; il lui semblait qu'il avait déjà tout ce qu'un homme peut vouloir chez lui, au milieu de rien et au centre de partout. C'était avant qu'il la rencontre. Elle lui avait bien dit que ça ne serait pas facile. Il savait qu'il aurait beaucoup de chemin à faire. Mais pour l'instant, il essayait de ne pas trop se demander ce que ça donnerai. Il n'avait pas le coeur à ça. Au début oui, là non. Plus tard, peut être à nouveau. Pour l'instant, il faisait le bienheureux, et il pansait ses blessures à elle. Les siennes pouvaient attendre. Il était grand après tout, il était assez adulte pour se prendre en main. Mais elle, elle avait besoin de lui. Et lui, on verrait ça plus tard. Il se soignerait auprès des chevaux, comme toujours. Même s'ils lui avaient ravi ses rêves. Ils les pardonnerait toujours.

Il respira ses cheveux, envoûté, comme toujours, et se laiss aller dans le petit appartement. Il posa les fleurs sur la petite table, et murmura un écho des paroles de la brunette. Elle l'intimidait toujours autant, même maintenant. Il n'arrivait pas à comprendre ce qu'il faisait là, ce qu'elle avait trouvé chez lui plus que chez les autres. Il pouvait être si distant, si sauvage parfois... Sa vie tournait autour de son ranch, et il ne pourrait jamais céder à tous les rêves de la belle brunette. Il en pourrait jamais habiter longtemps avec elle si c'était en appartement, Il roulerait quatre heures chaque matin et chaque soir pour continuer son travail. Heureusement, il y avait ce job à l'Université. C'était déjà bien, même si'l ignorait combien de temps il se tairait face au malheur de ces pauvres bêtes parquées dans des boxes, ennuyées, brisées. Ils étaient comme elle."Bien sûr que non, tu sais bien que tant qu'il n'y pas de viande je mange ! Et puis si c'est cuisiné avec amour par tes petites mains..." Il chassa de son esprit ses soucis. Ce n'était pas le moment. Il avait bien assez de temps tout seul pour ruminer.

Il répondit au baiser de sa belle sans rien dire, pressant ses doigts sur son épaule sans forcer, abandonné à ses sentiments. Il aurait voulu pouvoir absorber tout ce mal être qu'il sentait autour d'elle, chasser les souvenirs, prendre la place de ce garçon cruel dans son cœur. Il ne savait pas comment s'y prendre. Il n'y avait rien de mal dans ce qu'il faisait, il était toujours là pour elle, il essayait de frôler la perfection. Mais elle n'arrivait pas à trouver de prise solide. Il ne lui en voulait pas. Il aurait voulu la venger, mais ça n'aurait rien arrangé. La simplicité, une fois passée, ne laissait que plus de soucis et de rage. Et puis ça ne rimait à rien, il avait passé l'âge. Il posa ses lèvres sur le cou bronzé de la jeune femme, et ferma ses yeux turquoises. Il devait être son ancre. Elle était devenue la moitié de son monde, divisant le reste en millions d'éclats, et il n'accepterait pas de la laisser souffrir sans rien faire. Il l'aimait. Et tant qu'elle aimait un peu aussi, alors tout allait bien.

Pour les paroles ^^

7 Septembre 2013

Selena s'abandonna à l'odeur de sa peau, à la douceur de sa peau et les muscles qu'elle sentait rouler sous ses mains. Ses dernières s'entourèrent autour de la taille du châtain. Pourquoi toujours le comparer. Pourquoi ce dire qu'Aèl était en permanence meilleur. Que faisait-il à cette heure ? Avec qui s'envoyait-il en l'air. Elle voyait ses yeux bleus briller et elle s'agrippa plus fortement à son petit ami. Comment pouvait-il encore l'accepter. Elle attendait avec peur qu'il mette enfin face à leur relation. Qu'il arrête de secher ses larmes pour se concentrer sur ses blessures. Selena pourrait lecher ses plaies seule, lui ouvrir son lit et ses bras encore et encore. S'oublier. Comme c'était si facile dans les chansons. Dans la vérité, elle était à lui. Aèl ne partageait pas. La brune n'avait le droit d'être heureuse. Et elle tentait vainement de s'échapper de ses filets.

" Je ne suis pas la meilleure en cuisine tu sais. "

Un sourire avait étiré ses lèvres. Au moins, quand Dingaan était vers elle, elle se sentait vivre. Elle se sentait l'oublier, un rien, si peu. La brune se haïssait de ne pas arriver à offrir la totalité de son coeur à son petit ami. Elle ne voulait capituler, pas cette fois encore. Ses paroles s'étaient ancrées dans son coeur. "Sans parler d'être mieux avec moi ce qui ne serait pas le cas, et de toute façon ne sera plus jamais le cas il serait temps que fasse un choix. " Mais qu'elle face seulement le choix. Aèl savait très bien. Trop bien qu'elle était à ses ordres, chienne prête à tout pour son maitre. Sa lèvre inférieure trembla alors qu'elle releva la tête pour cueillir encore l'un de ses baisers qui la faisait tourner. Elle voulait être avec Dingaan, elle voulait perdre la tête sous la chaleur de sa peau.

La brune mordit la lèvre de son petit ami, toujours aussi joueuse. Le rizoto n'était de toute manière pas cuit. Pas tout à fait. Autant profiter du temps qu'ils avaient devant eux. Selena montra la gorge l'espace d'un instant, suffisamment pour que les lèvres du châtain s'y glissent. Sa respiration s’accéléra légèrement pendant que sa peau s'enflammait. La porte de sa chambre était ouverte. Son sang chaud lui hurlait de l'embrasser, de l'amener jusqu'à l'endroit qu'elle voulait. Mais elle avait apprit, brimant son instinct. Ses longs doigts virent se perdre dans la chevelure de Dingaan, jouant avec les mèches bouclées. Il était si différent d'Aèl. Elle se perdit une nouvelle fois dans le lagon de ses prunelles, y lisant l'amour qu'elle tentait de lui prouver. Elle avait tant à se faire pardonner...

7 Septembre 2013

Sa bouche dessina un sourire simple. Elle était vraiment jeune. Il n'aurait même pas du être en couple avec elle, à vingt trois ans. Mais elle le faisait rire. Elle faisait battre son cœur plus fort, battre pour la vie. Cette vilaine comique qui s'amusait à faire danser le doute en lui. Il se déroba à la morsure de la brune, un rire au bord des lèvres. Il l'aimait, ça, il n'en doutait plus. S'il en était capable, il se battrait corps et âme. Un jour, quand tout ce bazar serait derrière lui, il le ferait. Il se ferait humilier comme chez son ami, ou il infligerait l'humiliation à son tour. Il entoura ses hanches de ses bras tannés, et lui chuchota qu'il voulait qu'elle ferme les yeux. Il vérifia, et retira de sa poche son présent.

Il glissa ses doigts sur le poignet fin de sa petite amie, les lèvres posées sur son épaule, et boucla autour le bracelet sioux. L'os poli matchait parfaitement le turquoise de ses yeux, monté sur un cuir de bison brun. Les indiens des plaines confectionnaient ces bijoux pour promettre leur amour, et il avait travaillé dur sur cette petite pièce. Il travaillait encore plus dur pour le futur cadeau de Noël, mais pour l'instant c'était une autre histoire. Il tira les cheveux de sa belle en arrière, chatouillant sa nuque pour l'embêter, et la laissa admirer le bracelet d'un "Tu peux regarder..." taquin. Il mit les iris dans l'eau, pour les préserver de la chaleur, et les posa sur le bureau, près de la fenêtre. Il se sentait libre, et en sécurité quand il était avec elle. Comme si rien de ce qui lui arrivait n'était réel. Mais rien n'est jamais éternel. Un jour, il faut se réveiller.

Il secoua la tête, et attendit pour la réaction de sa petite amie. Il ignorait si elle savait ce que ce bijou représentait pour les traditions anciennes, pour lui, pour eux deux. Mais elle était intelligente, et elle s'était probablement déjà penchée sur ces sujets là un jour. Le contraire serait assez étonnant. Et il se souvenait lui en avoir parlé une fois, le jour de l’équinoxe, quand il l'avait emmenée sur un ancien champ de bataille indien, un peu avant même qu'ils ne soient ensembles... Oui, elle s'en souvenait sûrement. Lui, il n'avait pas oublié. Il était tombé amoureux d'elle cette nuit là. Elle était si jolie sous les étoiles pures et simples du monde des Indiens, qu'il avait senti son cœur basculer. Elle l'avait ensorcelé... Et il ne l'en remercierait jamais assez.

Some just fall in love...

7 Septembre 2013

Le jeune femme laissa échapper un rire, se mordant la lèvre inférieure lorsqu'il lui dit de fermer les yeux. Sur ses lèvres fleuri un sourire enfantin, un rien timide. Elle frémit au contact des lèvres de son petit ami contre son épaule nue et encore plus lorsqu'elle le sentit accroché quelque chose à son poignet. Elle aurait voulu ouvrir les yeux, savoir ce que c'était réellement mais elle écoutait. Selena pouvait se montrer obéissante. Ne l'avait-elle montrer pendant si longtemps. Non. Arrêter ses pensées folles qui venaient envahir son esprit. Aèl n'avait rien à faire dans la beauté de l'instant, elle s'offrait tout entière à Dingaan. Son souffle dans sa nuque faisait naitre dans son bas ventre des petits papillons de désir.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, son visage s'illumina. C'était magnifique. Regardant le bracelet sous toute les coutures, elle avait l'impression d'être une gamine au lendemain de Noël. Mais c'était la symbolique plus encore que le bijou qui lui donnait envie de pleurer. Ou de lui sauter dessus et elle préféra la deuxième optique. S'approchant de lui en traitre, elle sauta sur son dos avant de rapidement redescendre et de sauter sur ses lèvres. La fouge avait envahit le coeur de la belle hispanique et essayer de l'arrêter dans ce genre de moment était loin d'être prudent.

Sa main se glissa sous la chemise du châtain pendant que ses lèvres se faisaient plus avides. Qu'il la prenne contre lui et l'amène jusqu'à la chambre, les intensions de la belle était claire. Elle avait envie de lui et sa voix brulante lui glissa à l'oreille, laissant sa langue jouer de sa force. Selena n'en avait pas l'air mais avoir été la petite amie officielle d'Aèl l'avait forcée à apprendre bien des choses pour les petits plaisirs du brun. C'était bien la seule chose que Dingaan ne pouvait pas reprocher à l'ex de sa petite amie. Grâce à lui, il sortait peut-être avec une mineur mais une mineur loin d'être incompétente sur le plan sexuel. C'était toujours ça.

" Fait moi l'amour mon amour. "

Oui, c'était une autre facette de sa petite amie qu'il découvrait. Selena avait un sourire planté sur les lèvres, son coeur battant plus vite que jamais, sa peau aussi brulante que son sang. Elle le voulait, elle voulait être sienne, pour toujours et à jamais. Qu'il soit le seul maitre de son cœur et qu'elle lui appartienne. Elle le pouvait, elle pouvait oublié le fantôme de sa vie passé. Dingaan était un tout qui pouvait devenir la moitié d'un ensemble qu'ils formeraient à deux. Oui. Elle voulait y croire.

7 Septembre 2013

Eh bien... La réaction était plus entière qu'il ne l'avait espéré. Ses bras se fermèrent sur le corps musculeux de la jeune femme, et il rétabli son équilibre habilement, un rire idiot aux lèvres. Il mordit la bouche de la brune, et son épiderme eut un sursaut à son contact soudain. Il ne pouvait pas nier que la situation lui plaisait parfaitement, mais une sale petite voix au fond de sa tête tambourinait des avertissements. Il ne savait même pas s'il pouvait être à la hauteur. Il chassa la voix. Merde à la fin. Dans dix jours, il serait réellement un imbécile estropié. Pour l'instant, il était encore vraiment lui. Autant en profiter pour, sans doute, la dernière fois avant longtemps.

Sa main passa sous le haut de la brunette, et il la fit basculer d'une pression derrière la jambe. Ses bras verrouillèrent sa prise, et son esprit déconnecta lentement du réel. Ses lèvres s'attachèrent à chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre, et la couverture valsa d'un mouvement vif de sa jambe valide. Il ne senti même pas le choc du matelas. Il était bien trop occupé à se perdre dans le tourbillon de ses ses et de ses sentiments. Il se sentait comme un stupide soda trop secoué, prêt à briser ses barrières pour partir dans toutes les directions. Il fit glisser le top de l'hispanique par dessus ses épaules. Pourquoi était elle plus jolie à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle ? Les dieux se payaient sa tête. Il dégrafa le soutiens gorge de la jeune femme, ses yeux naviguant le long de son corps, de son visage à son ventre plat, puis au bracelet tout juste bouclé sur son poignet. Son visage se nicha dans son cou, et sa main longea sa hanche pour s'y fixer. L'odeur de ses cheveux noirs lui faisait tourner la tête. Sa jambe se posa entre les siennes, et sa main droite remonta à sa poitrine. Son cœur battait à lui briser les côtes, mais il ne le sentait presque plus.

L'attache du skinny sauta sans brusquerie, et il sentit sa propre chemise quitter son dos. Les mains de Selena lui faisaient l'effet d'un courant électrique se promenant sur sa peau. Il se déroba doucement à elles, ses propres mains occupées à faire ramper le tissu fin le long des jambes de mannequin de sa petite amie. Le temps ne lui avait jamais paru aussi suspendu et accéléré à la fois de sa vie entière. Son monde tout entier se cristallisait autour d'eux, et il n'avait plus conscience ni d'être en vie, ni de ce que ça pouvait bien signifier. Ses lèvres rencontrèrent le centre de gravité du buste de la brunette, et filèrent leur chemin de retour vers sa gorge tannée. Qu'avait elle demandé déjà ? Qu'il lui fasse l'amour ? Mais il pouvait tellement plus que ça...

Désolée mais...J'ai écrit dessus alors ^^'

7 Septembre 2013

Dans son lit, avec le torse d'Aèl comme cousin, Selena laissait ses ongles tracer le contour des muscles de son petit ami. Son coeur se sera légèrement lorsqu'elle l'entendit murmurer que le blond du film était son personnage préféré. Mais une fois de plus, elle ne releva pas, se contentant de blottir son visage contre ce garçon qui l'avait faisait tant souffrir. On ne contrôle jamais ses sentiments et elle en était la première des victimes. Les accords sourds de Fever Ray retinrent dans la chambre brulante et elle chercha les lèvres de son amant. Il l'embrassa sans vraiment de passion, concentrer sur le film qu'elle lui faisait voir. La brune en aurait presque été jalouse. Xavier Dolan était beau. Xavier Dolan était gay. Ses mains s'approchèrent du sexe du jeune homme mais le film le captivait plus encore que sa petite amie tendue comme un arc. Elle était prête à se laisser faire, à le laisser la posséder et lui faire l'amour. La baiser plutôt.

La musique continuait pendant que les protagonistes tombaient sur le tapis de feuille morte, le talon écarlate de la brune en attrapant une pour ne pas la lâcher. Et le blond qui les regardait sous le sourire d'Aèl. Elle n'aurait jamais dut lui montrer ce film. A aucun moment. Comme elle se voyait dans ses personnages qui lutaient pour l'amour de la même personne. Selena se savait capable de cela pour garder après d'elle l'objet de ses tourments qui l'embrassa une nouvelle fois, toujours aussi distrait.

"Qui m'aime me suive."

Le rire de son petit ami la fit fermer les yeux, retenant ses larmes alors qu'il lançait un tonitruant "C'est trop moi ce mec." Selena sera les dents, sa main qui n'était posée sur le torse du trop beau brun se serrant, agrippant le draps. Comment pouvait-elle s'oublier ainsi. Comme pouvait-elle croire un seul instant quand il lui disait qu'il l'aimait. Elle était capable de tout pour lui et il le savait à la perfection, en jouant comme un parfait marionnettiste. Jamais elle ne pourrait oublier.

Le brun se désintéressa enfin de l'écran pour laisser sa main baladeuse dégrafer le soutien gorge de sa belle alors que l'autre se faisait plus intrépide, filant vers ses cuises qui s'écartèrent sans opposer la moindre résistance. Il perdit sa langue dans la cou de la jeune fille avant que le dos de cette dernière ne se cambre et que de ses lèvres entrouvertes s'échappe un gémissement de plaisir pur. Elle aurait voulu leur intimer le silence. Ne jamais laisser les mains s'approcher encore de sa poitrine ou de son sexe. Mais Aèl savait jouer. Aèl était son poison.

Son coeur entendait les bases alors que sa tête partait en arrière, offerte comme lors d'un sensuel sacrifice à son bourreau. Les rôles changeaient, tournaient de jours en jours. Selena tenait la hache qui petit à petit arrachait la vie du cow boy qui partageait sa vie. Elle entoura ses bras fins autour du cou de cet homme qui pouvait panser ses blessures si seulement elle le laissait faire. Si seulement elle ouvrait son coeur pour l'infinité qu'il lui offrait. Dingaan n'était pas Aèl. Il ne le serait jamais.

Ses lèvres s'entrouvrirent alors qu'il glissait sa main sur sa poitrine. Elle connaissait par coeur la plus petite imperfection de cette peau qu'elle embrassait à pleine bouche. Elle chercha ses lèvres, caressant de ses mains la peau frémissante de son petit ami. Le dos de la brune se cambra alors qu'elle son corps se faisait avide et suppliant. Voilà longtemps que ses mains avaient ôté la chemise du châtain et elle s'abandonna à dessiner les muscles. Elle l'aimait dans toute sa perfection. Et pourtant, elle savait qu'elle ne le méritait pas. Qu'elle serait un poison qui le ferait souffrir, incapable de l'aimer comme elle le devait. L'ombre d'Aèl flotterait toujours sur le couple, où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent. Tant que ce dernier ne l'aurait laissé sortir de sa cage et voler de ses propres ailes, elle serait sa prisonnière.

Son souffle s'était fait plus rapides et de ses lèvres commençaient déjà à s'échapper des gémissements suppliants. Le ventre de la brune se souleva pendant que le pantalon glissait de ses jambes. Son cerveau déconnecta alors que Dingaan embrassa son ventre, sa peau. Elle avait l'impression que la moindre pression qu'il appliquait à son corps était chargée électriquement. Sa peau répondait au moindre effleurement.

" Je t'aime " glissa-t-elle comme un secret précieux au creux de son oreille.

L'embrassant, ses mains s'approchèrent du sexe tendu de son petit ami. Ses doigts rendus habilles par les demandes d'Aèl s'étaient fait plumes de satin. Ses lèvres embrassèrent celle de son petit ami alors qu'elle commençait ses lents mouvements de va et vient. Elle avait envie de lui. Elle voulait s'oublier, lui faire oublier qu'elle ne le méritait pas. Qu'elle ne le mériterait jamais.

7 Septembre 2013

Sa mâchoire se contracta doucement, ses dents serrées lui donnant la sensation de mordre le vide. Un soupir réchauffa l'épaule de Selena, et il glissa ses mains sur les hanches de la jeune fille. Le stress envoyait des éclairs le long de sa colonne vertébrale, et sa jambe envoyait à son cerveau un signal d'alarme désespéré. Il sentait sa peau se craqueler au contact du drap, et l'ignorait avec superbe. Ce n'était vraiment pas le moment, aussi les handicaps pouvaient bien aller voir ailleurs s'il y était.

Il ignorait où étaient passés les vêtements, qui avait ôté quoi à l'autre, et il réalisa que sa tête lui tournait violemment. Ses mains se promenaient nerveusement sur la peau brune, et son corps dirigeait tout seul. Les doigts liés, le corps lié, il se laissait aller à l'étreinte de sa petite ami. Ses reins le faisaient souffrir, mais il ne les écoutait plus. Il savait qu'il souffrirait des heures ensuite, mais il refusait de se raisonner. Ses hanches imprimaient un rythme passionné à la jeune femme, et ses yeux turquoises détaillaient leurs vis à vis bruns. Il voyait dans ses yeux tous ses sentiments contradictoires, ses doutes, le manque de confiance. Ses doigts se resserrèrent sur ceux de Selena, et il posa sa respiration, seulement occupé à laisser ses instincts le mener par le bout du nez, son regard plongé dans celui de cette fille qui l'avait tourneboulé.

Il n'avait jamais voulu de petite amie. Et pourtant il était là à se perdre en elle, ébloui par ses yeux mal assurés et peinés. Il était là à l'aimer de tout son être, au point parfois de n'en plus dormir tant la jalousie le rongeait de l'intérieur, tant il avait du mal à ne pas craquer et tout envoyer valser autour de lui. Elle gelait son sang dans une autre dimension, elle avait dompté l'animal qu'il était sans même essayer de le faire. Ses lèvres se posèrent sur le cou palpitant de la brunette, et il accentua ses mouvements graduellement, perdu dans l'odeur de ses cheveux et les sensations que sa peau faisait envoyer à son cerveau. Ses bras enveloppèrent le buste de l'étudiante, et il sourit contre son oreille, l'âme dans les nuages. Je t'aime..aussi. Ma Lena... Il ne voulait pas savoir ce qu'elle lui avait fait. Il s'en moquait bien après tout. Dans un an, deux ans, il ne serait peut être même plus près d'elle. Pourquoi se prendre la tête ? Ses dents se serrèrent, et il se laissa aller de côté avant d'avoir créé une catastrophe. Le plafond vibrait, sa jambe avait à nouveau perdu sa sensibilité, mais qu'importe ? Tant qu'elle respirait près de lui, rien de tout cela n'était important. Ce n'était que le Reste. Le néant extérieur.

Sing along !

7 Septembre 2013

" Vous savez, chaque jour je me haïs un peu plus. Je me dis que je devrais le quitter, qu'il devrait mettre fin à notre relation. Aèl se dresse entre nous à chaque fois que les choses se corsent. Comme s'il avait besoin de ça avec sa jambe. Je me déteste, je me sens tellement coupable de lui faire vivre ça. Vous connaissez cette sensation ? Être en couple mais se sentir mal dans ses bras. La culpabilité fait encore plus mal qu'être amoureuse de lui. Je me dis que finalement je ne suis qu'une idiote. Qu'une garce. Je les ai toujours méprisée mais finalement je ne suis pas meilleure qu'elle. Je suis même pire. Même Lydia n'a jamais fait ça à Mathieu. Je n'arrive pas à le sortir de ma vie, quoi que j'essaye. Dingaan souffre à cause de moi. Comment je peux me permettre de lui faire ça, je ne suis rien. Il fait tout les efforts du monde pour me rendre heureuse et je le remercie comment ? En allant voir Aèl. En allant faire ma pute. Oui. Parfaitement. Je sais que j'ai un langage cru et qu'en temps normal je ne parle pas comme ça mais c'est réellement ce que je pense. Je suis sa traînée et je suis capable de faire tout ce qu'il veut. Tous les souvenirs sont gravés dans ma mémoire et je ne parviens à les oublier. J'aimerais trouvé un moyen de tout oublié, de me réveiller un matin aussi vierge qu'aux premiers jours. Pouvoir l'offrir à Dingaan. Mais non. Je suis une garce. "

Les larmes coulaient sur le visage de la jeune espagnole sans parvenir à s'arrêter. Elle se sentait si mal. La psychologue la regardait, essayant de rester digne. Mais cette histoire la poussait elle aussi aux sanglots, bien que jamais elle ne craquerait devant Selena. Elle devait trouver un moyen de l'aider. Mais qu'importe ce que disait la jeune femme. Elle n'était certainement pas prête à être aidée.

Ses mains agrippaient les draps pendant que de ses lèvres s'échappaient des gémissement de plaisirs. Il la guidait jusqu'au paradis elle qui n'y avait pas sa place. Selena était croyante depuis bien longtemps mais pourtant, jamais ses parents ne lui avaient apprit que le sexe était la pire des choses. Par contre, l'adultère lui, n'était pas pardonné par Dieu. Pour ce qu'elle en avait à faire. Seule la gourmette de son baptême était encore à son poignet. Elle se cambrait, elle inspirait avec difficulté. Le sentir au plus profond d'elle-même avait quelque chose de terrifiant et de terriblement agréable. Elle l'aimait. Oui elle l'aimait de tout son corps, de toute son âme. Cette petite ombre qui la hantait, elle devait la tuer dans l'oeuf mais elle n'arrivait à relever cette arme qu'elle avait dans la main. Elle n'arrivait à faire taire les paroles qui vivaient dans ses pensées, à faire ce fermer pour de bon les yeux bleus aussi terrible que le ciel sans nuage qu'ils s'étaient amusé à regarder, sa tête sur son torse dans ce champs où ils avaient pour la première fois fait l'amour. Quand elle s'était offerte à lui alors que ce n'était que le début de leur relation. Il s'était échiné à l'avoir.

Selena ferma les yeux, se laissant porter par les mouvements de bassin de son petit ami. Elle devait arrêter de penser à ça et se concentrer sur l'instant seulement. Elle sentait la chaleur monter dans sa chair, ses gémissements virant vers les aigus alors qu'il accélérait le mouvement. Elle se sentait aimé avec Dingaan. Elle devait essayer, détruire ses anciens sentiments pour son bourreau et se concentrer sur cet ange qui lui faisait s'approcher de sa demeure éternelle.

Selena hurla plus fort à l'instant même où elle s'envola, ou sa tête retomba dans le cousin et que sa gorge brune se dévoilait plus que jamais. Ses cuisses s'étaient écartées, son bas ventre s'était soulevé pour se rapprocher de celui de son petit ami. Elle ouvrit les yeux, s'oubliant dans ce regard qui la faisait se noyer. Oui. Elle touchait le 7ème ciel avec cet homme qu'elle aimait. Et qui lui le disait sans aucun mensonge sous entendu.

Elle se leva, totalement nue et récupéra sa nuisette aussi sombre que ses cheveux. Avec un sourire, elle embrassa Dingaan pendant que la soie glissait sur leur peau, caresse aussi douce qu'une plume de cygne noir. Elle aurait pu rester là pendant des heures, se blottir dans les bras de son petit ami pour l’éternité. Ne jamais quitter ce lit et cet homme.

" On va manger mon ange ? "

7 Septembre 2013

Le matelas tanguait, et le plafond avait des ondulations d'océan. Il plissa les yeux, la tête lourde, et tenta de forcer ses yeux à faire une mise au point. Au même moment, il sentit la chaleur de sa petite amie quitter sa peau, et il se tourna vers elle trop vite, arrachant à sa gorge un sifflement furieux. Une douleur remonta le long de sa colonne vertébrale, et il se força à empêcher sa respiration de changer. En gros, cinq secondes de discrète souffrance et il avait reprit le contrôle. Ses doigts tentèrent de retenir la brune, mais elle lui échappa comme elle s'entêtait à le faire en tout, et il soupira. Elle aurait bien pu le rendre fou, s'il n'était pas solide. Mais il l'aimait, elle était son monde, du moins pour le moment. Malgré tout, il sentait que l'appel des montagnes commençait à se faire insistant.

Il roula hors des couvertures, et se redressa sans la lâcher des yeux, encore émerveillé qu'elle soit sa petite amie. Dans les instants comme celui là, elle effaçait Aèl, la colère, la douleur, la peur, les montagnes. Oui...Même si j'aurais préféré rester à comater avec toi, je suppose que les draps ça ne nourri pas ! Il croisa les yeux noirs de la jeune femme, et un petit sourire espiègle étira ses lèvres un instant. Il se vengerai de cet abandon cruel plus tard, pour le moment il fallait qu'il parvienne à se rhabiller sans s'infliger d'atroces souffrances. Mais franchement, très sincèrement même, il avait vaincu pire. Il rassembla sa volonté, et remit ses vêtements sans un bruit.

Ses bras entourèrent la taille de la jolie brunette, et il souffla sur son cou. Tu veux un coup de main mon amour ? Il y avait toujours quelque chose à faire dans une maison, pas vrai ? Il le savait bien, à force de vivre dans un ranch. Il embrassa la nuque de sa moitié, et se laissa aller à son odeur douce et apaisante. Il ne savait pas jusqu'où ils iraient, mais il savait qu'il l'aimerait toujours. C'était une putain d'évidence.