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 Maria

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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Maria   Maria Icon_minitimeDim 7 Avr - 15:37

Marie de Medici
TW : relation adultère, relation sexuelle de mineur, torture physique et graphique, sang
Nom
C'est sous l'égide de la puissance florencienne qu'elle est née. Fille de Medici, pour ce que ça vaut. Marie n'est nullement fière de ce qui roule dans ses veines. Ce nom de famille la lie aux Le Noir et c'est bien là l'apanage de ses idéaux.  C'est de sa grand mère que l'enfant fut la plus proche. De sa grande mère qu'elle apprit tout. Medici. Colonna. Nombreux sont les grands noms de son lignage. Ils lui ouvrent des portes sans pour autant avoir d'importance. Ils fleurent le pouvoir. Mais c'est de la puissance qu'elle se pare.

Prénom
Quel autre prénom aurait pu décorer celui de la belle que le Marie de la Sainte Vierge, femme priée parmi toute par sa propre mère comme une idole. Elle y réponds, même lorsqu'il est coloré du ton chantant de son arrière grand mère et du a qu'elle veut toujours y joindre. Certain jurait que c'était un hommage à la plus vieille des Medici quand Marie sait parfaitement qu'Agnes seule eu choisit son prénom. Comme beaucoup trop de choses, de la robe blanche de son baptême à la petite croix qui, aujourd'hui encore, pends entre ses seins.

Naissance
C'est au  1 Novembre 1902 que Marie a poussé son premier cri. Jour de la Toussaint, alors que tous revêtait le noir qu'il convient d'offrir aux morts quand on se rend dans un cimetière, elle empêcha sa mère de pleurer pour ses ancêtres mais elle la fit hurler pour son futur. Marie se dévoile dans une nuit sans lune, sous le signe du scorpion. Les étoiles lui garantissaient déjà un futur brulant, de cette même flamme qui ne la quitte pas et qui garde ses futurs. Elle pique Marie. Elle pique et elle consume.
Parents
Qui ne connait la filiation de la jeune femme. Dernière née de Lorenzo de Medici et Agnès Colonna, suivant son frère comme elle le ferait tout son début de vie. De la fratrie, elle fût préférée du père et aimée de la mère. Elle n'est pas née dans l'amour mais elle y grandit. Sa famille parait si belle et si forte vue de l'extérieur. Les mensonges lui ont été inculqué dès le plus jeune âge quand c'est dans un environnement dysfonctionnels qu'elle s'épanouit. Heureusement restait Nolwenn Le Noir, sa grand mère, sa tendre protectrice qui lui offrit une mère de substitution en la présence de Maeve. Elle ne le dira jamais, certainement pas devant sa propre génitrice.

Nature du sang
Marie a le sang pur. Elle a même le sang bleu et sa mère lui a soufflé, encore et encore à l'oreille que son héritage carmin était ce qu'elle avait de plus cher et de plus précieux. Un bien a chérir et à proteger, jusqu'à la mort s'il le faut. Elle n'en croit pas un mot quand, durant les rituels des druides, elle a compris que le sang coulait de la même manière, qu'importe les veines dont il sortait. Alors oui, Marie a le sang pur. Mais pour combien de temps quand c'est à celui de dizaines de bretonnes qu'il s'est lié.

Situation matrimoniale
On en attend d'une demoiselle de sa condition. Une belle jeune femme, bien sous tout rapport. Le menton haut, le sourire affable. Bien éduquée, elle qui grandit au milieu des Le Noir. Bien mise également, pour offrir la prestance de son nom et la beauté de sa génitrice.  Jeune promise idéale, qu'on imaginera docile, Marie est pourtant toujours célibataire. Elle sait que son destin se joue dès à présent. Son père et sa mère se battant le nom de son futur prétendant. Jamais prétendante, cela va de soit. Son cœur bat pourtant pour les corps, quelqu'il soit. L'amour se gave de passion et de flamme. L'amour offre des rituels qui se fichent si d'homme ou de femme elle repend la semence. Elle sait choisir, avec soin, ceux qu'elles guident dans sa chambre.

Occupation
Parce que Marie ne souhaitait faire comme sa mère et n'offrir que bénévolat en s'occupant des enfants, elle s'implique dans la mafia de son cher papà . Elle est croupière à l'Antre des Naufragées, responsable des jeux d'argent, lui permettant de voir les grands noms, de côtoyer sa marraine et surtout d'interdire l'accès aux tables à ceux dont elle sait les poches vides. Elle écrit également, pour le plaisir, quelque article. Si son nom n'était Medici, nul doute qu'elle serait journaliste pour le Cri de la Gargouille. Mais son nom, s'il lui ouvre le monde, lui ferme quelque petite porte.
Scolarité
Comme ses parents et ses grands parents avant elle, c'est à Beaubaton que s'est rendu Marie un beau jour de Juillet. Devant le portrait de Melusine, elle s'est inclinée, ses yeux verts fixés sur la belle sorcière, sur la puissance qui, même à travers son tableau, brûlait encore. Elle a rejoint la faction de l'aurore, elle qu'on voyait déjà plus sage que les hommes grandioses de sa famille. Elle s'est épanouie entre les règles strictes du club de monte magique et celles, plus souples et à l'écoute de celui de botanique, passionnée par les plantes depuis qu'elle découvrit le jardin d'hivers de sa mère un beau matin d'automne, alors que la nature se muait lentement dans le silence.

Composition baguette
Marie, contrairement à son frère, n'eut baguette de l'ancien temps, arbre déraciné pour le bonheur de la famille Colonna. C'est la main perdue dans celle de son père qu'elle se rendit au magasin et sous la fougue du chêne blanc que ses cheveux se sont dressés. Un crin de licorne s'y oublie, présageant de grande choses. Elle aime sa baguette plus que tout. Son manche gravée de rune druidique, sa force et sa fidélité. Elle en aime la puissance, la douceur un rien cruelle. Etrangement, sa baguette se part des même couleurs que celles d'Agnes, comme si, en un cri du coeur, la magie voulait se dévoiler de sa mère, filiation directe avec celle de Rome.

Patronus
Marie avait quinze ans quand son monde explosa pour la première fois. Quand les larmes déchirèrent son doux visage. Elle n'eut de fait que de lutter contre la peur depuis, que de devenir plus forte, plus capable. Elle était en septième année quand elle découvrit la possibilité de se protéger, d'offrir compagnon à son être tout entier. C'est aux souvenirs de sa famille, de ces sœurs en Bretagne qu'elle a apprit à dessiner un patronus. Que le magnifique pur sang s'est dressé dans les airs. Il a changé de forme, une fois, pour rapidement revenir à l'étalon aux crins immenses.

Epouvantard
Il y eut bien des choses qui marquèrent Marie de leurs violences. Ses premiers rituels avec les druides, quand elle n'était pas réellement prête. Ses premières menstrues, quand elle était déchirée entre le péché d'Eve et la puissance de sa féminité. Mais, quand se dévoile l'épouvantard du grenier, c'est des yeux d'un bleu étincelant qui la toisent sans chaleur. Des yeux qu'elle a déjà vu, qu'elle sait connaitre; Qu'elle tente de deviner, dont elle tente de percer le secret. Elle sait seulement qu'ils la terrifient. Que son coeur se met à battre fort, trop fort. Et qu'elle entend un horrible cri, le sien. Celui qu'elle a poussé à Vaut le Vicompte alors que son esprit a supprimé tout souvenir du moment. Tous sauf un. Ces iris dont elle ne perçoit que la violence, que l'ire meurtrière. Jamais personne ne l'a regardé comme ça.

Amortentia
Elle a les yeux dans les vagues quand elle sent les odeurs de toute sa vie, ces petites madeleines de Proust qui ne la quittent pas. Quand, penché au dessus de la potion, c'est de l'eau salé et du vent breton qu'elle se gave. Tranché par le parfum, si capiteux, de son père. Par le jardin d'hivers de sa mère, où cette dernière et elle se sont enfermées, pour les rares moments qu'elles ont partagé. Il y a le fumet des galettes encore dorées que faisaient cuire l'elfe des Le Noir. Il y a l'encens de la nona romaine, qui a bercé ses instants. Puis, plus encore, il y a l'odeur fumée, humide, de la forêt. Celle qui emplie les poumons alors que la main se pose dans l'herbe, caresse la mousse. Son parfum préféré, d'entre tous.

Particularité Magique
Les Colonna ont joué avec le feu, trop souvent, de manière trop régulières. C'est par le sang et les manipulations qu'est née Marie et c'est sous l'égide d'un Dieu unique qu'elle a grandit. Apollon foulait de ses éclats le berceau de l'enfant et s'est perdue entre les temps que Marie vit le jour. Les fils des Moires lui paraissent, parfois, alors qu'elle a le cœur qui bat trop vite. On l'a diagnostiquée épileptique sans jamais croire ce qu'elle offrait après avoir perdu connaissance. Marie ne se rappelle que très vaguement de ses visions, ne se souvient que des impressions et des appréhensions. Les druides, petit à petit, parviennent à la mener sur un chemin plus fin, plus tangible. Marie se guide à son instinct, quand elle comprends que ce n'est une malédiction qui l'emprisonne mais bien un don.

Clotho


Les apparences se doivent d'être trompeuses. Marie, dans le palais des dupes où elle est née, a observé. Elle a vu les alliances se faire et se défaire, les sentiments se créer et s'effondrer. Elle a vu son père, parangon de force trop faible. Elle a vu sa mère, maitresse de faiblesse trop forte. Puis elle a vu Alessandro, celui qui fut le plus étrange à appréhender. Celui dont les réactions ne sont identiques à celles des autres.

Marie fut un bébé calme. Elle ne pleurait que trop peu, elle regardait de ces grands yeux vert le monde qui l'entourait comme si elle le redécouvrait pour la première fois, encore et encore. Elle fut également un bébé malade, ses crises d'épilepsie trop nombreuses l'offrant au centre de l'attention de tous. Elle fut un bébé étrange, qu'on couvait trop, pour lequel on était terrifié. C'est qu'on cru, à de trop nombreuses reprises, qu'elle ne passerait pas la dizaine. Puis l'adolescence. Puis... La santé se révéla pourtant de fer quand l'enveloppe était de sucre. Marie est trop mince. Trop petite. Pas assez plantureuse pour l'Italie. Pas assez alimentée pour les nonas. On craignait, à chaque seconde. Qu'elle se brise quelque chose. Qu'elle perde pied à chaque instant. Qu'elle tombe au sol, encore.

Elle en a gardé un regard perçant sur le monde. Une empathie offerte à mauvais escient pour les autres. Car si Marie se montre aussi glaciale que sa génitrice, elle n'en demeure pas terriblement fidèle aux siens. L'égoïsme s'arrête là où commence la famille. Famille plus petite que ce que son père hurle à tout va : lui, Agnès, Alessandro. Maeve. Les noms sont si peu nombreux.

Des vices elle se fait étrangère quand seules luxuria et superbia se sont cachés en son sein. De la gourmandise, elle se fait l'étrangère. Appétits de moineau, impossibilité pour le corps de se gaver. L'alcool a bien trop ravagé les siens, bien trop fait couler de sang dans sa famille. Le vice est battu sur les chairs assassinées. Qu'offrir à l'envie quand elle a déjà tout ? Quand les Medici se goinfrent et que les Le Noir sont superbes ? Quand elle n'est que le parfait miroir de ce que les familles ont de meilleurs ? Quand jamais elle ne fut refusée au panthéon de leur gloire ? Elle n'est plus jalouse. Alessandro eu l'amour de leur mère, pour toujours. L'envier, aujourd'hui, sera stupide. Autre mère fut trouvée, plus jeune, plus complice également. Nolween en première, en héritière. Puis Maeve en seconde, en marraine sur un chemin tortueux où les talons ne s'enfoncent nullement dans la terre meuble. Paresse et avarice se sont melées, trouvées et jetées. Elle n'a besoin de baisser la tête quand on les évoque. La colère fut le vice de son père.

Mais des géniteurs elle prit deux défauts. Luxure et orgueil. Celui de la mère et celle du père.



Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Si Marie écoutait sa famille, elle verrait les moldus comme de pauvre enfants, des croyants dénués de magie, incapable de comprendre ce que sont les puissants. Mais Marie n'écoute plus les siens depuis bien longtemps. Ses oreilles se pretent à tous les échos et de décision elle ne s'est pas encore faite raison. Elle ne pense rien des moldus car elle ne les fréquente jamais. Les catins de son père sont si lointaine. Les pauvres ères de sa mère ne sont que des badauds qui passent dans son existence. Marie s'est offerte toute entière à plus grand et elle laisse aux autres le sont de prendre les décisions. De toute manière, quand viendra le moment de se positionner, elle devra le faire; mais pour l'heure, le silence lui convient mieux. Car c'est du silence qu'on tire les lignes fines du contrôle.

Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ?  La famille royale. Quelle vaste blague. La royauté est un mythe, un rêve auprès duquel ne court que les imbéciles; La puissance vaut plus que toutes les couronnes. Marie s'amuse à écouter sa mère gronder que son sang est bleu quand les Colonna se sont parjurés pour un peu d'argent. Marie sait que ses parents rêveraient de la voir mariée à un De Valoys tout comme elle sait que jamais la bourgeoisie ne lira son sang aux roix. Tant mieux. Elle n'aimerait la couronne quand c'est de celle des druides dont elle aime à ceindre son front. En public, jamais elle ne dira le moindre mot contre ceux qui vivent dans leur palais d'argent. En privé.... oh en privée elle se fera moqueuse, la voix acide. Les privilèges ne viennent du sang mais bien des actes. Et si les Le Noir se font protecteurs de la couronne, elle est bien batarde de leur sang quand elle les observe sans même frémir. Marie n'interviendra pas pour la famille royale. Egoïsme en étendard, caché sous un vernis immaculé.

L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Les sangs purs persuadés d'être supérieur, eugénisme stupide que les parents ont embrassé en quelque seconde. Les esprits faibles qui deviennent fanatiques, qui se déchirent pour un peu de pouvoir en croyant défendre des idéaux faux. Tarek est loin d'être un idiot mais c'est un verre de vin à la main que Marie les observe. Elle est des réunions, car il faut bien que la Bretagne envoie une autre ressortissante. Elle est des réunions mais ce n'est pour hurler son élégance, simplement pour montrer son beau visage à des esprits faibles et observer. Juger.Prendre des informations. Car l'information est le pouvoir.... et ils sont bien trop peu nombreux à le savoir.
Pseudo & pronom écrire ici. Faceclaim écrire ici. Crédit écrire ici qui a créé votre avatar. Comment as tu trouvé le forum écrire ici. Souhait en cas de départ si vous quittez le forum, dites nous ce que vous souhaitez qu'il advienne de votre personnage.
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Dernière édition par Lydia V. Johanson le Mer 24 Avr - 21:28, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Maria   Maria Icon_minitimeLun 15 Avr - 13:19

Scolarité
Comme ses parents et ses grands parents avant elle, c'est à Beaubaton que s'est rendu Marie un beau jour de Juillet. Devant le portrait de Melusine, elle s'est inclinée, ses yeux verts fixés sur la belle sorcière, sur la puissance qui, même à travers son tableau, brûlait encore. Elle a rejoint la faction de l'aurore, elle qu'on voyait déjà plus sage que les hommes grandioses de sa famille. Elle s'est épanouie entre les règles strictes du club de monte magique et celles, plus souples et à l'écoute de celui de botanique, passionnée par les plantes depuis qu'elle découvrit le jardin d'hivers de sa mère un beau matin d'automne, alors que la nature se muait lentement dans le silence.

Composition baguette
Marie, contrairement à son frère, n'eut baguette de l'ancien temps, arbre déraciné pour le bonheur de la famille Colonna. C'est la main perdue dans celle de son père qu'elle se rendit au magasin et sous la fougue du chêne blanc que ses cheveux se sont dressés. Un crin de licorne s'y oublie, présageant de grande choses. Elle aime sa baguette plus que tout. Son manche gravée de rune druidique, sa force et sa fidélité. Elle en aime la puissance, la douceur un rien cruelle. Etrangement, sa baguette se part des même couleurs que celles d'Agnes, comme si, en un cri du cœur, la magie voulait se dévoiler de sa mère, filiation directe avec celle de Rome.

Patronus
Marie avait quinze ans quand son monde explosa pour la première fois. Quand les larmes déchirèrent son doux visage. Elle n'eut de fait que de lutter contre la peur depuis, que de devenir plus forte, plus capable. Elle était en septième année quand elle découvrit la possibilité de se protéger, d'offrir compagnon à son être tout entier. C'est aux souvenirs de sa famille, de ces sœurs en Bretagne qu'elle a apprit à dessiner un patronus. Que le magnifique pur sang s'est dressé dans les airs. Il a changé de forme, une fois, pour rapidement revenir à l'étalon aux crins immenses.

Epouvantard
Il y eut bien des choses qui marquèrent Marie de leurs violences. Ses premiers rituels avec les druides, quand elle n'était pas réellement prête. Ses premières menstrues, quand elle était déchirée entre le péché d'Eve et la puissance de sa féminité. Mais, quand se dévoile l'épouvantard du grenier, c'est des yeux d'un bleu étincelant qui la toisent sans chaleur. Des yeux qu'elle a déjà vu, qu'elle sait connaitre; Qu'elle tente de deviner, dont elle tente de percer le secret. Elle sait seulement qu'ils la terrifient. Que son coeur se met à battre fort, trop fort. Et qu'elle entend un horrible cri, le sien. Celui qu'elle a poussé à Vaut le Vicompte alors que son esprit a supprimé tout souvenir du moment. Tous sauf un. Ces iris dont elle ne perçoit que la violence, que l'ire meurtrière. Jamais personne ne l'a regardé comme ça. Elle sait que cette personne doit être responsable de son amnésie. Elle ne cherche pourtant guère à le retrouver. Trop terrifiée de mourir.

Amortentia
Elle a les yeux dans les vagues quand elle sent les odeurs de toute sa vie, ces petites madeleines de Proust qui ne la quittent pas. Quand, penché au dessus de la potion, c'est de l'eau salé et du vent breton qu'elle se gave. Tranché par le parfum, si capiteux, de son père. Par le jardin d'hivers de sa mère, où cette dernière et elle se sont enfermées, pour les rares moments qu'elles ont partagé. Il y a le fumet des galettes encore dorées que faisaient cuire l'elfe des Le Noir. Il y a l'encens de la nona romaine, qui a bercé sa jeunesse. Puis, plus encore, il y a l'odeur fumée, humide, de la forêt. Celle qui emplie les poumons alors que la main se pose dans l'herbe, caresse la mousse. Son parfum préféré, d'entre tous.

Particularité Magique
Les Colonna ont joué avec le feu, trop souvent, de manière trop régulières. C'est par le sang et les manipulations qu'est née Marie et c'est sous l'égide d'un Dieu unique qu'elle a grandit. Apollon foulait de ses éclats le berceau de l'enfant et s'est perdue entre les temps que Marie vit le jour. Les fils des Moires lui paraissent, parfois, alors qu'elle a le cœur qui bat trop vite. On l'a diagnostiquée épileptique sans jamais croire ce qu'elle offrait après avoir perdu connaissance. Marie ne se rappelle que très vaguement de ses visions, ne se souvient que des impressions et des appréhensions. Les druides, petit à petit, parviennent à la mener sur un chemin plus fin, plus tangible. Marie se guide à son instinct, quand elle comprends que ce n'est une malédiction qui l'emprisonne mais bien un don. Celui de la double vue, qu'elle ne parvient même à comprendre. Seule la nona, folle, de sa mère a vu derrière les yeux de la petite fille, un destin grandiose.
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MessageSujet: Re: Maria   Maria Icon_minitimeLun 29 Avr - 21:23

Marie de Medici
TW : relation adultère, relation sexuelle de mineur, torture physique et graphique, sang
Nom
C'est sous l'égide de la puissance florencienne qu'elle est née. Fille de Medici, pour ce que ça vaut. Marie n'est nullement fière de ce qui roule dans ses veines. Ce nom de famille la lie aux Le Noir et c'est bien là l'apanage de ses idéaux.  C'est de sa grand mère que l'enfant fut la plus proche. De sa grande mère qu'elle apprit tout. Medici. Colonna. Nombreux sont les grands noms de son lignage. Ils lui ouvrent des portes sans pour autant avoir d'importance. Ils fleurent le pouvoir. Mais c'est de la puissance qu'elle se pare.

Prénom
Quel autre prénom aurait pu décorer celui de la belle que le Marie de la Sainte Vierge, femme priée parmi toute par sa propre mère comme une idole. Elle y réponds, même lorsqu'il est coloré du ton chantant de son arrière grand mère et du a qu'elle veut toujours y joindre. Certain jurait que c'était un hommage à la plus vieille des Medici quand Marie sait parfaitement qu'Agnes seule eu choisit son prénom. Comme beaucoup trop de choses, de la robe blanche de son baptême à la petite croix qui, aujourd'hui encore, pends entre ses seins.

Naissance
C'est au  1 Novembre 1902 que Marie a poussé son premier cri. Jour de la Toussaint, alors que tous revêtait le noir qu'il convient d'offrir aux morts quand on se rend dans un cimetière, elle empêcha sa mère de pleurer pour ses ancêtres mais elle la fit hurler pour son futur. Marie se dévoile dans une nuit sans lune, sous le signe du scorpion. Les étoiles lui garantissaient déjà un futur brulant, de cette même flamme qui ne la quitte pas et qui garde ses futurs. Elle pique Marie. Elle pique et elle consume.
Parents
Qui ne connait la filiation de la jeune femme. Dernière née de Lorenzo de Medici et Agnès Colonna, suivant son frère comme elle le ferait tout son début de vie. De la fratrie, elle fût préférée du père et aimée de la mère. Elle n'est pas née dans l'amour mais elle y grandit. Sa famille parait si belle et si forte vue de l'extérieur. Les mensonges lui ont été inculqué dès le plus jeune âge quand c'est dans un environnement dysfonctionnels qu'elle s'épanouit. Heureusement restait Nolwenn Le Noir, sa grand mère, sa tendre protectrice qui lui offrit une mère de substitution en la présence de Maeve. Elle ne le dira jamais, certainement pas devant sa propre génitrice.

Nature du sang
Marie a le sang pur. Elle a même le sang bleu et sa mère lui a soufflé, encore et encore à l'oreille que son héritage carmin était ce qu'elle avait de plus cher et de plus précieux. Un bien a chérir et à protéger, jusqu'à la mort s'il le faut. Elle n'en croit pas un mot quand, durant les rituels des druides, elle a compris que le sang coulait de la même manière, qu'importe les veines dont il sortait. Alors oui, Marie a le sang pur. Mais pour combien de temps quand c'est à celui de dizaines de bretonnes qu'il s'est lié.

Situation matrimoniale
On en attend d'une demoiselle de sa condition. Une belle jeune femme, bien sous tout rapport. Le menton haut, le sourire affable. Bien éduquée, elle qui grandit au milieu des Le Noir. Bien mise également, pour offrir la prestance de son nom et la beauté de sa génitrice.  Jeune promise idéale, qu'on imaginera docile, Marie est pourtant toujours célibataire. Elle sait que son destin se joue dès à présent. Son père et sa mère se battant le nom de son futur prétendant. Jamais prétendante, cela va de soit. Son cœur bat pourtant pour les corps, quelqu'il soit. L'amour se gave de passion et de flamme. L'amour offre des rituels qui se fichent si d'homme ou de femme elle repend la semence. Elle sait choisir, avec soin, ceux qu'elles guident dans sa chambre.

Occupation
Parce que Marie ne souhaitait faire comme sa mère et n'offrir que bénévolat en s'occupant des enfants, elle s'implique dans la mafia de son cher papà . Elle est croupière à l'Antre des Naufragées, responsable des jeux d'argent, lui permettant de voir les grands noms, de côtoyer sa marraine et surtout d'interdire l'accès aux tables à ceux dont elle sait les poches vides. Elle écrit également, pour le plaisir, quelque article. Si son nom n'était Medici, nul doute qu'elle serait journaliste pour le Cri de la Gargouille. Mais son nom, s'il lui ouvre le monde, lui ferme quelque petite porte.
Scolarité
Comme ses parents et ses grands parents avant elle, c'est à Beaubaton que s'est rendu Marie un beau jour de Juillet. Devant le portrait de Melusine, elle s'est inclinée, ses yeux verts fixés sur la belle sorcière, sur la puissance qui, même à travers son tableau, brûlait encore. Elle a rejoint la faction de l'aurore, elle qu'on voyait déjà plus sage que les hommes grandioses de sa famille. Elle s'est épanouie entre les règles strictes du club de monte magique et celles, plus souples et à l'écoute de celui de botanique, passionnée par les plantes depuis qu'elle découvrit le jardin d'hivers de sa mère un beau matin d'automne, alors que la nature se muait lentement dans le silence.

Composition baguette
Marie, contrairement à son frère, n'eut baguette de l'ancien temps, arbre déraciné pour le bonheur de la famille Colonna. C'est la main perdue dans celle de son père qu'elle se rendit au magasin et sous la fougue du chêne blanc que ses cheveux se sont dressés. Un crin de licorne s'y oublie, présageant de grande choses. Elle aime sa baguette plus que tout. Son manche gravée de rune druidique, sa force et sa fidélité. Elle en aime la puissance, la douceur un rien cruelle. Etrangement, sa baguette se part des même couleurs que celles d'Agnes, comme si, en un cri du cœur, la magie voulait se dévoiler de sa mère, filiation directe avec celle de Rome.

Patronus
Marie avait quinze ans quand son monde explosa pour la première fois. Quand les larmes déchirèrent son doux visage. Elle n'eut de fait que de lutter contre la peur depuis, que de devenir plus forte, plus capable. Elle était en septième année quand elle découvrit la possibilité de se protéger, d'offrir compagnon à son être tout entier. C'est aux souvenirs de sa famille, de ces sœurs en Bretagne qu'elle a apprit à dessiner un patronus. Que le magnifique pur sang s'est dressé dans les airs. Il a changé de forme, une fois, pour rapidement revenir à l'étalon aux crins immenses.

Epouvantard
Il y eut bien des choses qui marquèrent Marie de leurs violences. Ses premiers rituels avec les druides, quand elle n'était pas réellement prête. Ses premières menstrues, quand elle était déchirée entre le péché d'Eve et la puissance de sa féminité. Mais, quand se dévoile l'épouvantard du grenier, c'est des yeux d'un bleu étincelant qui la toisent sans chaleur. Des yeux qu'elle a déjà vu, qu'elle sait connaitre; Qu'elle tente de deviner, dont elle tente de percer le secret. Elle sait seulement qu'ils la terrifient. Que son coeur se met à battre fort, trop fort. Et qu'elle entend un horrible cri, le sien. Celui qu'elle a poussé à Vaut le Vicompte alors que son esprit a supprimé tout souvenir du moment. Tous sauf un. Ces iris dont elle ne perçoit que la violence, que l'ire meurtrière. Jamais personne ne l'a regardé comme ça. Elle sait que cette personne doit être responsable de son amnésie. Elle ne cherche pourtant guère à le retrouver. Trop terrifiée de mourir.

Amortentia
Elle a les yeux dans les vagues quand elle sent les odeurs de toute sa vie, ces petites madeleines de Proust qui ne la quittent pas. Quand, penché au dessus de la potion, c'est de l'eau salé et du vent breton qu'elle se gave. Tranché par le parfum, si capiteux, de son père. Par le jardin d'hivers de sa mère, où cette dernière et elle se sont enfermées, pour les rares moments qu'elles ont partagé. Il y a le fumet des galettes encore dorées que faisaient cuire l'elfe des Le Noir. Il y a l'encens de la nona romaine, qui a bercé sa jeunesse. Puis, plus encore, il y a l'odeur fumée, humide, de la forêt. Celle qui emplie les poumons alors que la main se pose dans l'herbe, caresse la mousse. Son parfum préféré, d'entre tous.

Particularité Magique
Les Colonna ont joué avec le feu, trop souvent, de manière trop régulières. C'est par le sang et les manipulations qu'est née Marie et c'est sous l'égide d'un Dieu unique qu'elle a grandit. Apollon foulait de ses éclats le berceau de l'enfant et s'est perdue entre les temps que Marie vit le jour. Les fils des Moires lui paraissent, parfois, alors qu'elle a le cœur qui bat trop vite. On l'a diagnostiquée épileptique sans jamais croire ce qu'elle offrait après avoir perdu connaissance. Marie ne se rappelle que très vaguement de ses visions, ne se souvient que des impressions et des appréhensions. Les druides, petit à petit, parviennent à la mener sur un chemin plus fin, plus tangible. Marie se guide à son instinct, quand elle comprends que ce n'est une malédiction qui l'emprisonne mais bien un don. Celui de la double vue, qu'elle ne parvient même à comprendre. Seule la nona, folle, de sa mère a vu derrière les yeux de la petite fille, un destin grandiose.

Clotho


Les apparences se doivent d'être trompeuses. Marie, dans le palais des dupes où elle est née, a observé. Elle a vu les alliances se faire et se défaire, les sentiments se créer et s'effondrer. Elle a vu son père, parangon de force trop faible. Elle a vu sa mère, maitresse de faiblesse trop forte. Puis elle a vu Alessandro, celui qui fut le plus étrange à appréhender. Celui dont les réactions ne sont identiques à celles des autres.

Marie fut un bébé calme. Elle ne pleurait que trop peu, elle regardait de ces grands yeux vert le monde qui l'entourait comme si elle le redécouvrait pour la première fois, encore et encore. Elle fut également un bébé malade, ses crises d'épilepsie trop nombreuses l'offrant au centre de l'attention de tous. Elle fut un bébé étrange, qu'on couvait trop, pour lequel on était terrifié. C'est qu'on cru, à de trop nombreuses reprises, qu'elle ne passerait pas la dizaine. Puis l'adolescence. Puis... La santé se révéla pourtant de fer quand l'enveloppe était de sucre. Marie est trop mince. Trop petite. Pas assez plantureuse pour l'Italie. Pas assez alimentée pour les nonas. On craignait, à chaque seconde. Qu'elle se brise quelque chose. Qu'elle perde pied à chaque instant. Qu'elle tombe au sol, encore.

Elle en a gardé un regard perçant sur le monde. Une empathie offerte à mauvais escient pour les autres. Car si Marie se montre aussi glaciale que sa génitrice, elle n'en demeure pas terriblement fidèle aux siens. L'égoïsme s'arrête là où commence la famille. Famille plus petite que ce que son père hurle à tout va : lui, Agnès, Alessandro. Maeve. Les noms sont si peu nombreux.

Des vices elle se fait étrangère quand seules luxuria et superbia se sont cachés en son sein. De la gourmandise, elle se fait l'étrangère. Appétits de moineau, impossibilité pour le corps de se gaver. L'alcool a bien trop ravagé les siens, bien trop fait couler de sang dans sa famille. Le vice est battu sur les chairs assassinées. Qu'offrir à l'envie quand elle a déjà tout ? Quand les Medici se goinfrent et que les Le Noir sont superbes ? Quand elle n'est que le parfait miroir de ce que les familles ont de meilleurs ? Quand jamais elle ne fut refusée au panthéon de leur gloire ? Elle n'est plus jalouse. Alessandro eu l'amour de leur mère, pour toujours. L'envier, aujourd'hui, sera stupide. Autre mère fut trouvée, plus jeune, plus complice également. Nolween en première, en héritière. Puis Maeve en seconde, en marraine sur un chemin tortueux où les talons ne s'enfoncent nullement dans la terre meuble. Paresse et avarice se sont melées, trouvées et jetées. Elle n'a besoin de baisser la tête quand on les évoque. La colère fut le vice de son père.

Mais des géniteurs elle prit deux défauts. Luxure et orgueil. Celui de la mère et celle du père.



Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Si Marie écoutait sa famille, elle verrait les moldus comme de pauvre enfants, des croyants dénués de magie, incapable de comprendre ce que sont les puissants. Mais Marie n'écoute plus les siens depuis bien longtemps. Ses oreilles se pretent à tous les échos et de décision elle ne s'est pas encore faite raison. Elle ne pense rien des moldus car elle ne les fréquente jamais. Les catins de son père sont si lointaine. Les pauvres ères de sa mère ne sont que des badauds qui passent dans son existence. Marie s'est offerte toute entière à plus grand et elle laisse aux autres le sont de prendre les décisions. De toute manière, quand viendra le moment de se positionner, elle devra le faire; mais pour l'heure, le silence lui convient mieux. Car c'est du silence qu'on tire les lignes fines du contrôle.

Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ?  La famille royale. Quelle vaste blague. La royauté est un mythe, un rêve auprès duquel ne court que les imbéciles; La puissance vaut plus que toutes les couronnes. Marie s'amuse à écouter sa mère gronder que son sang est bleu quand les Colonna se sont parjurés pour un peu d'argent. Marie sait que ses parents rêveraient de la voir mariée à un De Valoys tout comme elle sait que jamais la bourgeoisie ne lira son sang aux roix. Tant mieux. Elle n'aimerait la couronne quand c'est de celle des druides dont elle aime à ceindre son front. En public, jamais elle ne dira le moindre mot contre ceux qui vivent dans leur palais d'argent. Plus encore : elle les soutiendra totalement, belle Le Noir, protectrice de ceux qui sont si haut. En privé.... oh en privée elle se fera moqueuse, la voix acide. Les privilèges ne viennent du sang mais bien des actes. Et si les Le Noir se font protecteurs de la couronne, elle est bien batarde de leur sang quand elle les observe sans même frémir. Marie n'interviendra pas pour la famille royale. Egoïsme en étendard, caché sous un vernis immaculé.

L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Les sangs purs persuadés d'être supérieur, eugénisme stupide que les parents ont embrassé en quelque seconde. Les esprits faibles qui deviennent fanatiques, qui se déchirent pour un peu de pouvoir en croyant défendre des idéaux faux. Tarek est loin d'être un idiot mais c'est un verre de vin à la main que Marie les observe. Elle est des réunions, car il faut bien que la Bretagne envoie une autre ressortissante. Elle est des réunions mais ce n'est pour hurler son allégeance, simplement pour montrer son beau visage à des esprits faibles et observer. Juger. Prendre des informations. Car l'information est le pouvoir.... et ils sont bien trop peu nombreux à le savoir.
Pseudo & pronom ambrose, léa Faceclaim ester exposito Crédit avatar par raspberry-panda . Comment as tu trouvé le forum arsène m'a trainé par les fesses  Souhait en cas de départ Marie peut mourir ou devenir un pnj.
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MessageSujet: Re: Maria   Maria Icon_minitimeLun 29 Avr - 21:23


J'irai donc avec toi. Mais tu ne recevras aucun honneur dans cette bataille. En effet, c'est à une femme que le seigneur livrera Sisra.
(Juges 4.9)
01.11.1902 naissance

24.12.1902 baptême, pour la messe de noel. Petite croix et gourmette.

04.02.1903 première crise d'épilepsie.

08.05.1905 don, nona

01.09.1905 depart de Marie pour la bretagne. Elle est incontrôlable, pleure pendant plusieurs jours, réclame sa mère encore et encore

24.12.1907 Marie, alors qu'elle retrouve enfin sa famille pour Noël, fait apparaitre autour de ses parents [uc]. Premier signe de magie, d'autant plus significatif qu'il a lieu pour la naissance du Christ.

01.09.1908 Marie fugue pour retrouver sa mère. C'est frigorifiée, en hypothermie, qu'elle est retrouvée en plein milieu de la forêt bretonne. On ne sait, encore aujourd'hui, comment elle est restée en vie. A partir de ce jour, Marie aura plus de liberté et pourra rejoindre ses parents et son grand frère durant quelque week-end qui se feront de moins en moins nombreux très rapidement.

01.09.1911 Alessandro rentre à Beaubaton. Crise de Marie

21.06.1917 attentat, texte à faire.
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MessageSujet: Re: Maria   Maria Icon_minitimeVen 3 Mai - 22:18

Emile Jacques Rousseau
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Nom
Fils de rien, enfant de personne. Le nom Rousseau n'est suivi de rien, n'est glorifié par aucun ancêtre fameux. La piétaille, le peuple qui se croit un rien plus grand qu'il ne l'est. Le sang n'est pas bleu et c'est dans les mines qui se créent les différences. On n'est pas paysan chez les Rousseau. Non, on a cru aux grands projets, on est parti voir le beau monde. Quelle idiotie. Et si on a le nom d'un philosophe, on sait à peine lire quand on écorche encore bien des mots. On s'arrête sur les lettres et on brule les livres.

Prénom
Il est né à une période où on n'inventait des prénoms. Emile comme le grand père avant lui. Prénom du géniteur en second prénom, Jacques, jacouille qu'on le surnommait à l'école, quand on foutait sur son crâne un bonnet d'âne. Emilie, ça se transforme pas en surnom alors c'est pour ses actes qu'on lui a grimé le barbare après la guerre. Celui qui frappe avant de réfléchir. Celui qu'a plus rien à prouver quand les spectres de la der ne le quittent jamais.

Naissance
Gamin du printemps, fils du mois d'Avril. Emilie poussa ses premiers vagissements de chiard un beau 6 Avril 1892 Trente cinq balais, il en parait dix de plus. On dit que la vie abime les hommes. La vie a massacré Emilie. La guerre lui a ravagé le visage, volé l'âme, troué le cœur.

Parents
Le père n'est personne, un mineur de plus comme la France en comptait tant. Exploité par les grands de ce monde, gagnant péniblement sa croute. Jacques Rousseau, homme sans histoire et sans problèmes. Détestant les problèmes, subissant les histoires. C'est qu'il en a vécu quand Jeanne, son épouse, est une beauté. Une femme que beaucoup d'homme s'arrachèrent et pour laquelle Jacques s'est battu, trop régulièrement. Soignante de métier, aidant des medecins. Morte pendant la guerre, sous les yeux des hommes de sa vie. Laissant le père veuf avec, heureusement, des gamins déjà bien trop adultes.
Ils eurent neuf enfants. Ils n'ont que quatre enfants aujourd'hui. Une fille, au milieu de tout ce gang de morveux. Et des garçons, trop de garçons. Autant d'âme offerte à la Partie, dans le sang de Verdun. On a accolé beaucoup des prénoms de la famille derrière le nom Rousseau sur le Monument aux morts. Emile le fleurit chaque année.

Nature du sang
Un sorcier au milieu d'une famille sans pouvoir. Né moldu selon les belles appellations. Sang de bourbe, selon les connards dont il réduisit la gueule en charpie à trop de reprise. Emile n'a pas fait longtemps à Beaubaton. Deux ans, juste assez pour comprendre qu'il n'était pas fait pour ce joli monde. Parce que l'éducation n'était pas que magique. Parce que leur gueule enfariné, il les regardait avec mépris. Il était né de la glaise. Il en est fier, très fier.

Situation matrimoniale
Emile fut fiancé, juste avant la guerre. Offrant à sa blonde le fait qu'ils se retrouveraient quand il reviendrait, alors qu'il partait la fleur au fusil, parce qu'on lui avait dit que ça ne durerait pas longtemps. Dans la glaise et la boue, il a compris le contraire. Et quand il est revenu, la belle était morte. Appendicite. Les hôpitaux étaient pleins. Elle n'a pas survécu, morte en se tordant de douleur sur un lit d'hôpital. Il n'a pas pris épouse ensuite. Il est tombé amoureux, d'une prostituée qu'il ne se voyait pas d'épouser. Il n'est pas sans coeur, le brutal Emile. Mais à quoi bon aimer et faire une famille quand on fait son métier ?

Occupation
Avant la guerre, il se goinfrait de petit truandage, de bagarre de rue, de recel et d'enlèvement. Puis il s'est engagé, paumé, incapable de choisir. Ca aurait du lui faire du bien. Ca lui a vrillé la cervelle et certain séquelle ne sont pas parti. Mais la guerre a eu l'avantage de lui faire rencontrer Crepus Lestrange. Dix ans qu'il travaille pour les Lestrange, dix ans qu'il fait le sale boulot, qu'il se salit les mains, qu'il ramasse le sang et les cicatrices. Au font, il l'aime son boulot. Il a surtout une fidélité sans faille pour Crepus. Jusqu'à ce que le vieux lui donne un nouveau travail, soit disant parce que le gamin avait fait une connerie. Plus qu'homme de main, on rajoute garde de corps.
Scolarité
C'est à Beaubaton qu'est entré Emile. Faction de l'aurore comme modèle, pour des valeurs qu'il n'a jamais partagé. Encore aujourd'hui, il se demande si Melusine ne s'est pas trompée. Elle savait pourtant. Elle prévoyait ce qu'il aurait pu être si ses poings n'étaient couturé de cicatrice. Il aurait pu être un artiste si la vie n'était si cruelle et le monde si dur. Il n'est resté à Beaubaton que durant deux années, ne prenant guerre le temps de s'attacher à l'école qu'il a de toute manière immédiatement détestée. Les cols blancs n'avaient pas le menton assez couvert de sang. Il s'est fait exclure et n'en a pas le moindre remord.

Composition baguette
La baguette choisit son sorcier, c'est Ollivander qui le dit au jeune Harry Potter. Quelle est sa composition, ce qui est en son cœur, sa taille, y avez vous apporté des modifications esthétiques ? En France et dans l'ouest de l'Europe c'est chez Cosme Acajor, célèbre fabricant français que l'on se fournit. Une page Wikia Harry Potter peut vous aider sur ce point - ce n'est pas obligé de la suivre mais ça peut aider.

Patronus
Seuls les sorciers à l'âme lumineuse peuvent produire un patronus. Certaines personnes en seront à jamais incapable. Merci dans le cas où vous pouvez le faire nous indiquer quel est la forme de celui ci, dans le cas contraire dites nous simplement que vous en êtes incapable. ATTENTION : il s'agit là d'un acte de magie extrêmement avancé, ne prenez pas pour référence Harry Potter où des adolescents sont capables de lancer ce sort.

Epouvantard
La peur, c'est la chose la plus humaine qui soit. Et vous, qu'est ce qui vous fait peur ? Est-ce inavouable ou parfaitement commun ?

Amortentia
L'amortentia est un philtre d'amour. Mais ici, nous vous demanderons quelles sont les odeurs qu'aime votre personnage. Citer en trois ou quatre qu'importe, ça nous permet de cerner ses goûts, sa personnalité.

Particularité Magique
Si vous souhaitez que votre personnage ait une particularité magique, vous pouvez en faire la demande dans ce sujet. Elle devra être validée par le staff, sachez cependant que nous souhaitons simplement nous assurer que vous avez bien compris la particularité qui vous intéresse.


Clotho


Libre à vous de rédiger ou de nous faire un inventaire du caractère de votre personnage, nous aimerions ici les qualités et les défauts de votre personnage. Pour vous aider, nous vous donnons liste si vous en avez besoin.



Que pensez vous des moldus, et du fait que vous soyez obligés de vous cacher d'eux au quotidien ? Merci de nous répondre, en quelques mots, à votre guise.

Quelle est votre opinion sur la famille royale magique de France ? Merci de nous répondre, en quelques mots, à votre guise.

L'Aube Sorcière prend de l'ampleur, et Tarek Shafiq fait très souvent la une des journaux. Que pensez vous de cet homme ? Merci de nous répondre, en quelques mots, à votre guise.
Pseudo & pronom écrire ici. Faceclaim paul anderson Crédit laidzart   Comment as tu trouvé le forum écrire ici. Souhait en cas de départ si vous quittez le forum, dites nous ce que vous souhaitez qu'il advienne de votre personnage.
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