Nom

Qui n'a jamais entendu parler de la noble et puissante famille de Medici ? Italiens dont l'origine remonte à la nuit des temps, enfants de pape et de royauté, on parle d'eux à travers l'histoire de l'Europe, tant sorcière que moldue. Il coule dans leur veine un héritage dont ils se doivent d'être digne, peu importe ce qu'il en coutera. Et s'ils furent autrefois apanage de la haute noblesse, le temps les a rapproché de commerce bien plus sombre, quand le Sud de l'Italie rencontra le Nord. Berceau de la branche née à Venise, ils sont aujourd'hui partout en France. On les dit plus nombreux encore qu'ils ne le sont réellement, en cause la quantité de batard non négligeable que sèment derrière eux les hommes de la famille. C'est que Lorenzo est fier de son patronyme et surtout d'être l'homonyme d'un homme qui marqua l'Histoire. Digne fils de la famille, il en embrasse les mœurs et les habitudes.

Prénom

On a voulu un prénom qui raisonne pour le premier né de la fratrie. Alors on a pioché dans les ancêtres, dans ceux qu'on n'oubliera jamais tant leur vie fût tâchée de sang. Lorenzo fût baptisé quelque mois après sa naissance, dans le saint des saints, par le pape lui-même. C'est que s'ils sont sorciers, ils n'en demeurent pas moins liés à Dieu. Il prit le nom du père en second, Ernesto comme bien le plus précieux, lié à une gourmette d'or, bling bling du Pays brulant.

Naissance

C'est en plein mois d'aout que Lorenzo vit le jour. Lion au ciel coloré, il en a tout du caractère quand il ne s'arrête qu'à la puissance de la symbolique.  Il est né le 12 Aout 1 886, quelque quarante et une année plus tôt.

Parents

Fils Ernesto de Medici et de Nolwenn Le Noir, il est le fruit de l'union entre la Bretagne et son Italie natale. Ses parents ne sont personnes dans le grand échec de la vie et il se plait à louer leur héritage. Sa mère lui a transmis des légendes parfois dangereuses et son père le sang chaud du Sud. Il a pris le pire des deux branches pour le meilleur et le plus dangereux. On dit de Lorenzo qu'il est un italien à l'accent breton et il ne peut le nier. Il est lié à la terre de ces ancêtres, qu'importe les centaines de kilomètres qui les éloignent.

Nature du sang

On est bien né ou on n'est pas Medici. Lorenzo a le sang aussi pur et aussi bleu qu'un noble de la haute et il sait très bien l'offrir en apanage de ses gages. C'est qu'il refuse d'être mêlé à la plèbe, lui l'italien a bien des manières. Il ment, un peu, quand c'est du sang bien moins bleu que le sien qu'il fait couler dans les combats clandestins. Il s'entoure de mensonge quand il se perds dans les songes.

Situation matrimoniale

Premier né, fier héritier de la branche principale, Lorenzo ne pouvait échapper au couperet familial. Il se voulait libre, on lui offrit une paire de menotte pour ses dix huit ans sous la forme d'une cruche au minois charmant mais aux envies nombreuses. L'homme est marié, bien contre son gré a celle qui partage sa vie depuis maintenant des années. Elle lui a donné deux enfants, un garçon et une fille. Lui lui a offert mille cornes et des années de mépris. Devoir conjugal mené à bien, il doit pourtant l'avoir à son bras dans les diners mondains, quand bien il ne se gène pas pour la cocufier en public. Agnès Colonna le déteste, et il lui rend bien. Le père plus là pour surveiller le fils, il désire la répudier.

Occupation

Quand Ernesto s'est retiré de la vie politique dans son île privée, il a laissé à sa descendance le choix du nouveau parrain. C'est tout naturellement que Lorenzo s'est imposé dans la grande valse des alliances. Premier né, fils héritier de leur maison, il a pris ses prérogatives sans se défaire de son immense sourire. C'est que Lorenzo est un homme du monde qui aime les soirées mondaines et la noblesse française. Son mariage l'a éloigné de la famille De Valoys mais il a des enfants et il se servira de tous les pions possibles. Il occupe le rôle de parrain de la famille Medici malgré son âge, sachant parfaitement trouver conseil à l'oreille de son père. De façade, car la pègre est toujours illégale, il tient nombre de commerces en France et en Italie, n'offrant rien d'autre que son nom pour ouvrir les portes.

Scolarité

Onze ans quand la lettre arriva. Invitation au papier blanc et à l'écriture stylisée. En Français dans le texte. Heureusement que le père forçait depuis longtemps l'apprentissage de la langue de Molière, préparant les enfants au départ vers la vieille dame. Lorenzo a rejoint la faction du zenith comme son père avant lui. Ceint du jaune solaire des rois, grandeur éloquence et surtout combativité . Il fut loin des études grandioses que le géniteur imaginait pour lui. Car à Beaubaton, Lorenzo fréquenta plus les femmes que les bancs de l'école. Son bagout seul lui valu de continuer, jusqu'à la septième année. Il n'était pas idiot. Seulement un peu feignant et happé par d'autre courbes que celles des lettres sur le papier. Mais il devait finir ses études et il le fit, pour la simple fierté familiale.. Et le carnet d'adresse qu'offrait Beaubaton. Il savait qu'un mariage l'attendait ensuite et il s'oublia avant de devoir choisir l'abstinence. Il les aimait plus vieille que lui, moins sottes.

Composition baguette

Quand Lorenzo poussa la porte de Cosme Acajor, il n'imaginerait que se lierait ce jour un lien plus étroit avec un bout de bois qu'il n'eut avec rien d'autre de toute sa vie. Sa baguette est son tout, comme elle se doit de l'être pour les véritables sorciers. Une extention, un morceau de lui-même qui en offre bien trop quand il ne veut en dire. Bois dérable précurseur des voyages et de l'incapacité du coeur à se poser. vingt cinq centimètres et un cheveux de Vélanes. Indice de son coeur volage ou de son amour des dames. Nul ne le devina mais au sourire qui élargie les lèvres du vendeur, tous aurait dû s'en douter : Lorenzo n'était peut-être pas dédié à de grande chose mais le chaos empruntait la même route que lui.

Patronus

Lorenzo ne fut jamais capable de lancer un patronus. Il n'est pas très bon sorcier, peu inclin à l'apprentissage. C'est l'excuse qu'on offre quand c'est l'attrait d'autre minois qui lui interdirent la magie lumineuse. Il découvrit la magie noire dans les tréfonds de la Sicile, lorsque les gangs apprenaient à se défendre autrement. Si l'Impéro et le Kedevra ont déjà franchit ses lèvres, jamais l'Expecto ne le réussi. Lorenzo ne se définit pas comme un mage noir. Il fut curieux, il apprit mais la cruauté ne lui est qu'étrangère quand la curiosité aurait pu le trainer plus loin encore sur les pentes glissantes.

Epouvantard

Les Medicis n'ont peur que de deux choses ; la perte de leur nom et la perte de la fortune. Si Lorenzo ne craint pour le premier, il se voit privé de tout dans l'horreur d'un épouvantard au relan de FISQ mal placé. Gamin, il était terrifié des abeilles, le souvenir de son chien mordu au nez par un essaim comme une veinule sordide dans son esprit.

Amortentia

La belle langue de l'Italie charrie en son sein mille parfums qu'il n'oubliera jamais. Celui de la Toscane, brûlante. Le fumet d'un limonchelo mille fois dégusté et encore et encore sur les papilles, identiques à celui d'un bon vin rouge à la robe presque d'ébène. Puis il y a l'odeur du combat clandestin, celui qui tache et qui pique, celui qui mêle sang et sueurs celui auquel il participe, sous une autre identité, bien entendu mais dont il aime tant la violence. Il finira par offrir l'odeur des corps après l'amour  quand la chambre doit être aérée et le baiser fugace. Lorenzo est un épicurien, aimant la chair et les chairs.

Particularité Magique

On lui a rentré à grand coup de baguette. Encore. Encore. Et encore. Le ceinturon qui, parfois, rejoignait les ordres. Il devait faire le vide dans son esprit, ne jamais laisser personne s'offrir ses pensées. Plus qu'un visage de marbre, c'est l'occulmentie qui tracta ses doigts épais dans les sillons de l'encéphale. Imperturbable aujourd'hui, Lorenzo est heureux de savoir le faire, oubliera immédiatement comme il a apprit. Il tente de découvrir la legilimentie actuellement mais n'en est qu'au stade de l'apprentissage, refusant que ses disciples lui mentent.