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La réalité est une force. La vie en est une autre
 
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Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
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MessageSujet: event   event Icon_minitimeLun 21 Déc - 20:17

TU NE FAIS PAS CONFIANCE À CE GENRE D'ÉVÈNEMENT. Qu'importe la nature, qu'importe le lieu et qu'importe le nombre d'alliés présents à tes côtés. Tu as appris à ne pas rabaisser la garde, à la maintenir si haute que tu peines à voir par-delà les défenses. Comme dans presque chaque partie de ta vie. Trop te protéger, tant et tant que t'arrives plus à voir ce qui se rapproche ou traîne déjà tout contre les murs de briques froides. Un jour, tu vas abaisser le pont levis et te retrouver devant tant de choses que t'as refoulé que tu n'auras même plus la foi de résister. Tu vas te noyer. Alors tu gardes tout de côté, pour plus tard. Quand ce sera fini. Si ça se fini. Oh Sacrebleu de Seigneur de Merlin de merde, t'espères quand même que tout ça ne durera pas des années. Tu veux pas te réveiller à trente ans avec encore des combats à mener dans le sang et la peur constante. T'aimerais...tu veux...tu ne sais pas. Tes neurones s'emboitent et se percutent telle des gigognes fourbes. Parce que tu veux être heureux. Mais qu'être heureux tu sais pas comment faire concrètement. Alors tu voudrais trouver comment être heureux. Mais pour trouver comment être heureux, il faudrait peut-être annihiler tout ce qui ne te rend pas heureux. Mais annihiler tout ce qui ne te rend pas heureux, ça voudrait dire remettre le couvert des remises en question. Et remettre en question...Ta tête te fait mal. L'aveuglement est parfois bien plus doux que la réalité toquant doucement contre le bois de la porte de l'âme.
Du début à la fin du discours, tes poings ne se sont pas desserrés. Et ta mâchoire, elle se tétanise si fort que tu sentirais tes dents se fissurer. La voix de L'AVERY te renvoie au rire lâché en plein combat. Celui qui a bercé les derniers instants d'Arthur. Ceux qui t'ont rendu orphelin d'un père à peine aimé assez longtemps pour ne jamais être oublié. Tu as surement fait mal à PETE, là, avec ta main gauche qui s'est fait patte bouffée des griffes de colère. Enroulant des phalanges devenues rasoirs contre la paume rassurante du détonant, de cet être messayant de toute sa singularité. Parce que les regards qu'on lui lance de part et d'autres te débectent. Que tu ne comprend surement pas tout. Puis que tu veux pas comprendre. Parce que comprendre, c'est commencer à pardonner. Et tu ne veux pas excuser les gens qui se permettent des jugements hâtifs et à la dérobé. Le silence dans les dents, l'imbécilité dans les yeux. T'es pas à ta place ici. T'es pas anglais. T'es même pas humain. T'es la sorgue menaçant les derniers rayons du jour. T'es le loup à l'orée des bois qui ne voulait pas faire de mal à ce pauvre randonneur. Mais le mal est fait. Le mal sera toujours fait.
Les mots de l'Avery t'agacent, sa présence t'échauffe les côtes, mais ton regard ne cesse de faire la course effrénée. Entre le vautour et le loup pas loin. Entre ce que t'as vu et ce que tu t'efforce de regarder. T'es gêné. T'es perturbé. T'as l'esprit qui vadrouille et qui veut juste être rassuré. Elément peu fréquent. Habitude que tu n'as pas. Tu n'es pas de ceux qui réclament des explications quand ça ne te regarde pas. Mais. Là, tu les veux, tu en veux. Parce que tu ne savais pas. Parce que depuis quand. Parce que comment. Parce que pourquoi. Et pourquoi il ne t'a rien dit ? Est-ce que t'aurais voulu savoir ? Peut-être pas. Mais si, bien sûr que si. T'es venu avec deux objectifs en tête : repérer Poudlard pour pouvoir y faire taire Avery plus facilement, et tâter le terrain pour la cause Ad Veritas. T'avais pas prévu de te retrouver comme un débile à devoir supporter les regards dédaigneux des sorciers trop bons pour vous sur ton mec. T'avais pas prévu de ronger ta gencive à te demander ce qu'il peut bien se tramer entre FAWLEY et CASTIEL. T'avais pas prévu de te retrouver invité à rejoindre ta place, alors que t'as toujours pas encaissé les trucs qui coincent. Tu serres légèrement la main de PETE avant de la lâcher pour lui signaler que tu t'éloignes cinq secondes, que tu reviens, que tu n'es jamais loin.

Tes pas sont glypes sur le sol de pierre que tu traces comme on tire un trait sur les questions jamais posées. Tu traces, tu contournes les silhouettes connues et celles détestées. CASTIEL. Tu tends ta main pour le rattraper quand il te tourne le dos pour rejoindre sa place. Poigne que t'aurais voulu plus douce, moins toi. " eh. " ta vision s'empare de sa silhouette. Celle du loup. Celle du sauvé. Séraphin que tu sens t'échapper quand l'odeur d'Abel s'immisce entre vous. C'est donc ça que ça fait..., pensée fugace quand tu te rappelle l'éclat furtif dans le regard de l'ange au moment où il est entré dans la caravane, au lendemain de la pleine lune. Quand vos corps épuisés ne réclamaient qu'un peu de repos. Que les fantômes sensoriels de Samhain les ont bousculés d'un peu trop près. Oui, c'est donc ça que ça fait. Putain.
" Faudra qu'on parle, après. " et ta voix elle transpire l'incompréhension cachée derrière les crocs du grand méchant loup. Tu hurles, Belphégor, t'implorerais presque qu'il te ris à la gueule en te disant qu'il t'a bien eu. Que t'es con, quand même. On joue bien trop facilement avec toi, c'est vrai. Tu lui relâches l'avant-bras avant que cela n'attire trop l'intention. Avant que tu ne puisses plus retirer l'odeur de tes sens aux abois.
Tu retrouves ta chaise rapidement, tourne ton visage vers PETE. T'essais de trouver dans ses yeux verts un peu de courage pour pas te casser à l'instant. Mais il est là, alors tu restes. La soirée n'est pas épargnée d'un cygne noir inopiné qui viendrait réitérer éternellement Samhain. Salive acide au fond de ta gorge. T'inspires. Mais trop d'odeurs indésirées se plongent dans tes sens. Et quand les plats se remplissent de viandes cuites à point et grillées, t'as envie de vomir. Tu te renfonces un instant contre le dos de ta chaise, un main contre ton front. Chasser la viande cuite. Chasser Avery plus loin. Chasser l'odeur logée contre les lippes du séraphin. Chasser la colère. Chasser la rage. Chasser les tourbillons amers dans les bronches. Ta main libre cherche celle de PETE. T'as besoin qu'on te raccroche au présent, t'as besoin qu'on te sorte de ta tête et du tourbillon des ce trop plein de tout. Le bruit des couverts et des verres qui se remplissent cognent et résonnent. T'as besoin d'une ancre, t'as besoin de lui. Qu'il te ramène, qu'il te calme, qu'il fasse perler sa magie de PETE. T'as Avery à surveiller et des idées à faire étinceler du bout de ta langue, t'as pas le temps de te noyer.
Tu n'as pas le temps. Alors. Tu te redresses, empoignes un plat de légumes, te sers, n'en propose à personne. Mais c'est vers le verre de vin qu'on t'a servis automatiquement que tes phalanges se précipitent. Au diable.
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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: event   event Icon_minitimeLun 21 Déc - 20:37

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Castiel ne relance pas vraiment la discussion. Est-ce que cela peut seulement t'étonner ? La question n'en était pas vraiment une. Mais tu aimerais tant que là, l'espace de quelque seconde, vous oubliez le sorcier entre vous deux. Que les loups ne soient pas une meute trop éloignée de toi. Que tu puisses... Tes mots restent informulés alors que ta main tremble légèrement. Tu n'en montres rien à Bel. Tu ne dois pas le paniquer. Ne t'a-t-il dit que tout irait bien ? Lui aussi ne t'abandonnera pas. Lui non plus ne t'abandonnera pas. Glyphe de protection pour tout miroir de tes frayeurs. Tu dois lui faire confiance. Mais pourquoi est-ce si dur ? Tu n'as jamais été jaloux. Alors pourquoi aujourd'hui, juste avec lui ? Image spéculaire de ta propre incompréhension. Tu l'aimes peut-être un peu trop fort.

Tu te sens surtout si insignifiant face à lui. Les regards des autres n'en sont que de parfaites réponses. Tu es l'avatar de tout ce qu'ils détestent.

Mais les doigts te rappellent à l'ordre. Bel te fait mal sans le faire exprès de ses ongles enfoncés dans ton derme. Tu l'imagines ailleurs; tu souviens sur un sourire en coin d'autre instant. Pour ne pas lui faire enlever. Surtout pour ne pas relever la tête jusqu'à celui qui parle. Les marques n'ont pas encore cicatrisées. Tes cotes, sur tes soupirs, te font encore mal. Tu es le cygne noir de cette nuit. Tu n'y as pas ta place. Pourtant, ils ne sont que des farauds Que des menteurs, s'imaginant plus grands qu'ils ne le seront jamais. Qu'elles jugent les blondes identiques. Qu'ils plissent le nez les imbéciles en costume. Ce soir, Noël brille. Ce soir, ton pull n'est pas détonnant.

Ton visage se lève finalement plus haut. Tu n'as pas à avoir honte de ce que tu es. Tu es aux côtés de Bel, plus fort que tu ne l'as jamais été. Tu aimes et tu es aimé. Alors qu'ils moquent, qu'ils dédaignent. Que leurs regards ne te touchent jamais. Sacrebleu, ils ne méritent pas même que tu t'arrêtes à leur appréciation. La sorgue pointerait son nez. La lune brillerait. Les étoiles enchanteront votre amour. Que les orgies bacchanales continuent sans toi. Ta présence est un affront que tu hurles sans même le mentir. Jugez pauvre fou. Jugez de votre ignorance.

Car Bel te donne cette force que tu ne savais pas éprouver. Même lorsqu'il part rejoindre Castiel. Même lorsqu'il t'abandonne une seconde. C'est à ce moment que tu lèves les yeux jusqu'à Thyeste. Que tu croises, un instant, le regard du démon.

Ton frisson t'arrache à ta puissance. Cigogne de mauvaises augures au visage de corbeau, le mangemort a apporté la peur dans tes yeux verts.

Mais Bel revient. Mais Bel est toujours là. Ton tremblement s'attenue alors qu'enfin, sa peau retrouve la tienne. Alors que sa main s'assit ton âme. Avec lui, tu ne risques rien, pas vrai ? Alors tu serres, à peine plus fort, pour que son regard tue celui de ton bourreau. Pour que vos yeux se retrouvent, pour que l'instant chasse la terreur. Pour que ton épouvantard ne soit qu'un lointain souvenir devant la beauté de ton petit ami.

(color)Ca va aller Bel...

Tes doigts, du creux du pouce, viennent s'offrirent en ronde bancale sur la peau. Ils tournent, massent la chair trop tendues.

(color)Tu veux qu'on rentre ?

Il n'est pas à l'aise, tu n'as pas besoin de milles explications pour le voir. Peut-être n'aurais-tu pas dû le trainer à ta suite. Noël se vit en famille; Mais tu ne t'attendais pas à cette valse des imbéciles. Tu ne pensais pas que les gourgandines seraient de la partie. Tu pensais réellement que le banquet serait à l'image des Noël de ton enfance. Heureux.

(color)Tu veux que je demande pour de la viande moins cuites ? Les elfes de maison ne doivent pas avoir bien changé et ils m'aimaient bien à l'époque.

Ton sourire, moins immense que d'habitude, brule de cette flamme réconfortante que tu ne perdrais jamais. Noël. Penser à Noël. Pour qu'aucune ombre ne vienne noircir le trop beau tableau que vous formez. Tu as envie que le repas se termine. Que le bal se lance. Que vos bras se trouvent et que tu le fasses enfin sourire. Tu n'aimes pas sa mine soucieuse.

Citation :
Pete s'assoit et observe tout ceux qui le jugent. Quand Bel s'absente, il croise le regard de @"Thyeste Avery" et ne peut s'empêcher de trembler. Son petit ami revient heureusement assez vite et il tente de le rassurer
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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: event   event Icon_minitimeDim 12 Sep - 22:29


« Here's where it start, Another night alone in the dark, Hate is running through my veins »

Je crois que je l'ai toujours aimé. Au plus profond de moi, j'en suis convaincue. J'étais née pour l'aimer et il était vivant pour que je me perdre à son adoration. Il était tout ce que je pouvais rêver. Un homme puissant, capable d'offrir au monde ce qu'il avait de plus beau. Capable de changer les choses, de les rendre telles qu'elles auraient toujours dû être. Quand je l'ai rencontré il était déjà l'homme qu'il deviendrait, fait pour régner. Son visage si particulier. Ses iris aussi rouges que le futur qu'il nous offrait, fait de ce carmin qu'il n'a jamais vraiment vu. Il a toujours été au-dessus des autres. Talentueux. Propre. Puissant. Pur. Il allait à merveille avec tout ce que ma famille, puis ma maison, me susurraient à l'oreille avec l'aisance d'un serpent. J'étais mariée à l'époque. Une épouse loin d'être parfaite, simplement prise par une alliance autour de l’annulaire. Mon mari ne cherchait pas plus, simplement fier que nos noms soient liés. J'aurais dû faire un effort. Essayer de l'aimer, comme ma petite sœur et son blond de sorcier. J'en étais incapable. Mon cœur était enserré par du plomb, ligoté par les désirs d'autre chose, froid comme cette glace dont je n'aurai jamais dû m'évader. Il battait pourtant. Mais pour des choses qui n'aurait dû réveiller nul bonheur et nulle victoire. On raconte toujours que les fous le sont depuis tout petits, qu'ils s'amusent à torturer des animaux. Je n'ai jamais été comme ça. Aucun signe avant-coureur. De toute manière, nous n'avions pas le droit d'avoir quelque boule de poils. Nous n'avions que l'elfe de maison qui m'aimait bien, aussi étrange que cela pouvait paraître. Pour compagnie, je n'avais que mes petites sœurs. L'une aussi brune que moi, portant haut la beauté des Black. L'autre blonde comme les blés. Mon père la chérissait plus qu'aucune d'entre nous. Elle était son trésor, sa princesse. Même Andromeda l'aimait plus que de raison. Mais, malgré cette famille, j'étais seule. Je jouais à m'inventer des histoires, agitant une baguette fantôme entre mes doigts, riant comme tous les enfants de mon âge. J'étais différente. Je le sentais au plus profond de mon cœur. Il y avait quelque chose qui clochait. Je n'arrivais pas à m'émouvoir comme le reste de ma famille. Je n'avais pas l'empathie de Narcissa. J'étais vide. J'étais distante, éloignée de ce monde. Tout m'apparaissait par un voile, vidé d'une substance sentimentale fugace. J'apprenais à feindre, pour que personne ne voit que j'étais différente. Mais toi... oh toi, tu l'as vu directement lorsque nous nous sommes rencontrés. J'avais vieilli, j'avais appris à aimer la magie entre les murs de cette école que mes parents trouvaient trop tolérante. J'avais appris à rire sans sourire. A aimer sans passion.

Et toi, tu as tout chamboulé. Tu m'as regardé, vraiment. Sans les filtres que ces imbéciles posaient sur tous. Tu as tourné ton visage vers moi. Tu as posé tes yeux sur moi. Tu m'as vu.

Alors tu as tendu la main, touché mon visage de tes doigts froids. Je me souviens avoir frémit, pour la première fois de ma vie. Je me souviens avoir mordu dans mes lèvres, enfant prise en faute. Je me souviens avoir rosi, comme Narcisa à son mariage. Tu n'as rien dit ce jour-là mais ton silence parlait si bien. Puis tu as tourné les talons et j'ai su. Jamais mon coeur n'avait battu si vite. Jamais je n'avais senti cette palpitation dans ma poitrine. Peut-être une fois, quand Antonin avait tué quelqu'un devant mes yeux encore chastes de toute violence puis qu'il m'avait murmuré, les doigts pleins de sang, que j'étais belle. J'avais ressenti des choses étranges ce jour-là. Les mêmes frissons d'excitation malsaine qui me prenaient devant ton regard rouge. Je ne m'en suis ouverte à personne. Le soir même, je suis rentrée au manoir. J'ai suivi la même routine que chaque jour puis il m'a parlé de toi. Tu avais bien fait le travail. Il a tenté de me convaincre de te rejoindre, de faire apparaître sur ma peau d’albâtre ta marque. J'ai immédiatement dit oui. A l'époque, ce n'était pas ta cruauté qui m'attirait. C'était peut-être le frison du danger ? L'appel de l'adrénaline ? Ou bien l'envie de changer les choses, de pactiser pour de bon avec la devise de ma famille ? Je ne l'ai jamais su. Jamais vraiment compris. Mais tes idées me parlaient. Les mots coulant de ta bouche étaient ceux d'un dieu. Ils devenaient la plus belle des mélodies quand ils parvenaient jusqu'à moi. Ils me touchaient, comme rien n'avait réussi à le faire auparavant. Tu avais tellement raison. Nous étions purs. Je n'y croyais pas simplement car j'avais entendu mes parents le répéter, chaque soir avant de dormir. J'aurais pu ne pas y croire. Après tout, Andromeda elle-même ne nous avait-elle pas trahit pour un moins que rien au sang vicié ? Ce n'était pour leur mantra que j'y croyais. Non, j'y croyais car j'avais vu tout ce dont étaient capable les hommes sans magie. Ils détruisaient chaque petite partie de la terre. Ils avaient commis bien trop de massacre contre ceux de notre race. Un jour, ils apprendraient la vérité. Ce jour-là, ils tenteraient de nous exterminer jusqu'aux derniers. Nous devions agir avant.

Nous t'avons donc rejoint. J'avais sagement baissé la tête devant toi, te jurant une allégeance parfaite et totale. Je n'étais pas certaine de ce que j'éprouvais à l'époque. Mon coeur battait tellement fort quand tes doigts ont inscrit, avec violence, ta marque. J'avais mal et pourtant, je me sentais vivre. J'embrassais une cause immense. Tu voyais clair en moi, je l'ai su dès que tu m'as convoqué à tes côtés. Tu faisais de moi l'un de tes généraux, me sortant d'une ombre où je n'avais jamais été. Mais surtout, tu voulais me libérer de tous les carcans que mon éducation m'avait créés. Mes barrières n'étaient que mentales. Tu m'as appris la magie, la pleine puissance. Tu m'as appris à devenir une artiste de la Faucheuse. Et à chaque seconde que tu passais avec moi, je tombais un peu plus amoureuse. Je ne craignais pas la mort car je la côtoyais chaque jour. Je ne craignais pas la mort car je l'aimais à travers toi.

Oui, je t'ai toujours aimé. Depuis la première seconde. Et aujourd'hui, voilà que tu m'oublies pour un nouveau mignon. J'ai passé des années à Azkaban pour toi, sans jamais renier celle que j'étais. Tu m'avais formé à l'image que tu voulais de moi. Lui pleurait sa biche morte, jurant que c'était pour l’éternité qu'il l'aimerait. Il souffrait mais il était libre ! Libre de te faire revenir, libre d'être à tes côtés ! Cette chauve sourie de malheur n'est qu'un pantin. Il te trahira dès qu'il le pourra. Pourquoi ne vois-tu pas clair dans son jeu ? Mon beau-frère est un imbécile mais moi... Moi comme peux-tu m'oublier ? Tu sais les sentiments qui font encore briller mes yeux sombres. Tu sais que, si j'ai un cœur, il bat uniquement pour toi. Tu m'as formé à ton image. Tu sais que je ferais tout pour toi ! Je la fais souffrir pour toi cette petite idiote de Sang de Bourbe. C'est toujours pour toi que je fais ça. J'aimerais tant que tu le vois. Que tu sois là ce soir. Aujourd'hui, nous avons capturé le petit Potter. J'aimerais tant que tu le vois. Car demain, nous perdrons cette guerre sans possibilité de retour en arrière. C'est une moldu qui a écrit notre histoire. Une moldue qui a choisi de nous ôter la victoire. Une moldue maintenant célèbre dans son monde qui nous a envoyé à l’abattoir, nous ses créatures de papiers.

C'est étrange. J'espère mourir à tes côtés.

C'est étrange. J'ai peur de partir.

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