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 Joyeux anniversaire

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Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Joyeux anniversaire   Joyeux anniversaire Icon_minitimeMer 5 Avr - 19:05

Parce que c'est son anniversaire à la petite puce aujourd'hui. Et que, à défaut d'être avec elle, je lui offre ce petit texte qui, j'espère, ravira le coeur tout triste de son personnage  :inlove:  Parce que, en plus de ça, je dois rajouter un petit mot personnel. Merci pour ce ship. Merci pour les deux débiles. Je crois que je n'avais pas éprouvé un tel attachement pour un ship que depuis le Lydia/Aèl et tu sais ce qu'il représente à mes yeux celui là.  Avec toi j'ai découvert un personnage que je n'aurais jamais cru autant aimé. Avec toi, j'ai découvert une petite demoiselle aux yeux verts que je n'aurais jamais cru autant adorer et porter dans mon coeur. Avec toi, j'ai crée le Azrémis et je doutais un jour faire quelque chose qui me fasse pleurer si facilement et si souvent. Parce qu'ils sont cons nos chatons. Mais putain qu'est ce que je les aime.
Plus que tout, je t'ai redécouverte en écriture avec eux deux. Parce qu'au final, on avait déjà écrit sur du si long terme ensemble ? On était des copines RPGistes mais des copines qui n'écrivaient pas tant que ça toutes les deux. Et regarde les projets qui s'ouvrent maintenant devant nos yeux.
Alors voilà, je ne pouvais pas m'en empêcher. Je le faisais dans un autre temps, des cadeaux écrits pour des anniversaires ou pour Noël. Tu es une rencontre qui a changé bien des choses petite (enfin, grande vu que tu n’explose en âge et en taille) louloute.  :cute: J'ai besoin d'autre mot pour te dire à quel point tu as prit une place importante dans ma vie, à quel point j'adore partir à Clermont pour un WE ou pour une semaine ?  :chou: C'était donc ça, le fameux rp géant. Sur des musiques que tu as du coup pu écouter. Et non, je n'ai pas mit Hate Me, j'ai réussi à me contenir Joyeux anniversaire 1280619390 En tout cas, désolée d'avoir prit quelques libertés avec Thémis.
Je te laisse maintenant entre les pattes d'Azraël puisque tu sais à quel point il aime te faire pleurer et quel plaisir il y prend  :roule:

My Immortal - Lindsey Stirling
"Qu'est ce que tu ne comprends pas dans je t'aime ? Les douleurs d'un avenir possible ? Je t'aime. Oui, avec une violence terrible. Oui. Avec une passion douloureuse"
Azraël Rosier

Le silence s’était installé dans la pièce. Azraël était assis, le visage entre les mains, sans qu’aucun mot ne sorte de ses lèvres. Devant lui, le reste d’une bouteille vide voulait tout dire. Une fois de plus, il avait bu plus que raison. Il poussa un soupire, un seul, avant de se redresser. Il titubait. Ses pas le menèrent jusqu’à sa chambre, jusqu’aux draps défaits portant encore l’odeur de cette créature qu’il n’aurait jamais dû ramener ici. Mais ses vieux démons revenaient le ronger et il était incapable de dire non à ses habitudes. Incapable de ne pas se laisser charmer par des beaux yeux, par la lueur si jeune qui brillait à l’intérieur de ses derniers. Elle était partie et lui s’était rhabillé. Avant de se souler jusqu’à en oublier le retour si proche de celle à qui il aurait dû offrir sa vie. Il en était incapable. Incapable de s’ouvrir à cet amour qui commençait lentement à le ronger et à le posséder. Il n’en voulait pas. Malgré toutes les promesses qu’il avait faites, il le refusait en essayant de l’envoyer voler au loin, en la trompant, en la trahissant. Il n’était pas prêt pour cette famille qui venait à lui, pour cette fille qu’il devait considérer comme la sienne et pour cette femme qui devait devenir l’unique de sa vie. Il n’en avait pas envie. Il avait peur. Peur de ce qu’il était capable, peur de la rage qui le contrôlait, peur de tout ce qu’il perdait et de cette magie qui, à mesure que Thémis entrait dans sa vie, filant plus vite que le vent.

Il entendit la clef se glisser dans la serrure et ses yeux sombres se fixèrent sur la nouvelle venue. Il ne risquait pas de crises. Avec Thémis, seules les larmes venaient rouler sur ses joues. Il n'y aurait pas d’esclandre. Pas de mots plus hauts que les autres. Elle ne le ferait pas sortir de ses gongs. Elle ne dirait rien. Elle avait sut le toucher et pourtant, alors que les souvenirs remontaient en bride dans son esprit, il la trouvait fade. Comme une splendeur sans saveur. Il avait besoin de cris. L'alcool seul parlait dans son esprit. Mais il voulait qu'elle hurle. Qu'elle le retienne. Qu'elle l'empêche de partir pour le faire toucher la minuscule lueur qui pouvait briller dans son coeur; Pour que la marque son bras ne le possède toute entier, à faire mourir en lui tout ce qui aurait pu être beau. Il avait besoin de sentir ses doigts contre sa joue. Qu'elle le gifle à lui en faire mal en montrant un caractère qu'il n'imaginait pas. Il se contenterait de regard déçu.

Il ne lui dit pas bonjour. Il balaya d'un geste le baiser qu'elle voulait lui offrir, la laissant surprise. Il s'éloigna. Sans un regard, sans un sourire. Jusqu'à se laisser tomber sur le lit, sentant encore l'odeur du sexe et le parfum de la blonde. Elle n'aurait peut-être pas du venir ici. C'était trop tard. Trop tard pour faire demi tour. Il ne voulait pas une réaction de Thémis. Il ne savait pas même ce qu'il voulait. Juste sentir quelque chose qui lui prouverait qu'il n'allait pas dans le mauvais sens. Qu'il ne se battait pas pour quelque chose que aurait mieux fait de mourir immédiatement.

Il ne s'attendait pas à ça. A presque toute les réactions sauf à la gifle brûlante qui vient cueillir sa joue, y inscrivant déjà une marque rouge. Il ne bougea pourtant pas, comme s'il n'avait aucune réaction, comme si tout lui passait à travers. Il fallait bien plus. Il fallait des mots. Une flopée d'insulte. Un territoire de menaces. Enjolivées par la colère et la rancoeur, aidées par la peur à donner le meilleur d'elles-mêmes. Des mots qui finirent par sortir de lèvres depuis trop longtemps contenue. Par des lèvres qui ne pouvaient se contenter du silence. C'était lui-même qui avait voulu la changer. Aujourd'hui Thémis lui hurlait au visage tout ce qu'il avait caché, tout ce qu'ils ne s'étaient jamais dit. Elle pleurait déjà. Lui restait de marbre dans son visage aussi froid que la mort qu'il avait bien assez amené. Il aurait aimé que son coeur n'explose pas dans sa poitrine comme les mots qui venaient s'écraser sur son visage. Il aurait aimé ne rien ressentir, rester froid et digne, rester si loin de ce qu'elle lui envoyait. Azraël en était incapable. Comme un imbécile il s'était laissé happé par les jeux du destin et se perdait maintenant dans les fils que cette folle araignée avait tisé. Il essayait de se débattre mais chaque nouveau mouvement le rapprochait un peu plus de la chute. Il finirait par tomber. Il tombait.

Il s'était relevé pendant la tirade de la sorcière. Il avait croisé ses yeux vert sans même lui demander le silence. Entendant des mots terribles qu'il n'avait pas envie de comprendre. Voyant des choses qu'il avait juste envie d'oublier. Il lisait dans ses pensées et les poils se hérissaient sur ses bras nus. Ainsi soit-il. Il fini par claquer la porte, sans même lui répondre. Sans une larme perlant au coin de ses yeux. Il transplana jusqu'à un autre lieu. Jusqu'à une autre vie. Jusqu'à quelque chose qu'il avait cru perdu, enfouie sous des milliards de souvenirs. Sous les cris des enfants et le chant d'un piano.



Depuis combien de temps n'avait-il mit les pieds ici ? L'immense manoir des Rosier était désert, empli de souvenirs. Les meubles étaient des fantômes, cachés sous des draps blanc pour éviter la morsure du soleil. Azraël se tenait dans l'entrée d'un monde qu'il avait quitté voilà des siècles. Il entra. Le silence lui tomba dessus comme une chape de plomb trop lourde. Le manoir avait changé. Personne n'y avait mis les pieds depuis la mort de son pere. Les rires des enfants qui s'étaient élevé entre ses murs trop hauts n'étaient que des souvenirs qui ne rebondissaient déjà plus dans les couloirs. Il n'y avait rien. Rien d'autre que la poussière et les draps blancs qui recouvraient les meubles. Rien d'autre que des souvenirs qui faisaient frémir l’auror. Des souvenirs si différents de ceux qui venaient flotter derrière ses iris. Il fit disparaître le visage de Thémis. Ce n'était pas le moment de penser à elle. Ou plutôt si, bien trop. Il ne savait plus. Ne voulait plus savoir. Il voulait simplement oublier. Partir. Loin, très loin. Pour ne plus les revoir toutes les deux. Pour ne plus les entendre. Leurs présences étaient quelque chose qu'il ne comprenait pas. Qu'il ne désirait pas. Lui était bien mieux seul. Il avait fait un choix. Qu'il se devait d'assumer. Demain, il reviendrait avec des fleurs. Faisant mourir sa fierté. Il avait bien trop de chose à dire et à murmurer.

Le premier drap a être envoyé volé était celui du piano à queue qui trônait encore fièrement dans le salon. Azraël s'assit et ses doigts glissèrent sur l'ivoire des touches. Il avait envie de jouer. De se laisser porter par la musique. De s'oublier entre les notes. Il ferma les yeux, laissant les souvenirs remonter avec force. Il revoyait les mains d'Emily courir à côté des siennes. Il entendait les éclats de voix de son père, la force avec laquelle il avait brandit ce bras sur lequel trônait fièrement la même marque qui s'affichait aujourd'hui sur celui de son fils. Azraël avait remonté ses manches et ouvert sa chemise blanche, suffoquant sous le poids et la chaleur de ce qu'il devait faire. Il avait envie de tout envoyer voler. De sentir la magie bondir à nouveau entre ses doigts et faire exploser les touches. Mais rien. Comme d'habitude, ce n'était que le silence qui lui répondait. Elle s'était faite absente. Il n'avait plus le droit de rêver à la magie. Juste de la sentir dans les fourmillements de sa baguette. Mais plus rien dans ce qu'il avait contrôlé avec tant de perfection. Il perdait sa force sur tout. Ce n'était que le premier signe. Venait ensuite sa vie. Sa vie de solitaire qui s'était emplie de cris et de larmes. Lui qui n'en avait pas versé une depuis des décennies s'étaient retrouvés à genoux à promettre à une femme son éternité. Promesses qu'il avait si vite ravalées pour ne laisser que le goût acre de ce qu'elles avaient été. Il était incapable de jurer. Fous étaient ceux qui le croyaient. Folle était Thémis d'avoir espéré après lui. Les monstres ne deviennent de merveilleuse créature pour les jeux obscures du destin. Non. La noirceur ne s'en va pas face à la lumière. Elle reste et gangrène ceux qui les entoure.

La musique était belle. Enivrante. Il n'avait rien perdu. Ses doigts jouaient avec agilité sur le clavier, s'amusant, sans prendre garde aux pensées si sombres de l'auror. Les notes écrites des années plutôt par Chopin raisonnaient, s'accrochaient aux hauts murs du manoir et allaient jusqu'à jouer avec les fenêtres gothiques. Lui se perdait. Lentement. Et les mots se faisaient réalités dans son esprit. Il devait lui parler. Droit dans les yeux. Lui expliquer qu'il n'était qu'une faible représentation de lui-même, qu'un faible éclat de l'homme dont elle était tombée amoureuse. Lui dire tant de vérité, tant de secrets. Lui montrer qu'elle devait partir. Qu'il pouvait lui faire mal, plus mal encore que tout ce qu'avait fait Filius. Que le même sang coulait dans les veines des deux sorciers, que la même rage s'appropriait leur personne. Ils n'étaient pas différents. Seule la couleur de leurs yeux les différenciaient. Ils n'étaient que les ombres des hommes terribles qu'il avait été. Que des créateurs réduits aux rangs de sous fifre sans leur maître. Que des animaux sauvés d'extrême justesse par quelque chose de faux. Que des morceaux de chair maintenu en vie par les fils de mensonges tous plus terribles les uns que les autres cousu entre eux. La mort de Filius n'avait rien changé. Azraël était resté seul mais toujours le même.

Ses doigts arrêtèrent leur danse. Le silence était étourdissant. Il se releva et dans le même geste croisa ses yeux. Ce n'était qu'un mirage. Elle n'était pas vraiment là. Juste une illusion qu'il aurait aimé voir. Elle ne viendrait pas. Il le savait. Il n'était pas fou. Azraël gravit les escaliers, ses mains glissant sur l'épaisse couche de poussière de la rampe. Il avait abandonné ce lieu alors qu'il n'était qu'un jeune sorcier en quête d'un pouvoir qui ne lui appartiendrait jamais. La dernière fois qu'il avait mit les pieds ici trônait dans le salon le cercueil de son père, sous le feu du portrait de ses parents. Durant une seconde, il se retourna, dévisageait les visages mouvant de ses géniteurs. Il voulait parler à sa mère. Seul. Parce qu'elle était encore là. Une partie de son âme avait survécu dans les tissus et à travers les coups de pinceau. Elle, et elle seule, avait connu l'amour d'un monstre. Comme un enfant ayant vieillit trop vite, il avait besoin de réconfort. Il avait besoin de cette femme qui ne l'avait quitté que trop tôt.

La porte qu'il poussait s'ouvrit sur sa chambre d'adolescent, portant encore une écharpe des serpentards bien haut. Il n'y avait aucune images animées d'amis qu'il avait pu avoir. Pas de bande de copains joyeux. Juste une équipe de Quidditch et un portrait dans lequel elle l'attendait déjà. Ses beaux yeux bleus caressèrent son visage alors qu'Azraël s’assaillait sur le lit. Le poussière qui s'en éleva le fit tousser. Il enfuit son visage entre ses mains, avant de le redresser jusqu'à la femme qui le mangeait des yeux. Une larme perlait à son regard d'azur. Il aurait tant voulu la tenir une dernière fois dans ses bras.

Tu ne sais pas quoi faire pas vrai ? C'est bien trop gros pour toi tout ça ?

Il ne répondit pas tout de suite. Son souffle était déjà presque rauque et il sentait sa gorge se serrer. Elle avait si bien comprit. Elle savait si bien. Comme toujours, elle lisait dans son esprit avant qu'il ne puisse dire le moindre mot.

C'est difficile de comprendre ce qui t'arrive. De voir le monde tel qu'il est réellement et d'entendre ce que te susurre ce coeur que tu as toujours bâillonné. Il te souffle son visage à chaque fois que tu fermes les yeux. Tu la voix dans le moindre rêve pas vrai Azraël. Elle t'obsède et tu veux partir. Tu refuses de voir ce que tu éprouves réellement. Tu as toujours luté contre ça.

Il déglutit. Il n'avait pas envie d'entendre les mots qu'elle lui soufflait mais elle lui faisait si bien mal. Il n'était pas venu pour autre chose. Elle parlerait. Puis le laisserait faire couler des mots d'une obscure douceur.

Et c'est ce qu'elle fit. Durant une longue heure, elle lui raconta. Son père, leur vie. L'amour qu'il s'était porté et la violence avec laquelle il l'avait envoyé au loin. Puis la manière dont elle avait réussi à s'offrir ce coeur aussi noir que celui d'Azraël. Elle lui parla comme jamais elle ne l'avait fait. Lui l'écoutait, pendu à des lèvres qu'il voyait bouger à travers un filtre. Ce n'était que des restes fantomatiques qui lui parlaient. Il n'avait pourtant jamais écouté avec autant d'attention. Comme si chaque petits murmures pouvaient lui ouvrir la porte de ce savoir qu'il avait toujours refusé de toucher du bout des doigts. Elle était si juste. Aucune fausse notre pour briser son récit. Elle lui expliqua que son père était tombé amoureux et s'était débattu comme le faisait Azraël. Que les deux hommes étaient identiques. Puis elle lui conta ses pensées de femmes qu'il ne comprendrait jamais malgré son don. Il avait beau lire dans l'esprit de Thémis, il ne pouvait savoir ce qui la faisait réellement avancé. L'homme est bien trop complexe pour qu'on puisse y lire des vérités absolues. Thémis était une lionne enfermée depuis trop longtemps dans une cage. Il devait y aller. Qu'importe la nuit qui tombait déjà à l'horizon lorsqu'ils finirent de parler. Qu'importe la fatigue qui marbrait ses traits. Il devait lui parler.



Elle était là. Il voyait les larmes qui avaient suffisamment coulé sur son visage. Lui avançait comme un aveugle. Son coeur battait trop fort et trop vite. Il se sentait mal. Elle avait sentit l'odeur sur sa peau. Elle avait vu les traces de cette maîtresse trop peu discrète qui avait voulu s'offrir son corps. Il venait pour s'excuser sans fleur ni présent, juste avec ses mots comme merveilleux outils d'une conquête qu'il n'aurait jamais dû avoir à faire. Il ne reculerait pas. Il était là de son plein grès, qu'importe ce que ses pensées lui faisaient croire. Il avait choisi. Les yeux du sorcier brillaient,
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MessageSujet: Re: Joyeux anniversaire   Joyeux anniversaire Icon_minitimeSam 20 Mai - 16:37

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MessageSujet: Re: Joyeux anniversaire   Joyeux anniversaire Icon_minitimeSam 20 Mai - 16:37

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MessageSujet: Re: Joyeux anniversaire   Joyeux anniversaire Icon_minitimeJeu 28 Sep - 21:05

Concours :


« Here's where it start, Another night alone in the dark, Hate is running through my veins »

Je crois que je l'ai toujours aimé. J'ai l'air d'une adolescente idiote quand je murmure ses mots. Mais au plus profond de moi, j'en suis convaincu. Il était tout ce que je pouvais rêver. Un homme puissant et avide de pouvoir obscur. Quand je l'ai rencontré il était déjà l'homme qu'il deviendrait dans le futur. Avec son visage si particulier, ses iris aussi rouge que le carmin qu'il refusait de voir. Il a toujours été propre, parfait. Il allait à merveille avec tout ce que ma famille, puis ma maison, m'avaient toujours susurré à l'oreille. J'étais mariée à l'époque. Une épouse loin d'être parfaite, simplement prise par une alliance autour de l’annulaire. Mon mari ne cherchait pas plus, simplement fier que nos noms soient liés. J'aurais dû faire un effort. Essayer de l'aimer, comme ma petite soeur et son blond de sorcier. J'en étais incapable. Mon coeur était comme enserré par du plomb, aussi froid que la glace, se mettant à battre uniquement pour des choses qui n'aurait dû réveiller du bonheur en moi. On raconte toujours que les fous le sont depuis tout petits, qu'ils s'amusent à torturer des animaux. Je n'ai jamais été comme ça. Aucun signe avant coureur. De toute manière, nous n'avions pas le droit d'avoir quelque boules de poils. Nous n'avions que l'elfe de maison qui m'aimait bien, aussi étrange que cela pouvait paraître. Pour compagnie, je n'avais que mes petites soeurs. L'une aussi brune que moi, portant haut la beauté des Black. L'autre blonde comme les blés. Mon père la chérissait plus qu'aucune d'entre nous. Elle était son trésor, sa princesse. Même Andromeda l'aimait plus que de raison. Malgré ma famille, j'étais seule. Je jouais à m'inventer des histoires, agitant une baguette fantôme entre mes doigts, riant comme tous les enfants de mon âge. Mais j'étais différente. Je le sentais au plus profond de mon coeur. Il y avait quelque chose qui clochait. Je n'arrivais pas à m'émouvoir comme le reste de ma famille. Je n'avais pas le coeur de Narcissa. J'étais comme vide. J'apprenais à feindre, pour que personne ne voit que j'étais différente. Je sentais que quelque chose clochait. Tu l'as vu directement lorsque nous nous sommes rencontrés. J'avais vieillit, j'avais apprit à aimer la magie entre les murs de cette école que mes parents trouvait trop tolérante. Mais toi tu as directement sentit que quelque chose était différent en moi.

Tu as tendu la main, touché mon visage de tes doigts si froids. Je me souviens avoir frémit, pour la première fois de ma vie. Je me souviens avoir mordu ma lèvre inférieure, comme une enfant prise en faute. Tu n'as rien dit ce jour là mais ton silence mais parlait si bien. Puis tu as tourné les talons et j'ai su. Jamais mon coeur n'avait battu si vite. Jamais je n'avais sentit cette palpitation dans ma poitrine. Peut-être une fois, quand Antonin avait tué quelqu'un devant mes yeux encore chastes de toute violence puis qu'il m'avait murmuré, les doigts pleins de sang, que j'étais belle. J'avais ressentit des choses étranges ce jour là. Les mêmes frissons d'excitation malsaine qui me prenaient devant ton regard carmin. Je ne m'en suis ouverte à personne. Le soir même, je suis rentrée au manoir. J'ai suivi la même routine que chaque jour puis il m'a parlé de toi. Tu avais bien fait le travail. Il a tenté de me convaincre de te rejoindre, de faire apparaître sur ma peau d’albâtre ta marque. J'ai immédiatement dit oui. A l'époque, ce n'était pas ta cruauté qui m'attirait. C'était peut-être le frison du danger mais je n'en suis pas certaine. Je n'ai jamais profondément aimé avoir peur ou mettre ma vie en danger. Non, c'était tes idées. Les mots qui coulaient de ta bouche étaient ceux d'un dieu. Tu avais tant raison. Nous avions toujours été pur dans ma famille, au point d'en faire un credo. Je n'y croyais pas simplement car j'avais toujours entendu mes parents le répéter. Après tout, même ma petite sœur nous avait trahit pour un moldu. Non, j'y croyais car j'avais vu tout ce dont étaient capable les hommes sans magie. Ils détruisaient chaque petite partie de la terre. Ils avaient commis bien trop de massacre contre ceux de notre race. Un jour, ils apprendraient la vérité. Ce jour là, ils tenteraient de nous exterminer jusqu'aux derniers. Nous devions agir avant.

Nous t'avons donc rejoint. J'avais sagement baissé la tête devant toi, te jurant une allégeance parfaite et totale. Je n'étais pas certaine de ce que j'éprouvais à l'époque. Mon coeur battait tellement fort quand tes doigts ont inscrit, avec violence, ta marque. J'avais mal et pourtant, je me sentais vivre. J'embrassais une cause immense. Tu voyais clair en moi, je l'ai su dès que tu m'as convoqué à tes côtés. Tu faisais de moi l'un de tes généraux, me sortant d'une ombre où je n'avais jamais été. Mais surtout, tu voulais me libérer de tous les carcans que mon éducation m'avait créé. Mes barrières n'étaient que mentales. Tu m'as apprit la magie, la pleine puissance. Tu m'as apprit à devenir une artiste de la Faucheuse. Et à chaque seconde que tu passais avec moi, je tombais un peu plus amoureuse. Je n'avais pas peur de la mort car je la côtoyais chaque jour. Je n'avais pas peur de la mort car je l'aimais à travers toi.

Oui, je t'ai toujours aimé. Depuis la première seconde. Et aujourd'hui, voilà que tu m'oublies pour un nouveau mignon. J'ai passé des années à Azkaban pour toi, sans jamais renier celle que j'étais. Tu m'avais formé à l'image que tu voulais de moi. Lui pleurait sa biche morte, jurant que c'était pour l’éternité qu'il l'aimerait. Il souffrait mais il était libre ! Libre de te faire revenir, libre d'être à tes côtés ! Je crois que la colère envenime mes pensées. Cette chauve sourie de malheur n'est qu'un pantin. Il te trahira dès qu'il le pourrait. Pourquoi ne vois-tu pas clair dans son jeu ? Mon beau frère est un imbécile mais moi... Moi comme peux-tu m'oublier. Tu sais les sentiments qui font encore briller mes yeux sombres. Tu sais que si j'ai un coeur, il bat uniquement pour toi. Tu m'as formé à ton image. Tu sais que je ferait tout pour toi ! Je la fais souffrir pour toi cette petite idiote de Sang de Bourbe. C'est toujours pour toi que je fais ça. J'aimerais tant que tu le vois. Que tu sois là ce soir. Aujourd'hui, nous avons capturé le petit Poter. J'aimerais tant que tu le vois. Car demain, nous perdrons cette guerre sans possibilité de retour en arrière. C'est une moldu qui a écrit notre histoire. Une moldue qui a choisi de nous ôter la victoire. Une moldue maintenant célèbre dans son monde qui nous a envoyé à l’abattoir, nous ses créatures de papiers. C'est étrange. J'espère mourir à tes côtés.

C'est étrange. J'ai peur de partir.

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