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 Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers

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Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
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Avatar : Ashley Beson
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MessageSujet: Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers   Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers Icon_minitimeJeu 4 Déc - 21:51

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27 Mai 2007


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" Assieds-toi et pas un bruit Lydia. Le seigneur n'a que faire de tes pleurs. Si tu ne pêchais pas, tu n'aurais pas besoin d'être accroupie devant cet autel. "

La jeune fille s’exécuta, regardant le visage suppliant du Christ. Un souffle glacial vient caresser son épaule alors qu'elle prenait sa croix entre ses mains, caressant les joyaux en rubis. Ses mains s'y agrippèrent comme à une bouée de sauvetage. Elle inspira plus profondément pendant que de sa gorge s'échappa l'Ave Maria. Lou à sa droite faisait semblant de prier tout en regardant les bougies du coin de l’œil, préparant une bêtise. Lydia ne s'attacha pas à elle. Levant la voilette qui recouvrait ses yeux, elle lissa sa longue robe crème et offrit un sourire à l’évêque qui l'attendait. Elle n'était pas venue la semaine dernière, soit disant alitée et malade. En vérité la belle Johanson n'en avait pas le cœur. Sa grand mère la regarda s'engouffrer dans le confessionnal sans le moindre sourire.

L'homme réajusta sa robe rouge et blanche avant de la détailler des yeux. Lydia était une très belle femme, il ne pouvait dire le contraire. Sa grand mère avait raison. Cette beauté était digne des sorcières. Elle faisait naitre en chaque homme un désir sourd que même lui ne pouvait taire malgré le jeune âge de cette demoiselle si jeune et si pure. Ses lèvres, comme deux boutons de roses s'ouvrirent sur sa voix. Elle se ferrait tuer pour avoir été si belle, il en était certain. Une telle pureté ne pouvait attirer que le malheur. Il l'avait vu en rêve. Des yeux d'émeraude et des mains brunes qui se refermaient autour de ce cou si tendre et si gracieux. Mais il n'en dit rien à cette jeune fille. Elle était bien trop jeune pour qu'on puisse ainsi lui énoncer des prédictions funestes.

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" Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché. Il y a deux semaines que je ne me suis pas confessé. Depuis, voici les péché que j’ai commis. Envers Dieu, je me suis comportée comme une succube, j'ai trahis sa confiance, trahit la croix que je porte. Mon Père, je vous en pris. Aidez moi. Mon crime est un pêcher de chair, le pire que vous pouvez nous dire. Je vous en supplie mon Père, pardonnez moi. Envers moi-même, j'ai trahis mon corps. J'ai trahis tout ce que je pensais de moi. Mon Père, elle a raison lorsqu'elle dit que je suis une sorcière. Je me suis abaissée, j'ai offert mon corps à un homme et pire encore, j'ai aimé cela. Ô mon Père je ne comprends pas ce qu'il m'a prit. Pardonnez moi et demandez lui de me pardonner. Dans sa miséricorde. Je pris mon Père. Je pris à chaque instant pour le salut de mon âme. Je ne suis même pas digne de porter la croix que ma mère m'a offerte, pas digne de porter l'héritage de ma famille. J’en demande pardon à Dieu, et à vous mon père pénitence et absolution.
-Comment cela ma fille ? Vous avez... "


Lydia éclata en sanglot à cet instant précis, ses prunelles deversants enfin les torrents de larmes qu'elles contenaient. Il lui tendit un mouchoir à travers la trappe sous la grille et elle l'accepta avec un pauvre sourire bien loin de la magnificence auquel il était habitué.  Lydia était encore plus belle quand elle pleurait et il sentit qu'elle l'attirait irréversiblement vers le gouffre.

" Veuillez me suivre ma fille. Il faut que je vous offre quelque chose. "

Ravalant ses larmes pour que sa grand mère ne se doute de rien, Lydia se releva et retrouva l'évêque. Il la menait jusqu'à la pièce où était rangé la relique sainte de Milwaukee et ferma la porte derrière lui. La blonde leva un regard emplie de larme vers lui, ses si belles prunelles d'azurs et d'émeraudes aussi pures qu'au premier jour. Il s'approcha d'elle, lui murmurant de ne pas avoir peur, qu'elle n'allait rien sentir, qu'il la libérait de ses pêchers. La belle frémit, retient sa respiration alors que les larmes roulaient plus violentes sur ses joues. Non. Non !

Elle se sentit brisée, déchirée en deux alors que les mains moites de l'évêque se glissait sous sa robe et qu'il la possédait avec violence sur la petite table. Il empêcha son cri en collant sa main sur ses lèvres et elle mordit alors qu'elle se débattait pour lui échapper. La gifle qu'il lui envoya la fit voir des chandelles et il coinça ses poignets. Elle se débattit une nouvelle fois, réussissant à griffer son visage. Il s’insinua entre ses reins sans la moindre douceur et le cri de la jeune fille se fit plus puissant, hurlement venant du plus profond de ses poumons.

" Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu a réconcilié le monde avec Lui dans le Christ, ne leur imputant point leurs péchés; et Il a mis en nous la parole de réconciliation. Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour le Christ, comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en conjurons au nom du Christ, réconciliez-vous avec Dieu. Il vous délivrera du mal.  "

Elle hurlait, encore en encore, les larmes emplissant son visage. Il la lâcha alors qu'il jouit sur son ventre, le souffle rauque. Il la regarda effrayé, horrifié devant ce qu'il venait de faire. " Tu es une sorcière Lydia Johanson ! " Il la laissa là, essuyait le sang que les ongles de la petite princesse avait fait naitre sur son visage. Lydia pleurait toutes les larmes de son corps, proscrite dans un coin comme un fœtus brisé.

Sa petite sœur la trouva là et Lou appela immédiatement leur grand mère alors que sa sœur la suppliait de ne pas le faire. La vieille femme s'approcha de l'enfant, prenant son visage entre ses ongles qui se faisait griffes face au parfait visage de sa petite fille. Elle la regarda de haut en bas avec le déni qui la caractérisait et la força à sortir de l'église. Son regard bleu était aussi dur que la glace et aussi tranchant que des poignards.

" Monte dans la voiture Lou. Il faut que je parle avec ta soeur.
-Non s'il te plait ! Ne me laisse pas avec elle !
-Va dans la voiture Lou ! Et ne discute pas ! "


La petite blonde ne se fit pas prier pour ne pas subir la colère de leur grand mère. Elle colla son petit nez à la vitre pour ne pas perdre une miette de ce qu'il se passait. Lydia releva doucement la tête, suppliant sa grand mère, lui jurant qu'elle n'y était pour rien. Mais la vieille femme aux cheveux blonds était incapable de sentiments pour cette enfant qui volait le devant de la scène.

" Tu le mérites sorcière ! Tu les ensorcèles tous, tu joues de ton pouvoir ! Il t'a marqué du fer rouge de Dieu ! Tu n'as rien à faire parmi nous ! Devant le regard du Seigneur je te maudis enfant de malheur ! Mon fils n'aurait jamais dut épouser cette trainée de Française ! Tu es comme elle Lydia Beaumont ! Exactement comme elle et tu ne seras jamais une Johanson. Tu ensorcelles les hommes comme elle le fit de mon fils ! Tu n'as que ce que mérite les sorcières ! "


Dernière édition par Lydia V. Johanson le Sam 7 Jan - 23:20, édité 2 fois
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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers   Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers Icon_minitimeMar 23 Déc - 15:27

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Dimanche 18 Mai 2008


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Assit devant l’immense bain vitrée, Jack Johanson regardait sa mère ronchonner dans son coin. Maria toisait de ses yeux semblables aux prunelles tranchantes des rapaces les enfants qui jouaient dans l’immense jardin de la propriété Johanson, sa petite fille en maillot de bain qui enjoignait aux autres de sauter dans l’eau avec un sourire bien trop séduisant. Son regard s’attardait sur les courbes de la jeune fille qui n’aurait jamais dut les exposer de la sorte, rester proscrite après ce qu’il s’était passé. La vieille femme n’en avait jamais parlé à personne, mentant sur l’état de la jeune fille à son fils, lui disant qu’elle avait surement vu quelque chose de triste et que de toute manière sa fille ressemblait bien trop à son épouse. Jack n’avait voulu épiloguer, devenant faible devant sa mère. Lydia n’était pas allée à l’école pendant un mois, pleurant sur son sort et priant, cherchant les réponses de Dieu. Elle était maudite. Maintenant, la croix brillait toujours sur sa jeune poitrine mais la blonde n’allait plus à l’église, refusant tout ce qui avait trait à l’Eternel. Maria soupira, serrant au poids de s’en faire saigner les perles de nacre de son chapelet. En trikini, Sylvie riait avec les enfants, serrant contre elle une Lou timide qui tremblait de voir les grands dans l’eau. Maria était sûre d’elle-même. Lou ne deviendrait pas comme Lydia. Elle ne suivrait pas le chemin de cette trainée qui exhibait son corps de mannequin au soleil.

Jack, son Mac sur les genoux, entrait tous les noms des enfants un à un, paranoïaque dans les amis de sa fille qu’il ne connaissait pas. Le sourire qu’il arborait depuis le début disparu brusquement de ses lèvres mais il n’en montra rien à sa mère. Se levant, il s’approcha de la baie vitrée et il détailla le grand brun qui semblait si heureux de jouer avec les autres, tellement proche du petit Alaric et qui venait de jeter de l’eau au visage de Lydia qui lui envoya un regard noir avant de lui sauter dessus pour le couler, suivie des autres filles. Aèl Targison. Son nom de famille brillait en lettre écarlate. Il n’avait rien à faire avec les autres enfants, rien à faire ici. Pourtant, Jack ne voulait que l’anniversaire de sa fille ne soit gâché par son interruption.

Lydia, inconsciente de ce qu’il se passait dans la tête de son père s’agrippa aux épaules d’Aèl, tentant vainement de le faire tomber. Il se retourna, répondant à son rire par un sourire et la coula purement et simplement. La jeune fille se redressa brusquement, puisant dans sa tête de gymnaste et de danseuse pour mettre de la force dans son geste et se pendit à son cou. L’espace de trente secondes, le temps sembla se figer alors que ses yeux se plongeaient dans ceux du brun et qu’elle sentait sa main sur sa taille. Puis Nicky explosa de rire et la blonde s’éloigna de son premier, son cœur battant plus fort que jamais. Elle ne devait lui montrer, Aèl n’éprouvait rien d’autre que du mépris pour elle.

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« Je ne veux plus que tu le côtoies Lydia. C’est bien compris ?
-Non mais vous rêvez ! IL EST MON AMI ! C’est hors de question ! C’est mon ami et je m’en fou de ce qu’on fait ses parents ou qui que ce soit d’autre ! Vous ne m’empêcherez pas de le voir ! JE VOUS DETESTE ! »


Fulminante, la blonde monta dans sa chambre, claquant la porte, tombant sur son lit. Les larmes se mirent immédiatement à rouler sur ses joues. Misha couinait à l’entrée de sa chambre mais Lydia refusa de lui ouvrir, criant à la chienne de dégager, devant vulgaire alors qu’elle ne l’était normalement jamais. Elle respira l’odeur de ses draps, se souvenant encore de cette chambre, de ce qu’il s’était passé. Elle avait fait changer toute la décoration, troquant son lit pour un bien plus majestueux, au baldaquin pourpre. Tout était arrivé à cause de lui mais elle n’arrivait à le faire fuir son cœur. Mathieu et Aèl la hantait mais depuis que le second avait pris ce qu’elle avait de plus précieux, elle ne pouvait l’oublier. Elle sentait encore son souffle contre sa peau. Combien de fois avaient-ils recommencé ? Depuis combien de temps ne s’était-elle agenouillée pour prier ? Tout était de sa faute. L’église, ce qu’il s’était passé, elle ne voulait s’en souvenir mais tout était arrivé parce qu’elle lui avait offert son corps. Elle sentait bien que son monde si merveilleux s’écroulait, elle revoyait les griffes de sa grand-mère sur son visage. Et plus que tout, elle sentait sa petite sœur s’éloigner douloureusement.

Le soleil brillait tellement fort, bien différemment du mal être de la jeune fille. Elle aurait voulu de la pluie, de la neige même. Que le temps s’accorde à la tempête qui hurlait dans son cœur. Elle aurait voulu Aèl à ses côtés, à lui susurrer des mots doux. Il ne l’aimait pas mais elle pouvait être si tendre avec elle qu’elle pouvait à certain moment s’en convaincre. Lydia pleurait, inondant les cousins alors que sa vie semblait si parfaite à ses amis. Ils ne pouvaient imaginer. Elle était une sorcière, maudite jusqu’au plus profond de ses reins. Et à chaque fois qu’elle s’offrait, elle creusa un peu plus sa tombe. Elle ouvrait un peu plus le passage des ténèbres. Asmodée l’avait choisi à l’instant même où l’évêque avait posé ses mains avides sur son corps. Elle ne pouvait oublier tout ce qu’il s’était passé tellement la douleur était présente. Comment avait-elle pu se laisser tenter de la sorte par les si beaux yeux. La blonde avait si peu résisté… Joignant ses mains, attrapant entre ses dernières sa croix, elle essaya de prier mais rien ne venait. Plus la moindre parole, plus le moindre sentiment bien heureux. Dieu l’avait renié depuis un an. C’était maintenant trop tard pour qu’il veuille encore d’elle. Lydia était pourtant si jeune. Ce n’était que ses 13 ans que l’on fêtait…


Dernière édition par Lydia V. Johanson le Mar 17 Mar - 11:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers   Ô Dieu, toi qui vieille sur les cieux et sur les hommes, pardonne moi mes péchers Icon_minitimeJeu 5 Fév - 7:58

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6 Mars 2010


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L'odeur était omniprésente. Comme les marques qui ne partaient jamais, l'ombre du pêcher qui s'inscrivait encore plus dans son âme. La culpabilité avait depuis longtemps quitté le visage de l'angelot, remplacé par un jeune sourire énigmatique. Ce n'était pas pour lui. Ce n'était pas pour sa propre personne. C'était la satisfaction qui s'incarnait. Déjà la première fois, le monde s'était arrêté de tourner, focalisé sur leur petites personnes. Ils auraient été seuls au monde. Le couple parfait qu'on prévoyait.

Mais. Il y avait un mais. Quatre lettres qui faisaient naître le doute dans le cœur de la jeune femme. Non pas qu'elle soit amoureuse d'un autre. Elle en était tout bonnement incapable car les démons n'aiment pas. Non, c'était autre chose de bien plus cruel. Des prunelles cobalts qui semblaient lui crier des mots inconnus. Et elle en jouait, elle jouait de ce pouvoir qu'elle avait sur ses semblables comme si ce n'était qu'un jeu. Rien qu'un jeu. Elle ne devait jamais perdre le contrôle. Jamais laisser couler la moindre chose, se contenter d'écarter les cuisses comme elle l'avait si bien appris. Elle en riait en public mais dans son lit, la nuit, elle voulait hurler toute sa douleur, toute sa peur et ne plus jamais entendre les autres. Rester si distante.

Les mains de Mathieu vinrent courir sur sa peau blanche et la jeune fille se retourna vers son petit ami, un sourire sur les lèvres. Il l'embrassa avec toute sa tendresse, tout son amour et son sourire ne s'élargit que plus. Elle aimait le blond. Lydia ne pouvait se mentir, il faisait partie de son tout. " Amour... je voulais savoir... y a des choses qu'on devrait essayer. Tu sais Aèl... J'ai du mal à concevoir que ce soit ton premier tu vois. C'est mon meilleur pote. Et je me demandais si tu voulais faire une de tes premières fois avec moi. "

La blonde ouvrit de grands yeux, surprises. Elle avait déjà pensé à ce qu'il lui proposait. Ce n'était pas la première fois qu'elle en entendait parler. Mathieu était un mec et il pouvait se montrer très cru lorsqu'il discutait avec ses amis. Elle traînait souvent avec toute la bande mais jouant l'innocence, elle ne montrait rien des réflexions salaces. Et pourtant, dès lors qu'elle se retrouvait en compagnie de son meilleur ami, elle devenait pire encore.  Mathieu avait ressortit la bouille de gamin qu'il savait faire craquer tout le monde. Lydia le regarda quelque secondes de plus avant qu'il ne prenne son visage en coupe et ne dépose un baiser papillon sur les lèvres. Elle soupira légèrement, fermant les yeux.

Elle sentit les mains glisser un peu plus sur sa peau, se refermer autour de ses reins et son corps forma un arc parfait. Sa nuque vient s'offrir aux tendres caresses de Mathieu. Lydia était loin, elle avait laissé le contrôle à ce démon qui faisait ça si bien. Le blond aurait pu être comme elle si elle lui avait laissé le droit de devenir cette âme sœur si dangereuse. Mais ce rôle, elle l'avait depuis longtemps laissé à son meilleur ami, frère dans leur malédiction même s'il ne voulait voir la vérité. Mathieu ne sentait rien des pensées de sa belle et il devenait aussi doux qu'un agneau.

Lydia sentit brusquement une étrange chaleur mêlée de douleur se répandre en elle. Ses lèvres s'ouvrirent et un petit gémissement vient s'en échapper. Sa gorge se dévoila trop rapidement, son dos se brisant alors que Mathieu jouait doucement de ses reins. Il la rassurait, lui soufflait qu'il arrêtait si elle avait mal mais la jeune fille ne disait rien, le laissant faire avec passion. Elle gémissait, ses halètements se faisant supplication alors qu'il embrassait son dos. Le blond ne maîtrisait plus rien, perdu dans son désir alors que Lydia commençait lentement à crier sur les actions de celui qui lui faisait si bien l'amour. Elle s'étrangla dans les sensations de son corps et lorsqu'il jouit, elle retomba dans ses bras, offerte comme aux premiers jours.

Jouant avec une mèche de cheveux, Mathieu vient embrassé son front et lui souffler qu'il l'aimait. Oh oui, il l'aimait. Mais déjà Lydia pensait au lendemain, pensait au vendredi qui arrivait. Elle aimait deux hommes à la fois. Pour l'instant, elle s'en gaussait. C'était si plaisant de les voir se déchirer. Car son coeur, elle l'avait offert au blond qui l'aimait vraiment. Aèl n'était là que pour le sexe. Rien d'autre que des parties de jambe en l'air qui l'envoyait voler si loin. C'était dans les bras de son petit ami qu'elle se blottissait, les lèvres de ce dernier qu'elle vient trouver. Jamais elle en saurait aussi heureuse que contre le torse du blond.

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