Reality
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


La réalité est une force. La vie en est une autre
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Partagez
 

 And lead us not into temptation, But deliver us from evil.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
« Equitation pro »

Avatar : Ashley Beson
And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Tumblr_mbppemUHw41r0pnim
Messages : 160

And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Empty
MessageSujet: And lead us not into temptation, But deliver us from evil.   And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Icon_minitimeMer 3 Déc - 21:37

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
17 Mai 2007


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Allongée sur son lit, les jambes se balançant lentement, Lydia suçotait son crayon entre ses lèvres rosées. Ses doigts courrait sur les touches du clavier pendant qu'elle relisait les derniers mots du travail qu'elle avait préparé. La blonde attacha sa chevelure en un chignon lâche, dont les mèches un rien rebelle tombait sur ses yeux entourés de blanc et vert d'eau. Plissant son nez, elle ajouta une dernière puce avant de lancer le diaporama, rectifiant là une information manquante, ici une faute d'orthographe. La jeune fille jeta un nouveau regard à son téléphone, levant les yeux au ciel. Aèl était en retard. Poussant un soupir capricieux, elle descendit attraper un verre de jus de fraise. Misha aboya quand elle vit sa maitresse et se mit à japper pour un biscuit que la blonde avait récupéré dans le placard. Avec un sourire, elle caressa la tête du bichon et lui offrit la moitié de son gâteau. Sautillant plus qu'elle ne marchait jusqu'à sa mère, elle la trouva dans l'immense jardin de la propriété des Johanson et train de lire une histoire à sa petite soeur. Comme toujours, il n'y en avait que pour Lou. Comme toujours elle monopolisait l'attention avec son visage angélique et sa splendide voix dès qu'elle poussait la chanson. Lydia était belle. Et selon sa propre grand-mère, c'était la seule chose qu'elle avait pour elle.

Lydia avait pourtant grandit et les mots de cette vieille femme ne la touchait plus autant qu'avant. Du moins, c'était ce qu'elle disait. Elle jeta un dernier regard à sa petite sœur qui récitait à la perfection l'Ave Maria. Misha bondit sur ses talons et la chienne aboya joyeusement lorsqu'elle entendit le portail sonner. Lydia allait ouvrir après avoir détacher ses cheveux et planta une bise sonore sur la joue d'Aèl. Le brun était enfin là. Prenant sa main dans la sienne, elle monta dans sa chambre. Il était en retard, il allait en payer les conséquences. Misha s'arrêta en bas de l'escalier et se mit à couiner mais la jeune fille n'en avait rien à faire.

Ils se mirent à travailler sans trop épiloguer. Elle avait fait la majorité du travail, ne restait que la partie du beau brun. Alors qu'elle lui montrait une nouvelle fois comment prononcer le mot "Editer", riant de l'accent qu'il n'arrivait à faire rouler dans sa gorge, un bruit sourd se fit ressentir et l'ordinateur planta. Fronçant les sourcils et le nez, la jolie blonde l'éteint et le ralluma mais impossible. Il ne voulait simplement pas. Mordant sa lèvre inférieures, ses lèvres s’entrouvrirent pour sortir un juron. Fait tellement rare qu'elle le vit soulever un sourcil interrogatif. " Oui bah désolée mais j'en ai marre là. " ronchonna-t-elle.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Elle sentit d'abords la main du brun sur sa hanche et elle le repoussa, surprise. Mais les lèvres d'Aèl se rapprochèrent des siennes et il l'embrassa avec une douceur qu'elle ne pouvait imaginer. Lydia piqua un fard, essayant tant bien que mal de le repousser et de ne pas entendre ses paroles. Son souffle se bloqua dans sa gorge à l'instant même où la main du jeune homme glissa sur sa poitrine. Elle le repoussa une nouvelle fois avec difficulté. Ce n'était pas la force du brun mais bien ce désir sourd qui grandissait dans son bas ventre. La croix autour de son cou sembla peser une tonne entre ses seins. Lorsqu'il revient à l'attaque de ses lèvres, la belle le laissa faire, laissant leur langue se toucher puis se joindre en un ballet sensuel. Elle ne comprenait pas pourquoi son basin commençait lentement à se soulever, son ventre à se rentrer. Elle disait ne pas comprendre.

" Aèl... Non... S'il te plait... " glissa-t-elle d'une voix dont le souffle rauque voulait dire oui.

Il ne l'écouta pas, faisant glisser la bride de son haut suivit par celle de son soutien gorge. Ses lèvres happèrent le mamelon déjà dressé et les doigts de Lydia se refermèrent sur le drap crème de son lit. La croix glissa sur sa peau blanche qui se soulevait à mesure des caresses du brun. Ses lèvres glissèrent sur son ventre et ses mains descendaient le pantalon de la belle. Il l'embrassa, encore, à un endroit qu'elle n'imaginait possible. La blonde se crispa quelques secondes mais très vite la langue d'Aèl fit naitre en elle des sensations étranges qui remontait le long de sa colonne vertébrale jusqu'à son cœur qui s'emballait déjà. Un gémissement franchit ses lèvres et elle mordit dans son oreiller alors qu'elle se tordait sous les agissements du brun. Elle se perdit dans ses yeux bleus quand il revient l'embrasser une nouvelle fois.

Puis Aèl laissa ses lèvres s'éloigner de l'intimité de la belle, approchant ses mains du bas ventre de la jeune fille qui frémissait déjà de plaisir. La peau de Lydia semblait réagir à la simple sensation du drap de satin, ses yeux clos et ses lèvres entrouvertes. De ses mains, il caressa l'intérieur des cuises de la blonde, cherchant son regard, ses lèvres et tout ce qui se trouvait à sa porté pendant que les mains de la jeune fille s'agrippaient à ses omoplates. Ses ongles s'enfoncèrent dans la chair au moment même où son doigt se fit plus entreprenant. Lydia sentit contre son ventre la verge dressée de son amant et elle le rentra, un nouveau gémissement lui échappant. Elle ne trouva même pas la force de s'excuser et son cerveau déconnecta.

L'instant était d'une beauté sans pareille, calme dans la lumière fraiche qu'apportait le soleil du printemps. Aèl se releva sur ses bras et la pénétra avec une douceur qu'elle n'aurait jamais imaginer de sa part. Tout fut parfait. 2cm de pur plaisir. Puis il força le passage et elle s'entendit étouffer son hurlement dans son oreiller. Elle se sentait déchirée en deux, le sentait en elle s'insinuer. Ses ongles s'étaient enfoncés plus profondément dans l'épaule de son partenaire et son sexe se rétracta. Puis la sensation ne fut plus que souvenir, un moment fugace qui avait disparu sous l'autre sensation qu'il faisait naitre en elle. Une larme roula sur sa joue pendant que la croix lui brulait la poitrine. Elle l'enleva en vitesse et se laissa bercer par les vas et vient d'Aèl. Elle répondit au baiser du brun pendant que ses mains venaient glisser le long de la ligne dorsale de son amant. Elle avait déjà oublié la douleur, laissant sa gorge dévoilée pendant que sa tête partait en arrière. Son bassin se releva, venant chercher la caresse des poils pubiens du beau brun.

Il jouit avec un gémissement alors que Lydia sentait les papillons dans son ventre se faire plus nombreux. Mais il continua en elle, son bassin s'avançant et se reculant jusqu'à ce qu'enfin un cri s'échappe des lèvres de la belle. Il retomba sur le côté, à bout de souffle et Lydia se rendit alors contre de la sueur qui luisait sur ses seins douloureux. Mais elle ne l'essuya pas, se blottissant contre le torse d'Aèl. Ce dernier l'embrassa une nouvelle fois avant de la prendre dans ses bras. Puis Lydia éclata en sanglot.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il l'avait consolé tant bien que mal et Lydia s'était blottit une nouvelle fois contre lui, s’excusant de ses larmes. Dieu allait la punir d'avoir joué de ses chairs, d'avoir été cette sorcière que sa grand mère disait qu'elle était. La blonde devait rester des heures assise devant l'autel à se confesser de la sorcellerie qu'elle exerçait sur les hommes. A supplier dieu de lui pardonner, serrant contre son cœur cette croix. Cette croix couverte du sang qu'elle avait perdu alors qu'il la faisait sienne. Elle devrait changer ses draps discrètement, dire à sa mère qu'elle avait eu ses règles. Une parfaite excuse.

Aèl l'embrassa une nouvelle fois avant de prendre sa main dans la sienne et de l'approcher de son bas ventre. Elle la recula vivement mais il s’entêta. Lydia n'en avait pas envie, cherchant les bras réparateurs du sommeil. Il ne lui laissa pas le choix, attrapa de sa main son sexe avant d'approcher celle de la blonde. Elle le lâcha comme s'il l'avait brulé, compensant en se glissant sur son torse. Elle embrassa son torse, ses muscles déjà si parfaits et elle sentit la main du brun s'appuyer sur ses cheveux. Levant un regard presque terrifié, elle l'entendit murmurer une prière pendant qu'il la poussait un peu plus vers son sexe. Comme dans les films qu'elle avait un jour surprit à la télévision, elle le prit en bouche et l'entendit gémir de plaisir. Il glissa ses doigts dans sa chevelure, la forçant à descendre plus sur sa verge. La jeune fille manquait s'étouffer mais elle fit ce qu'il demandait, avant qu'il ne la relève au moment où il jouit. Il l'embrassa de nouveau avec son sourire auquel personne ne pouvait résister et se glissa une nouvelle fois entre ses cuisses. Maintenant qu'elle était une femme, elle devait vivre comme. Vivre avec ce pecher qu'elle sentait s'imprimer dans sa chair à mesure que ses coups de reins se faisaient plus puissants.

Ils touchèrent une nouvelle fois les étoiles et Aèl la laissa là. Lydia se fit violence pour le raccompagner jusqu'à la porte, pour que sa mère la voit descendre tout sourire. Elle le laissa partir, répondit par la négation à sa mère lorsque cette dernière lui demanda si elle voulait gouter. Prenant Misha dans ses bras, elle retourna jusqu'à son lit et se laissa aller aux larmes, serrant contre elle sa chienne et la croix, palsmoniant le notre père d'une voix frénétique. Qu'avait-elle fait ? Comment avait-elle pu trahir la confiance de Dieu ?

Our Father, who art in heaven,
Hallowed be thy name.
Thy Kingdom come.
Thy will be done on earth as it is in heaven.

Give us this day our daily bread.
And forgive us our trespasses, as we forgive those who trespass against us.
And lead us not into temptation,
But deliver us from evil.

For thine is the kingdom, the power and the glory for ever and ever.
Amen.


Dernière édition par Lydia V. Johanson le Dim 25 Sep - 0:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Aèl J. Targison
Aèl J. Targison
« Sport »

Avatar : Ian Somerhalder
And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Tumblr_lmv03iVNsN1qczjlgo1_500
Messages : 65

And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Empty
MessageSujet: Re: And lead us not into temptation, But deliver us from evil.   And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Icon_minitimeJeu 4 Déc - 1:19

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
17 Mai 2007

 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un rai de soleil chauffe ma joue. Je le chasse pour la centième fois, et fourre mon nez dans mes oreillers, dorloté par la caresse des draps. Le bras posé sur la couette, replié sur moi même, je laisse l'odeur du printemps entièrement déployé titiller mon nez. La voix de ma belle mère claque au bas des marches, et j'ouvre les yeux sans réelle conviction. Jack crie dans la cuisine, et je pousse la couverture. Mes pieds rencontrent le plancher chauffé, et je fouille dans mon armoire pour m'habiller. Marcel, jean, baskets Nike, bracelets de force. Je passe ma main dans mes mèches raides, et je suis paré. D'en bas, Shep m'entends bouger et commence à aboyer comme un fou. Il tire sur sa chaîne, s'étrangle, sa rage de me voir l'étranglant à moitié. Je traverse la maison en quelques bonds, évite le poing de mon père, détache la lourde chaîne et vérifie l'heure sur mon téléphone, payé à la sueur de mon front. Marre de cirer des pompes mais eh, que faire ?

Mes pieds font vibrer mes os jusqu'à mes épaules, les écouteurs explosant mes tympans. La voiture de mon père roule derrière moi, et je cours de toutes mes forces. Il me rattrapera pas. Quel connerie, ce système d'entraînement. Parfois, je pense qu'il est fier que je sois aussi sportif, qu'il rêve de me voir devenir un vrai sportif, mais ensuite je me souviens qu'aucun père digne de ce nom ne forcerai son propre fils à courir devant une voiture pendant des heures sous tous les temps. Le moteur gronda, et j’accélérais l'allure, le cœur au bord des lèvres. Shep bondit devant moi, sa laisse attachée à mon poignet. J'avise le champ de blé sans clôtures loin devant, la distance entre moi et le vieux bolide. Je tire mon poignet hors de la laisse, et ferme mes sens à tout ce qui fait de moi un être humain en vie. Mes muscles me font souffrir au delà de tout ce que je pouvais imaginer, mon cœur est près à exploser, mon cerveau déchiré par le volume de la musique, mes os malmenés par la dureté du bitume sous mes chaussures. Les touffes de blé avalent mes mollets, et j'entends les pneus gémir furieusement sur l'asphalte, et mon père hurle mon prénom avec.. De la peur ? J'ai du rêver. La terre enserre mes chevilles, la sueur couvre chaque parcelle de ma peau. Mon pied rate un mouvement, et je bascule. Un scratch significatif m'informe que je viens de m'entamer un bras, et je dégringole dans les buissons.

A quatre patte, hébété, je m'ébroue dans le ruisseau qui m'a réceptionné. La chaleur est devenue intenable, mais au fond, autant s'en servir. J'enlève mes vêtements et enlève les traces de ma mésaventure de sur ma peau. Une fois rhabillé, je suis clairement en retard. Mais sincèrement, rien à battre. Mon portable sonne, sonne, et je raccroche systématiquement. Il pourra me poursuivre avec sa vieille Ford tout son saoul ce soir. Il ne doit pas savoir où je vais, qui je vois, je ne veux pas être à nouveau confiné dans ma chambre. C'est donc les mains dans les poches que je me pointe devant chez ma camarade avec presque une heure et demie de retard. De toute façon, je n'ai aucune intention de bosser sérieusement. Que je bosse ou non, ça ne change rien, je plafonne à douze et puis c'est tout. Je toise le chien pitoyable, salue poliment la mère de la blondinette qui vient de passer sa main dans la mienne et me laisse entraîner en savourant la vue sur son postérieur dans les escaliers. Si elle savait... Franchement, moi, bosser ? Tsk !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je m'ennuie ferme, sourd aux déblatérations de la blonde, quand un son brusque et inquiétant rompit le moment. Je relève le nez, et hausse un sourcil en réponse aux manigances qu'elle pratique sur le pauvre engin. Plus d'ordinateur ? C'est pas grave ma toute belle, je prévoyais de l’évincer de toute manière. Je lève la main sans la moindre hésitation, et la glisse sur la peau de la jeune fille. Elle résiste, faiblement, sans conviction. Un sourie discret déforme mes traits, et je chuchote des phrases creuses, que les filles aiment à entendre, des choses que moi même je ne comprends même pas. Et puis je m'en tape, sérieusement. Je ne veux pas les combler, je veux seulement qu'elles me cède, qu'elles s'abandonnent à moi même quand elles savent à quel point elles seront mal ensuite. Très bien, je l'avoue, elle, elle est... Je ne sais pas, différente. Elle, je voudrais l'avoir pour moi, près de moi, sans pouvoir vraiment me l'expliquer. Certains soirs, quand je fixe mon plafond, je pense que je l'aime mais j'en doute; je n'aime personne.

Mes yeux se plissent d'un mépris imperceptible à la vue de la croix qui repose sur la poitrine de ma collègue, et mes mains défont d'elles même les attaches de ses fringues. L'un de nous est de trop, et je ne cède pas à des bouts de tissu. Je sens son corps s'éveiller entre mes paumes, et mes dents percent de fines entailles dans ma lèvre tendre. C'est vrai, je la veux plus que les autres. Oui, peut être que je l'aime. Mais je refuse de l'admettre. Et ce qui arrive aux filles que j'apprécies trop... Mes lèvres redessinent les contours du corps pâle de la blonde, et je taquine son corps sans une once d'hésitation, aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau. Je l'ai déjà entendue dire à ses copines que je suis bizarre, que je me comporte trop comme les grands. Ma pauvre Lydia, ma virginité elle s'est envolée pour mes neufs ans, dans un bordel bruyant et insalubre. Toi, même si tu ne le sauras jamais, tu as de la chance. Je savoure les mouvements de son corps, sans bouger, seulement focalisé sur ce qui se passe dans ma tête. Je ne suis pas là, pas vraiment, seulement par ma volonté.

Elle est belle. Ses jambes bougent à peine, et ses yeux cherchent l'appui des miens. Je vois qu'elle se noie, qu'elle perd pied peu à peu. Elle réagit, mais elle ne résiste pas le moins du monde. Non, elle est même prête à se donner sans s'en rendre réellement compte. Et ce n'est pas moi qui lui remettrait les idées en place. Mes bras me lancent rageusement quand je déporte mon poids dessus. Ses yeux bleus et pleins de questions accrochent les miens, et j'hésite l'espace d'une seconde. Nan, à elle, je ne peux pas lui faire ça comme un sauvage. Même si l'idée peut paraître séduisante au premier abord. Et pourtant, non. Je ne veux pas la baiser, je veux qu'elle ait au moins son plaisir. Son corps lié au mien m'arrache un hoquet stupéfait. Je ne devrais pas, je suis en train de lui voler quelque chose qui n'aurait jamais du m'appartenir. Et même avec tout ça, je me concentre sur elle. Je ferme les yeux, respire son odeur enivrante, ferme esprit à tout ce qui n'est pas maintenant. Ici, et maintenant. Si sa mère nous chope, je serais mort demain matin. Qui s'en soucie ? Je maudit ma voix d'enfant qui revient alors que j'effleure mes sommets, mais je refuse de la laisser là dessus. Quelle satisfaction alors ? Mes reins contrôlés la tirent vers le haut, et je mords mes lèvres plus fort pour refréner mes instincts.

Je devrais être heureux de l'avoir emmenée vers son propre petit ciel. Mais non. Alors que j'éponge son chagrin, je ressens ce désir de rester près d'elle, de la serrer contre ma peau le plus possible, de profiter d'elle tant que je le peux. Je sais que, pendant un peu de temps au moins, elle est mienne. Le temps qu'elle réalise qui je suis, qui elle pense que je suis. Peut être jamais. Peut être tout de suite. Mon corps me lance, et je laisse de côté les faux semblants. Je refuse qu'elle résiste, et obtient ce que je veux. Pourtant, les tonalités de ma voix dénoncent bien mon âge. Je sens la chaleur m'en serrer, ma salive m'étrangler, et cette fleur entre mes reins qui ouvre doucement ses pétales... Ma respiration perd de son calme mesuré, et je ferme plus fort mes paupières. Ma main la repousse férocement, et je dissimule habilement une larme au coin de mon œil. Je la guide vers son paradis, sans état d'âmes, je mène notre barque avec assurance. Je ne me sens pas bien. Je sais que c'est mal ce que je viens de faire. L'air glace mes épaules trempées de sueur, je frissonne.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je ne parle pas non plus sur le pas de la porte. Je ne la regarde même pas. Je m'arrête devant le portail automatique, debout sur le trottoir sous le soleil un peu déclinant, et je réprime une convulsion de froid. Mes yeux se lèvent jusqu'à la fenêtre de sa chambre, et je pince mes lèvres éclatées. Je sais que je l'aime, je le sais, pourtant je brûle d'envie de la blesser, de la repousser. Elle peut me rendre faible. Et ça, je le refuse. Je reprends ma course en sens inverse, la peau agressée par la chaleur. Je cours, sans ralentir, à un rythme trop soutenu pour prétendre faire mon jogging. Les minutes s'étirent, et les passants me dévisagent. Je fait un crochet par chez moi, change mes vêtements chers et obtenus par moi même, par mes efforts au black. Mon tee shirt délavé et troué tranche par dessus un très vieux jogging, et mes baskets aux semelles défoncées. Je ressors par la fenêtre, attrapant les branches pour ne pas tomber. L'herbe sèche qui envahi le jardin me réceptionne gentiment, et je file vers l'étang d'eau croupissante qui trône un peu plus loin. Je fixe la surface lisse et inquiétante, trompeuse, traîtresse. Je tends la main, la recule et de lourds sanglots éclatent hors de ma poitrine. Je frappe le sol avec rage, et passe mes mains poussiéreuses dans mes mèches brunes, sachant que ça me vaudra peut être des coups; l'eau n'est pas à gaspiller. Ainsi c'est ça, je t'ai brisée Johanson, j'ai prit ta première fois, et tu ne sauras sans doute jamais que je ne suis pas le fils de nouveau riche que j'exhibe au collège. Tu ne sauras jamais pourquoi je ne dépasse jamais les limites du règlement. Tu as laissé ton innocence dans les mains d'un moins que rien, d'un garçon trop grand et trop menteur. Un garçon qui ne regrette pas ce qu'il t'as fait. Je pense à toi, et je te hais d'avoir attiré mon regard. Mais je ne te laisserais pas filer. Jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
« Equitation pro »

Avatar : Ashley Beson
And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Tumblr_mbppemUHw41r0pnim
Messages : 160

And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Empty
MessageSujet: Re: And lead us not into temptation, But deliver us from evil.   And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Icon_minitimeJeu 4 Déc - 14:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
02 Juin 2008


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Lydia, assise sur sa chaise, regardait Mathieu et Aèl en pleine discussion. Le blond se tournait par instant dans sa direction, du moins son regard. Il ne pouvait faire moins discret. Bien sûr qu'il parlait d'elle et bien sûr qu'elle était le centre de son petit monde pour les années à venir. Après tout, la blonde était maintenant sa première. Elle offrit son sourire à Aèl, un regard qu'il se plaisait à voir, elle le savait. Mathieu avait été happé par la force de la jeune fille. A tout juste 13 ans, Lydia était devenue ce que sa grand mère lui promettait comme avenir. Voilà longtemps qu'elle ne s'était plus agenouillée devant cet autel qu'elle avait trahit en offrant son corps au brun qui lui répondit par le même sourire. Mathieu devait grandir lui aussi et quoi de mieux que le corps parfait de la blonde pour lui apprendre les prémices de l'Amour ? Il devait raconter chaque détail de la soirée à son meilleur ami. Comment la blonde était arrivée chez lui avec un simple manteau sur ses sous vêtements Victoria's secret. Ce rose et ce noir qui lui allait à la perfection, son sourire coquin alors qu'elle s'était penchée sur son sexe pendant qu'il gemissait. Lydia savait parfaitement qu'Aèl allait connaître le plus insignifiant détail. Se désintéressant de la discussion des garçons derrière elle, sa main de leva alors qu'elle répondait avec cette perfection qui la caractérisait à la question de la professeur de mathématiques. Changeant sa tresse en épis d'épaule, elle attendait avec impatience le moment du repas et le mal être qu'elle dissiperait d'un simple rire. Ce n'était qu'une fois comme ça après tout. Pour dépuceler Mathieu Alaric.

Lydia... il faut qu'on parle c'est... je me suis rendu contre d'un truc et s'il te plaît j'ai besoin de t'en parler

La blonde fronça les sourcils alors qu'elle leva son regard jusqu'à bureau que se partageait les deux jeunes hommes. Mathieu soutient son regard avant de le baisser, honteux. Lydia ne comprenait pas et la curiosité la poussa à souhaiter que le temps s’accélère. Finalement, le repas allait se révéler encore plus intéressant qu'elle ne l'imaginait. Elle sentait le regard brulant du blond sur sa nuque et elle portait son crayon à ses lèvres peintes de rose clair et le mordilla. Mathilde à sa droite lui souffla à l'oreille que Mathieu ne la lâchait pas des yeux mais elle balaya les paroles de la brune d'un revers de main. Nicky lui souffla d'autres mots mais elle leur intima le silence. La reine ici, c'était elle.

*****


Mathieu l'attendait, seul. Il tordait ses mains alors que la belle s'approcha de lui au son de ses talons. Elle pencha la tête de côté alors qu'elle voyait les yeux si bleus du blond éviter son décolleter et la croix outrageuse qui se nichait entre ses seins. Mordillant légèrement sa lèvre inférieure, Lydia lui demanda ce qu'il voulait comme si elle s'en foutait. C'était mentir. Finalement, Mathieu... Non, elle ne pouvait exprimer vraiment ce qu'elle pensait. Mais il l'avait fait tomber dans un cercle vicieux et elle voulait se blottir dans ses bras le soir quand elle allait mal, embrasser ses lèvres, sentir les mains chaudes du blond courir sur son corps. Bien malgré elle, elle était tombée amoureuse de cet ami si parfait, horriblement jalouse de sa teigne de meilleure amie. Lydia inspira légèrement, lui souriant gentiment pour qu'il réponde plus vite. Passant une main dans ses cheveux, désordonnant les pics, le blond lui fit un petit sourire nerveux avant de lui demander d'une petite voix loin de son assurance habituelle :

" Lydia... Euh... Je... Je me demandais si... Fin... Si tu voulais bien sortir avec moi... "

Il avait légèrement rentré la tête dans les épaules à l'annonce de la réponse de la belle. Lydia lui fit un nouveau sourire avant de lui demander si Aèl était au courant. Mathieu réfléchit quelques secondes, cherchant dans l'horizon des réponses. Non. Définitivement pas.

" Bah... Il s'en est peut-être rendu contre vu comme je parle de toi mais je... J'pense qu'il me croit pas capable de te le dire en face. Voilà. Fin. Ce qu'il s'est passé l'autre jour entre nous. Je... Ca n'a pas tout déclenché tu vois. Je... La première fois que tu es rentrée en cour l'année dernière, j'ai tout de suite sut. Que je t'aimais et que je t'aimerais. Fin... Je sais c'est débile on dirait un romantique idiot et je déteste ça mais... Voilà.... Je suis horriblement jaloux de te voir avec les autres garçons, de te voir avec Aèl. J'ai cru que j'allais le frapper quand j'ai appris pour ce qu'il s'était passé. Je... Je t'aime et je voulais savoir si... Fin... Voilà quoi. "

La belle mordilla sa lèvre inférieure avant de s'approcher de lui, comblant trop vite la distance entre leur deux corps. Leurs lèvres se touchèrent, se lièrent pour ne plus se lacher. " Je t'aime aussi gros béta. Et bien sur que je veux être ta petite amie. " Le sourire qui illumina le visage du blond le rendait encore plus beau qu'il ne l'était déjà, chose qu'elle ne pensait possible. Mathieu était un véritable dieu vivant avec son visage fin mais virile, ses yeux pour lesquelles tous étaient prêt à se damner et le dessin déjà parfait de ses muscles. Il prit sa main pour se diriger jusqu'au self et ils rejoignirent tout leur ami. Selena était en pleine argumentation avec Aèl, riant à ses paroles. Elle jeta un regard noir à la main de son meilleur ami dans celle de la blonde puis, après avoir poussé un profond soupire et lever les yeux au ciel, elle retourna à sa discutions avec le brun. Nicky s'était perdue dans les yeux d'Aèl. Matt et Nico parlait de football comme d'habitude tout en faisant des blagues cochonnes sur le contenue du yaourt de Mathilde. La brune éclatait de rire et réponse à leur parole, allumant presque ouvertement Nico. Les autres à leur table riaient presque aussi fort. Le règne des populaires sur ce pauvre petit collège publique où Lydia et Mathieu faisait office de roi avec leur argent qui coulait à flot. Ce que la blonde faisait ici ? Un simple caprice pour rester avec Mathilde dont les parents n'avaient les moyens de payer le collège privé. Et puis, elle était une des rares catholiques avec entre ses seins cette croix qui les faisait tous rire, purement présente pour choquer. Lydia avait depuis longtemps perdue sa pureté.
Revenir en haut Aller en bas
Aèl J. Targison
Aèl J. Targison
« Sport »

Avatar : Ian Somerhalder
And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Tumblr_lmv03iVNsN1qczjlgo1_500
Messages : 65

And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Empty
MessageSujet: Re: And lead us not into temptation, But deliver us from evil.   And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Icon_minitimeJeu 4 Déc - 16:15

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
4 et 5 juin 2008

 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je secoue la tête pour me débarrasser de la pluie prise dans mes cheveux. Lydia vient rejoindre mon meilleur ami qui sèche déjà ses mèches blondes avec sa serviette. La séance de sport était déplorable : personne ne sait se bouger sous la pluie. Pauvres petits, il y a de la boue ! Pff. Le blond m'interpelle, et je le toise une seconde avant de récupérer mes affaires et de me précipiter dehors sans changer mes vêtements trempés. La pluie enserre ma peau brûlante, et je charge mon sac sur mon épaule. Il est 17h00, les cours sont terminés, et autour de moi, tout ne le monde ne parle plus que d'eux. Mathieu, et Lydia. Mes jambes me poussent un peu plus, vite et je me force à garder les yeux ouverts pour éviter l'image de leurs mains jointes en entrant au self. Mon cœur pèse une tonne, et l'eau ne parvient pas à effacer la souffrance qui a envahi mes veines il y a deux jours. J'en ai pleuré. Oui, encore. Lydia Johanson est peut être ma victime, elle me fait plus de mal que je ne pourrais jamais lui en faire à elle.

Les quartiers du nord font peine à voir sous la pluie. Les chats et les chiens errants se serrent ensembles, frigorifiés et tristes. Les poubelles font un vacarme assourdissant sous les coups des gouttes énormes, et les faibles lumières des maisons percent avec difficulté le gris de ce temps débile. Juin ! Une pluie pareille en juin ! Je pousse doucement le vieux portail de bois pourri qui pend sur ses gonds, passe une main absente dans les poils de Shep, et entre en essuyant soigneusement mes pieds. Je dépose mon sac dans l'entrée, et répond à ma belle-mère que je n'ai pas faim. Ma petite soeur vient babiller entre mes mollets, et sa mère s'écrie en me voyant trempé jusqu'aux os. Je décline la serviette qu'elle me tend, et demande si Jack est là. Dans son bureau...

Jack, je peux entrer ? -Hn. Tu veux quoi ? Euhm... J'ai besoin de m'entraîner. Ses yeux noirs quittent sa feuille de comptes, et il retire ses lunettes pour me fixer. Je peux voir les questions danser dans son regard si opposé au mien, et il soupire. Il pose les lunettes, le stylo, et prend les clés de la vieille voiture. Je ne te demanderais pas ce qui passe. Allez, viens. Je redescends les escaliers quatre à quatre, et retire mon tee shirt pour ne garder que le short et change de baskets pour éviter d'abîmer trop les Nike qui commencent quand même à tirer la gueule. Le moteur ronfle derrière, je ferme les yeux pour concentrer mes forces, et chasse tant bien que mal le sourire de mes deux 'meilleurs amis'. Les roues s'ébranle, et je démarre au coup de klaxon. La pluie est chaude. Les voisins me regardent passer comme si j'étais dingue, à courir comme ça torse nu sous la pluie, poursuivi par la voiture de Jack. La route se rétrécit entre les arbres des bois, et seule la lueur des phares me guide dans le brouillard qui monte des ruisseaux de la plaine. Je lui avais dit que j'aimais cette fille. Je lui ait dis il y a bien longtemps. Il le sait. Mais il l'aime, et elle, c'est lui qu'elle aime. Et je l'ai bien cherché. Je ne peux que m'écarter de leur chemin et noyer mes sentiments le plus profondément possible.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Oui, et là tu vois le prof me regarde et puis..-" Je détourne le regard de la bande, guettant Mathieu parti je ne sais où. Un soupire glisse entre mes dents, et d'un seul coup je vois les grands s'écarter de quelque chose. Je vois d'abord le sourire de mon meilleur ami, puis celui de la blonde. Mes yeux s'arrêtent sur leurs mains jointes, et je sens mon cœur me descendre dans l'estomac. La bouche sèche, je souris, et frappe gentiment l'épaule de Mathieu en le félicitant avec entrain. Alors donc... C'est terminé pour moi. La rage se répand dans mon sang comme un poison, et je lance un regard appuyé à Nicky. Mes doigts se plantent dans la chair de mon genou, et je continue de parler sans rien laisser paraître, de plus en plus étouffer par mes sentiments. Ainsi, c'est ce que "Je ne suis pas amoureuse de toi" fait ressentir. Ça, je ne le lui pardonnerai jamais. Jamais.

Je repousse ma couverte, et attrape mes vêtements avec soin. Je me faufile dans la salle de bain, et camoufle d'une main de maître les marques de strangulation autour de ma gorge et les hématomes laissés par des doigts sur mon bras. Je suis peut être un garçon, et un que ses camarades adorent, je suis passé pro dans l'art des poudres et des fonds de teint. Parfaitement adaptés à ma peau trop foncées, et achetés en douce. Je refuse d'être vu comme un faible. Je dévale les escaliers, embrasse ma sœur qui joue avec son bol de céréales, salue poliment ma belle mère et ignore Jack. Shep proteste alors que je quitte la cour, et les voisins me regardent par dessus leurs épaules, curieux. Imbéciles.

Ils se bécotent. Ils rient. Autour de moi, tout le monde sourit et taquine les deux amoureux. Au moins, le bon point c'est que finalement personne ne me verra avec cet air béat et stupide qu'arbore Mathieu. Mon regard croise celui de Lydia, et je fronce furieusement le nez avant de détourner la tête. Ce n'était pas censé arriver. Je me lève, et croise Selena sur le chemin de la cafétéria. Mes pas ralentissent un instant, et je tourne la tête pour la suivre du regard. Cette fille est très jolie, et sans doute l'une des personnes qui comptent le plus aux yeux de Mathieu. Je hausse un sourcil, et un sourire mesquin tire le coin de mes lèvres vers le haut. Je m'incline, blondinet, tu l'as prise avant moi et elle t'aime. Je ne peux pas me permettre de briser ton petit bonheur, faut il croire que finalement je t'apprécies sincèrement ? Mais elle, si je l'ai, et je l'aurais, je vais la faire souffrir. Et tu pourras bien faire et dire ce que tu voudras, tu ne la sauveras pas, et je ne plierais pas. Je ne voulais rien de plus qu'elle, rien ! Tu as déjà tout, tout ce que je n'ai pas, et il fallait en plus que tu me la prennes ? Très bien, rira bien qui rira le dernier. Elle payera à ta place, et tu ne sauras jamais pourquoi, c'est très bien ainsi. Je récupère mon café, rejoins la bande, et ferme un peu ma gueule pour une fois. Elle sera plus difficile à choper que cette idiote de Lydia. Mais elle sera bien plus facile à soumettre. Parce qu'elle, je ne l'aime pas, je n'aurais aucun scrupule à la manipuler. Et je lui ferais ce que son cher meilleur ami m'a fait. Peu m'importe qu'elle n'y soit pour rien. Je m'en contre fous. Ils vont me le payer. Me le payer très cher, oui très très cher, ces imbéciles de bourgeois ! Très cher !

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« »


And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Empty
MessageSujet: Re: And lead us not into temptation, But deliver us from evil.   And lead us not into temptation, But deliver us from evil. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

And lead us not into temptation, But deliver us from evil.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Reality :: Preza & Co' :: Diaries-