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 End of the begining

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AuteurMessage
Kate Ragna
Kate Ragna
« Art »

Avatar : Haley Williams
Messages : 13

End of the begining Empty
MessageSujet: End of the begining   End of the begining Icon_minitimeMer 24 Déc - 19:46


29 Janvier 2003



« Kate. Vient là. Vient ma belle, je ne vais pas te faire de mal. Ton père veut te parler. Et à ta place je ne le ferais pas attendre, tu sais qu’il n’aime pas ça pas vrai ? »

Les prunelles étincelantes de la jeune fille se plongèrent dans celles d’un noir d’encre du second de son père. Elle ne lisait rien dans ce regard, aucun sentiment, aucun état d’âme. Elle ne pouvait savoir dans ses yeux aussi noirs que l’âme de leur propriétaire ce qui l’attendait. Alec posa une main brulante sur la joue de la gamine qui lui faisait face. Kate était déjà une femme, son corps l’avait prouvé, qu’importait son âge. Relevant sa main brune jusqu’à la chevelure de flamme de ce petit bout de femme, il caressa ses cheveux, sentant qu’elle était déjà bien trop désirable et que le temps ne ferait qu’amplifier cela. Elle lui rappelait la trainée du maitre des loups dans cette rage enfantine si amusante. Une rage qui donnait envie, envie de la laisser brisée, de faire taire sa morgue et de lui montrer qui était le maitre. Pourtant, le Caleb personnifié ne lui accorda pas un geste de plus et de la tête lui indiqua la chambre de son père. Face aux questions muettes de la fillette, il resta de marbre. Kaèr avait ses propres plans et il n’était personne pour oser dire la moindre chose négative à leur encontre. Lui aussi se satisfaisait parfois avec des jeunes de l’âge de la gamine, parfois encore moins. Oh bien sûr, il n’y prenait pas son pied, pas encore assez fou. Et pourtant, il le faisait, volontaire pour ses dangereuses missions.

Kate entra sans frapper dans la chambre, avisant son père à la fenêtre. La fumée de sa cigarette entourait son visage mais l’enfant ne dit rien. Elle évita même de le regarder, ne sachant ce qu’il comptait faire d’elle. Kaèr ne l’avait peut-être pas vu, pas même entendu. Elle aurait pu faire demi-tour. S’enfuir en courant de cette chambre à l’odeur enivrante. « Couche-toi. » L’ordre avait sonné, clair comme de l’eau de roche. La jeune fille inspira brutalement, cherchant des yeux une échappatoire mais la porte était le seul moyen de sortie. Son père ne la regardait pas mais elle préféra ne pas bouger, rester bien droite sur ses deux jambes avant de finalement abdiquer et se diriger vers l’immense lit. Les barreaux du baldaquin avaient bien trop souffert et à ses oreilles résonnaient les cris des femmes qu’il avait fait hurler, tant de bonheur que de douleur. Elle avala une nouvelle fois sa salive, un peu trop fort mais son père ne se retourna toujours pas. La lumière des étoiles se reflétait sur les muscles de son torse nu et Kate se recroquevilla sur lui-même. Elle n’avait toujours pas compris, bien trop innocente.  

La lumière écarlate de sa cigarette faisait danser sur son visage des ombres bien effrayantes et la rousse tourna ses prunelles vers la porte alors qu’il prenait une nouvelle bouffé de ce petit poison auquel elle deviendrait à son tour addict. «  Déshabille-toi. » Ses prunelles s’écarquillèrent, incapable de comprendre l’ordre pourtant clair. Le vent glacial qui s’engouffrait par la fenêtre ouverte vient se perdre dans les cheveux de la fillette apeurée, caressant sa peau en mille promesses de douleurs. N’entendant pas le bruit du tissu, le brun tourna enfin son visage dans la direction de l’enfant sur son lit. Ses yeux la violaient, leur noirceur détaillant chaque courbe du corps de celle qui était devenue une femme sans même qu’il ne s’en rende compte. «  Tu ne veux quand même pas que j’y face moi-même ? Je ne le redirais pas une troisième fois. Déshabille-toi. » Kate ne réagit toujours pas, perdue face à ce qu’il lui demandait. Un profond soupire s’échappa des lèvres du brun alors qu’il jetait la cigarette par la fenêtre et fermait cette dernière. Il s’approcha du lit à pas lent, son regard n’exprimant rien de ses pensées. Qu’elle aurait aimé pouvoir lire dans ses yeux, pouvoir sentir quelque chose et en jouer. Mais il restait maitre de ses sentiments, quoi qu’elle puisse dire ou vouloir. Le bonheur et le malheur s’inscrivait dans ses yeux si différents des siens. « Je… Qu’est-ce que tu veux… » Il ne lui répondit pas.

La main du grand brun fit glisser le tissu du tee shirt sur l’épaule de sa fille et il y posa ses lèvres. Kate, ouvrant de grand yeux apeurés, s’éloigna jusqu’au fond du lit, regardant son père comme s’il était fou, ses jambes remontées devant son visage. Ses longs cheveux rouges virent cacher ses yeux et son visage. Elle remonta vivement la manche de son haut, incapable de comprendre. Il était son père ! «  Kate… », Dans sa voix tonnait les débuts de la colère, « Ne m’oblige pas à être méchant… » Mais la jeune fille ne pouvait lui offrir ce qu’il voulait, ne pouvait se laisser faire comme si de rien n’était. Le parrain soupira une nouvelle fois avant de s’approcher d’elle, laissant ses mains caresser ses cheveux alors qu’elle se blottissait contre lui. L’instant ne dura que quelques secondes, cristallisé pour toujours dans l’esprit de la rousse. La main de Kaèr vient caresser la poitrine naissante, se glissant sous le vêtement et Kate tenta de le repousser. Il attrapa ses deux poignets, les serrant violement alors qu’il mordillait une nouvelle fois son épaule.

« Arrête. » supplia-t-elle, la voix étranglée par les sanglots.

Il ne l’écouta même pas, tenant ses poignets d’une main et appliquant des torsions étranges aux mamelons de la jeune fille qui ne tardèrent pas à réagir, fièrement au garde à vous alors que des larmes commençaient déjà à rouler sur ses joues encore si rondes. Il lui enleva son haut, laissant apparaitre sa petite poitrine, pas encore couverte par le moins sous vêtement compromettant. Kaèr lâcha ses poignets et la main qui jusqu’ici les retenait prisonnier descendit jusqu’au bouton de sa fille qu’il fit sauter d’une main habile. « Papa… Arrête » supplia-t-elle une nouvelle fois mais les lèvres de son père la firent taire. Même la mention de leur lien de sang ne l’arrêterait dans ce qu’il avait entreprit. Il glissa contre le tissu de la culotte d’enfant, passant sur ses fesses rebondies et mordit son épaule une nouvelle fois, la forçant de sa main à lever son bassin, à se cambrer dangereusement. Le jean ne montra pas trop de difficulté à descendre sur les jambes de la jeune fille et il repoussa les mèches rousses, essuyant les larmes en lui murmurant que tout allait bien, que ce n’était rien qu’une étape à passer. Ses mots étaient aussi doucereux que le venin des serpents, Kate le savait mais elle ne pouvait l’empêcher d’agir. Elle l’écoutait, cherchant à détourner les yeux, à s’échapper de ses paroles qui la meurtrissaient bien plus encore que ses gestes mais sa force contre elle était bien trop grande. Elle n’était qu’une enfant. Même si les heures d’entrainements commençaient à marquer son corps, elle ne restait qu’une brindille que le souffle du vent faisait chavirer. Le ventre de la fillette se contracta alors qu’il embrassa sa ligne abdominale et qu’il faisait glisser de ses dents le tissu du sous vêtement. Prenant la main de l’enfant, il la porta à son sexe.

Kate s’échappa, pleurant, le suppliant d’arrêter, encore et encore. Elle refusa de toucher son entre jambe, refusa d’approcher sa petite main de ce sexe fièrement dressé qui l’effrayait au plus haut point. Ses doigts se refermèrent sur ceux de son père alors qu’elle essayait vainement de l’éloigner. Sa force était si futile face à celle du grand brun. Elle le supplia d’arrêter, pleurant qu’elle était sa fille, qu’il ne devait pas lui faire ça, qu’il n’avait pas le droit, qu’elle était bien trop jeune. Mais Kaèr se fichait bien des mots emplis de sanglot qui s’échappaient de ses lèvres encore si tendre. « Ne pleure pas Kate… Tu sais que je n’aime pas ça. Les faibles pleurent. Les loups pleurent. Mais jamais les panthères ne versent la moindre larme. Nous sommes fait de colère et de haine mais jamais de larmes. Ni de supplication futiles » Son regard d’onyx se planta dans celui de sa fille et il essuya les perles salines d’une main étonnamment douces face à la violence de ses paroles. La jeune fille refoula ses larmes, reniflant pour être à la hauteur. Il l’avait nommé panthère. Il l’avait ajouté au sien et enfin, il la reconnaissait comme tel. Il reconnaissait le sang qui hurlait sa rage dans ses veines. Son corps tout entier se détendit et elle s’offrit. Elle s’offrit aux baisers, elle s’offrit à ses caresses. Elle s’offrit toute entière à ses paroles empoissonnées qu’il glissait en elle aussi bien qu’il s’y introduisait.

La douleur fut terrifiante de réalisme. Elle aurait dut la ramener sur terre et pourtant, elle étouffa son cri dans son poing qu’elle mordit jusqu’au sang, elle étouffa sa douleur. Il n’était pas doux, qu’importe qu’elle soit sa fille. La violence des animaux hurlait en lui alors qu’il s’insinuait comme un serpent dans son sexe, qu’il lui arrachait son innocence. Kate sentait sur ses lèvres courir le sang qui s’échappait de sa main, sur son épaule rouler les perles d’écarlates. Il l’avait mordu si fort que la douleur se mêlait à celle de son entre jambe, brulante, terrifiante. Ses coups de reins se firent encore plus puissants alors qu’elle croyait qu’il ne pouvait être pire. Que la douleur ne pouvait augmenter, encore et encore. Elle crut s’évanouir lorsqu’il sera trop fort son téton, cherchant dans l’inconscience le réconfort mais son esprit ne lui offrait tout bonnement pas. Il la retourna, la forçant à se mettre à quatre pattes comme un animal pendant que ses mains se faisaient étaux autour de ses reins et qu’elles imprimaient leurs marques rouges dans sa peau. Les chaires claquaient à chaque fois qu’elles se retrouvaient liées à l’autre et Kate crut que le pic de douleur qu’elle avait atteint ne pouvait être dépassé. Il lui prouvait le contraire en s’engouffrant encore plus profondément en elle, la forçant à imprimer la marque de ses dents dans son poing pour ne pas hurler. Mais elle ne disait rien, elle ne devait rien dire. Elle était une panthère, elle le savait et elle voulait lui prouver. Qu’il l’aime, au moins pour ça !

Il jouit en elle avec la puissance d’un ouragan alors qu’elle restait de marbre, refusant de bouger pendant qu’il continuait à bouger en elle, son sexe se faisait moins dur, moins puissant. Il se retira enfin totalement. La jeune fille voulu récupérer ses vêtements et s’enfuir à toutes jambes mais il la retient. Son regard voulait tout dire. Il n’en avait pas fini avec elle, c’était loin d’être terminé. Les yeux de la rousse s’emplirent de peur mais elle ne dit rien, se contentant de s’offrir, aussi docile que l’enfant qu’elle était encore. Une gifle la cueillit et elle releva brusquement le visage, l’incompréhension se lisant sur ce dernier. « Ne refait jamais ça Kate. Je refuse de voir un jour de plus, une heure de plus cette soumission dans tes yeux. Les fauves ne s’inclinent jamais. Ils se battent jusqu’à leur dernier souffle. Tu n’es pas une vulgaire putain Kamelia. Tu es ma fille.  » La mention de son véritable prénom fit blêmir la jeune fille. Sa fille. Elle pensa aux enfants dans la cour de l’école, à ceux que le père venait chercher. Se comportaient-ils ainsi avec leurs filles ou leurs fils ? Certainement pas.

Elle se redressa pourtant, appliquant les paroles de son père. Il ne l’avait pas brisé. Et même si lui l’avait fait, jamais plus personne ne le pourrait. Elle serait aussi imprévisible que le puma qui se tapit pendant des heures avant de bondir, aussi changeante que la lionne et aussi dangereuse qu’une tigresse en embuscade perpétuelle. Elle signait avec ce monde obscur dont elle venait et plus jamais sa mère ne pourrait la laisser brisée par les entrainements. Kate s’offrit à tout ce qu’il lui demandait, ouvrant la bouche pour qu’il y glisser ce qu’il voulait, sans broncher. Lorsqu’aux premières lueurs de l’aube il se décida enfin à la laisser, la jeune fille était couverte de sueur et son regard n’était plus que fente et roc, aussi dur que le saphir qui l’avait vu naitre.

« Joyeux anniversaire Kate. Bienvenue dans les années à deux chiffres.  »
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End of the begining

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