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 James

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Lydia V. Johanson
Lydia V. Johanson
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MessageSujet: James   James Icon_minitimeMar 3 Oct - 20:45



James Brian Hanson

nom  ☞ La seule chose qui a changé au cour de sa vie. Il ne s'appelait pas Hanson aux origines. C'était un nom autrement connoté, que les esprits américains se souviennent. On a même écrit des livres sur son nom de famille. Soit disant qu'il est mort. Pourtant le démon sévit toujours, sous un autre visage et une autre identité. prénom ☞ Il ne savait que choisir en commençant une nouvelle vie. James, c'est commun, c'est courant aux Etats-Unis. Alors James a eu son coeur. Mais son véritable nom est resté comme un blason derrière, comme un secondaire qui n'en est que principal dans son esprit. Brian. En lettre de sang sur des corps brillant, signature de ce que fut autrefois un démon. âge ☞ L'âge. C'est compliqué à savoir quand on ne se souvient pas même de sa date de naissance. Mais il se souvient de celle de sa mort. C'était en 1985. Un beau jour qui lui faisait goûter à la viande humaine. Il doit avoir bientôt 100 ans. Il ne le sait plus vraiment. Mais on lui donne une jeunesse immortelle, sans trop d'âge. 23 ans vous dites ? J'en donnerais 26. Impossible de le savoir vraiment et de toute manière, il ne vous répondra pas.   date, lieu de naissance ☞ Dans un taudis de la belle Amérique, sous le regard de l'aigle dans le New Jersey. Lui demandez pas, voilà longtemps qu'il a perdu son accent. C'était en 1919 un truc comme ça. En plein mois d'Octobre. nationalité ☞ Américain, italien, français et même serbe. Il en a eu de nombreuses. Celle de l'origine se pâme devant un aigle, celle actuelle brille aux coeurs de l'immortelle Rome. âge réel ☞ Presque 98 ans   race ☞ Il fut un sorcier. Enroulé dans la noirceur,  détruisant le Coven qui l'avait recueillit. Il a voulu se former seul, se plaisant de la crédulité des mortels pour s'offrir du sang. Jusqu'à ce qu'on le découvre, qu'on en veuille à cette étrange beauté qu'il idolâtre autant qu'il exècre.Il a fuit et, sans le sang qui le gardait immortel, il a du faire un choix. Un pacte qui l'a transformé en une créature avide de chair. Wendigo que murmure les contes dans lesquels il se perd. statut civil ‹ Il s'offre de la carne. Il est célibataire un jour, marié le lendemain, veuf la veille. Il change d'amant comme de chemise, se plaisant à séduire dans son incapacité à rester longtemps avec quelqu'un. statut financier ☞ Riche ou pauvre, il s'en fiche. On lui fourni ce qu'il désire mais il n'affiche rien de l'argent. Il ne le sait pas lui même. On le paye pour chasser mais voilà longtemps qu'il ne peut plus dilapider sa drogue en came. statut familial ☞ Seul. Ca c'est certain. Peut-être quelques centaines de bâtard qui se balladent dans le monde en arborant ses yeux. C'est qu'il en a eu des relations non protégées quand il était un roi. orientation ☞ Ouvert à tout et à toute. Femmes, hommes, créatures de tout genre et de tout sexe. Ceux qui passent entre ses crocs ont un seul trait commun. Ils possèdent cette beauté qui fascine le dévoreur de chair. occupation ☞ Chasseur de viande, pour un restaurant qui s'offre aux crocs affamés des immortels.Collectionneur de coeur. Meurtrier aux mobiles inconnu et aux méthodes toujours identiques. caractère ☞ Wikipida défini les sociopathes comme des êtres fascinants. "Une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales, des émotions et droits d'autrui ainsi que par un comportement impulsif."  Voilà qui ne défini que trop bien notre créature n'ayant jamais eu le moindre coeur. Les autres ne sont que des taches, des morceaux de vermines qui grouillent autour de lui. On a l'impression qu'il est perdu parfois. Dans son esprit trop flou. Puis il revient avec un sourire charmeur et séduit, sans vraiment comprendre comment marche les hommes dont il a autrefois fait parti. L'immortalité ne l'a pas changé. Sa folie est devenue presque plus puissante, sans qu'il n'en vienne à s'ouvrir aux voix des doubles personnalités. La sienne lui suffit tant sa noirceur lui enivre les sens. avatar personnage ‹ andy biersack

CHRONO !

1919 ‹ Naissance de Brian Dolovan, fils d'une mortel et d'un sorcier. Il n'a jamais connu son père.
1926 ‹ Sa mère se remarie. Rapidement, le beau père voit que Brian n'est pas normal. Mais il amplifie la chose en abusant de l'enfant qui se débat tant bien que mal.
1930 ‹ Brian fini par assassiner son beau père. Il fuit dans la nuit. Après quelques longues semaines d'errance au bord de la route, où l'enfant vend ses charmes à des fous qui le laissent presque mort sur la route, il atterrie à Long Island où il trouve refuge chez un nouveau riche venant d'arriver aux Etats-Unis. S'installe très rapidement un jeu malsain entre l'homme et le jeune garçon.
1933 ‹ Voyant son visage devenir lentement celui d'un homme, Brian devient fou en commence à tester ses pouvoirs sur les hommes dans l'optique de leur voler leur jeunesse. Inspiré par la comtesse Bathory, il fini par réussir après 2 ans d'échec.
1935 ‹ Sa magie fini par attirer un coven qui le prend sous son aile. Il se plie, étrangement rapidement aux règles. C'est là qu'il apprend à se servir véritable de sa magie.
1947 ‹ Il fini par commettre son premier massacre. Se gavant de la magie du coven, il veut trouver l'immortalité et la puissance. Il n'a que dix huit ans mais il le sait. Il sera un dieu. Au plus profond de lui, il a peur de l'âge, de vieillir et surtout de perdre la perfection de son corps.
1949 ‹ Pendant deux ans il se fait discret avant de se lancer dans ce qui sera l'entreprise de sa vie. La création d'une secte qui lui offrira des corps chauds toujours présent et des fluides vitaux parfaits. Il se fait passé pour un enfant de Dieu, aussi immortel que son géniteur et rapidement, son visage qui ne vieillit pas attire à lui bien des esprits faibles.
1969 ‹ Après presque trente ans de tranquillité, il est balancé à la police par une femme qu'il aurait presque aimé s'il savait ce qu'était l'affection. Il fout le feu à la secte, entraînant la mort d'une quantité folle de personne. Il s'enfuit alors, changeant de corps et de visage.
1984 ‹ Il s'enfonce dans les drogues, se perdant dans les volutes de fumée. Mais les sévices que subissent son corps lui déplaise alors il change de proie, il change de visage jusqu'à tomber sur celui qu'il arbore aujourd'hui. Avec cet air parfait, il se met à la recherche de quelque chose qui pourrait pour de bon le figer dans le temps.
1985 ‹ C'est aux Etats-Unis qu'il rencontre celui qui le fera devenir un wendigo. Il goûte à la viande humaine sans même frémir.
1989 ‹ L'homme qui l'avait recueillit voilà très longtemps est à son tour transformé en wendigo. Brian fini pourtant par le tuer, avec un sourire et l'écoute lui raconter l'histoire de sa vie sans un mot. Il fini par le laisser agoniser, prévenant des chasseurs de l'Opus qu'il a trouvé un cadavre frais pour leurs recherches.
1989 ‹ Il hante le monde, à la recherche de viandes et de recettes pour celui auprès de qui il fini toujours par revenir.



Dernière édition par Lydia V. Johanson le Mar 3 Oct - 20:47, édité 1 fois
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Lydia V. Johanson
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MessageSujet: Re: James   James Icon_minitimeMar 3 Oct - 20:46

   Tout est pur pour ceux qui sont purs, mais rien n'est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules, leur intelligence et leur conscience sont souillées.

Epîtres de saint Paul, à Tite, I, 15


Thème | Petit braillard qui criait trop fort. T'es né sans que personne ne veule de toi. T'as vu le jour dans un taudis, au milieu des déchets que tu devais devenir. T'étais pauvre. De ceux que le bas peuple vomit à longueur de journée. Et pourtant, tu étais différent de ces créatures trop banales qu'on voit partout. T'étais sombre. Pas de peau ou d'iris mais de ce qui s'enroulait autour de toi. Ton aura était aussi noire que les nuits sans lunes, comme celle qui t'as vu naître. Ta mère le savait. T'étais une créature du mal, le fils de Satan, de cet homme étrange dont elle était tombée amoureuse comme une idiote. Il l'avait ensorcelé avec ses mots doux jusqu'à ce qu'elle tombe sur le premier cadavre. Elle avait du caractère ta mère, tu peux me croire. Une vraie harpie. De celle que l'on n'oublie jamais. Tu as ses yeux d'ailleurs mais je crois que tout le monde te le disait quand tu portais encore ton véritable nom. Pas besoin de me regarder comme ça James, tu sais que j'ai raison. Mais revenons à nos histoires. T'étais né. Ta mère se retrouvait avec toi sur les bras et contrairement à ce que trop de femmes à l'époque ont choisi de faire, elle a voulu te garder. Des fois, je me dis que c'était la pire des idées. T'serais pas aussi cinglé si elle t'avait balancé dans un caniveau. T'aurais peut-être même des muscles maintenant. Enfin... Elle a choisi de t'éduquer mais à la dure. Elle s'est même trouvé un mec. T'explique mieux que moi James. J'étais pas là quand tout c'est fait. J'étais juste là pour te voir détruire tout ce que tu as crée. Là pour te voir te servir de ta magie noire. Là pour te voir te jouer d'eux avec l'habilité d'une marionnettiste. T'étais un sacré connard. Tu l'es toujours à ce qu'il paraît. Qu'est ce que tu es devenu James ? Franchement regarde toi ? T'es même plus dans le corps d'autrefois. Tu ressembles à un travesti fan de métal. C'est quoi tout ses tatouages ? Il les avait déjà celui à qui t'as volé le corps ? Raconte moi imbécile. Raconte moi. Raconte moi tout avant que je ne disparaisse.

Et tu tiens ma main. Je vois dans tes yeux des traces de larmes. Serait-il vraiment possible que tu es un coeur. Qu'il batte pour quelqu'un ? J'étais ton ami, ton sous fifre, celui qui aurait tout fait pour toi. Moi je t'aimais. Je le jure, j'aurais arraché mon coeur pour te le donner. Toi tu me regardes puis tu essuies les larmes. C'est étrange de te voir comme ça. T'étais si fier avant. Si certain de ta supériorité. T'as pas toujours été comme ça. Tu me l'as raconté dans nos instants que je suis persuadé d'avoir volé. Bordel, qu'on était beaux. Mais regarde toi Brian. T'es tout seul. T'as crée ta solitude. T'étais parti seul. Tu l'es resté. Laisses tes lèvres me glisser des mots que j'ai envie d'entendre. Dit moi "je t'aime". Dis moi que tu m'aimes !

Mais non, tu détournes les yeux. J'les vois les souvenirs qui vibrent dans tes iris Brian. Tu le revois ce monstre que t'as eu pour beau père. Tu revois les sévices qu'il t'a fait subir. Je sais, je devrais pas être au courant. Mais j'ai pas pu m'empêcher de lire dans ta tête mon amour. J'ai pas pu m'empêcher de vouloir savoir comment t'es devenu comme ça. Normalement, les connards n'ont aucune excuse mais moi je t'en ai trouvé. Première fois que tu tues alors qu'il te possède contre ta volonté, qu'il te détruit de l'intérieur, qu'il t'arrache ta pureté et ta douceur. Remarque t'l'as jamais été. Tu t'amusais de la souffrance de ceux qui t'entourait. Puis tu l'as buté et tes pouvoirs se sont réveillés. Elle a eu peur. Elle a eu tellement peur ta mère. Tu sais que quand je l'ai rencontré, elle pleurait. Elle pleurait parce que tu lui manquais et elle pleurait parce qu'elle avait mit au monde un monstre. Mais elle n'arrivait à se dire que t'étais horrible. C'est fou l'amour d'une mère comme c'est fort. Après tout ce que t'as fait comment elle pouvait encore te voir comme un fils ? Tu te tais Brian ? Tu détournes les yeux. T'es ridicule comme ça, tu le sais ? Elle t'aimait, j'te le jure. Mais tu ne dis rien. Tu m'écoutes, c'est tout. Répond moi putain ! Tes yeux fermés m’énervent.

C'est là qu'on s'est rencontré.

Thème || Tu te rappelles ? T'avais quoi ? Huit, neuf ans ? T'étais un gamin. T'avais du sang partout quand tu t'es pointé hors de cet endroit de malheur qui t'avais vu naître. Et moi j'avais de l'argent, j'avais tout ce qui te plaisait. Je savais que tu ne m'aimerais jamais vraiment. T'étais un gamin, j'étais un vieillard pour toi. Les nouveaux riches des Etats-Unis. Une villa au bord de la mer, des voitures de luxe. T'as réussi ton charme hein petit con. Tes beaux yeux qui me regardaient avec des larmes à l'intérieur. Et de la magie que je sentais trop puissante en toi. J't'ai pris sous mon aile. Je ne savais pas quelle erreur je faisais à l'époque.Je te revois avec des briquets que tu volais, à allumer des feuilles mortes, à foutre le feu à tout ce qui passait à ta porté. T'étais sombre. Si sombre. Brian, regarde moi. Me lâche pas des yeux. J'ai besoin de parler. J'ai besoin que tu sois là. Je le sens que je crève. A cause de toi, à cause de tes bêtises. Jure moi que tu survivras. J'veux pas te voir mort.

T'as rapidement fait ta place au milieu de mes amis. Ils savaient pas trop ce que t'étais. Un cousin ou n'importe quoi d'autre ce que la vérité soufflait. J'te présentais comme le fils de ma soeur. Sauf que ce qu'il y avait entre nous, c'était pas ça. C'était plus fort pas vrai ? Je t'aimais moi. J'ai l'impression que tu l'as jamais fait. Que juste tu m'offrais ton corps parce que tu savais pas faire autre chose. T'étais trop jeune qu'on me racontait. Pourtant tu te comportais pas comme un enfant. Puis t'as grandit. C'est là que j'ai compris. Que ta rage ne s'arrêterait jamais. Qu'elle possédait ton coeur plus que je ne le ferais jamais. Qu'elle brulait tes veines, qu'elle brulait ton âme. T'étais loin d'être blanc. Je t'ai vu faire. J'étais jaloux de te voir ramener d'autre créatures chez moi; Sauf qu'elles n'en ressortaient jamais. Je t'ai espionné une fois. J'ai vu ce que tu leur faisais et ma jalousie s'est tue. T'es un putain de psycopathe Brian. Vraiment. Tout ce sang qui se redressait autour de toi, toute cette rage que je sentais dans la pièce. J'étais pas à ma place, malgré les pouvoirs qui s'étaient réveillé en moi. Tellement faible face aux tiens. J'étais un bâtard quand tu étais un dieu. Et toi tu le savais. Tes lèvres d'enfants qui s'étiraient sur des sourires de prédateurs alors que tu venais m'embrasser le soir, alors que l'odeur de sang n'était pas encore partie sur ton corps. Tu m'aurais fait peur si je ne t'avais pas tant aimé. C'était ça ton bonheur suprême. Nous faire tomber sous ton charme en quatre secondes. Regarde le sourire qui étire tes lèvres quand je te dis ça. T'as toujours été pareil. Et moi j'étais le dindon de la farce, celui qui se pâme pour quelque baisers. J'avais l'impression d'être unique quand tu m'embrassais. J'avais l'impression d'être ton monde. Tu profitais juste. Je le savais, me lève pas ce sourcil interrogatif comme ça. Je le savais mais je voulais pas te perdre.

Puis tu as réussi. Pour la première fois, je t'ai vu revenir l'air véritablement heureux. Je crois que tu n'as jamais eu le même regard par la suite. T'as essayé de me le cacher mais j'ai directement compris ce que tu avais fait. Tu pouvais pas me mentir Brian, tu peux pas me mentir. T'avais réussi à lui voler son sang. Tu t'inspirais de bouquin que t'avais trouvé dans ma bibliothèque. J'aurais jamais dû t'apprendre à lire. Elisabeth Báthory. La comtesse sanglante. Celle qui resterait immortelle grâce au sang de ses proies. T'étais un beau petit con. Surtout beau. Et cette beauté, tu voulais la conserver, coûte que coûte. Tu vieillissais et j'ai bien vu ton regard horrifié la première fois que tu t'en es rendu compte devant une glace. T'étais à deux doigts d'hurler. T'as toujours eu un problème avec la perfection que tu croyais faite d'un seul modèle. J't'ai vu te faire vomir Brian, tu peux pas me mentir. T'étais tétanisé de perdre ta gueule d'enfant et ton charme de petit ange. Et là, t'avais réussi. A trouver une formule qui t'offrait pour toujours la perfection. T'aurais pu continuer longtemps. Si ta magie les avait pas attiré. Ils te voulaient, ils avaient senti ta puissance. Tu seras un roi dans leur coven. Pas un suprême. Sûrement pas. Parce que tu refusais de devoir dépendre des autres que tu m'avais dit. Tu me prenais vraiment pour un idiot. T'avais beau être puissant, tu ne maîtrisais que la magie noire. Tu les as rejoint. Je pensais te perdre jusqu'à ce que tu me dises de te suivre. J'ai toujours été à tes côtés. J'aurais voulu l'être toujours.

Puis les grands massacres ont commencé.

Thème || T'étais pas à ta place dans ce Coven. Ca s'est vu au moment même où tu en as franchit la porte. Moi je m'étais dit qu'ils finiraient par te tuer en découvrant qui tu étais vraiment. Franchement, j'ai eu peur. En vérité, je te sous estimais. T'étais loin d'être assez stupide pour te laisser avoir par ses histoires. Ils ont cru te choisir alors qu'en vérité s'était toi qui les avait vu le premier pas vrai ? Ton sourire parle pour toi, une fois de plus. Tu devrais vraiment apprendre à cacher tes pensées Brian. Si t'étais assez humain dans ton cerveau pour le faire... Mais là, sur le coup, t'as bluffé tout le monde. Personne ne s'attendait à ce que tu allais faire. Personne ne pensait que t'en était capable. Le pouvoir que t'as récupéré ce soir là. La jeunesse que tu t'es offerte et que tu m'as offerte comme un cadeau étrange que je ne pouvais qu'accepter. Un massacre, ton premier. Des gorges auxquelles on avait volé du sang. Qui aurait cru que c'était toi ? T'étais pas un immortel, t'étais juste un humain à l'époque. Un gamin en plus. T'avais quoi franchement. Quinze ans. T'en paraissait encore moins mais ça, tu le voulais de tout ton coeur. T'es une créature bizarre Brian. Vraiment bizarre. C'est ce qui fait ton charme je suppose.

T'avais du sang plein les mains, du sang que tu blanchis immédiatement alors que les flics te mettaient la main dessus. Maintenant tu savais de quoi t'étais capable hein. Et t'étais prêt à tout pour de nouveau massacre. Brian Dolovan. Le petit fils de pute sur lequel il a écrit tellement de roman. La minable ordure qui possédait le monde. T'était p'tete pas Charles Manson mais bordel, qu'est ce que t'as eu comme succès. Tu les as pas vu les films sur ta vie maintenant que tu as du temps devant toi ? Ils te trouvent toujours les plus belles excuses. On parle de moi aussi des fois. On était vraiment pas discret pas vrai. Ils disent que tu t'es fait prendre dans un massacre dont tu fus le seul survivant et c'est ça qui t'aurait vrillé le cerveau. Ils ont fait des recherches sur ton beau père et ta paumée de mère. T'étais abusé gosse, tu pouvais que mal finir. Comme l'autre psychopathe de Manson. T'étais juste avant la famille pas vrai ? Un précurseur aux sectes en tout genre. Z'étaient con à l'époque quand même. Des abrutis fini si tu veux mon avis. Mais je peux pas parler. Moi aussi je t'ai suivit. Dès la première seconde, j'ai embrassé tes idées. T'en avait des bonnes et puis avec ta gueule d'ange, qui aurait cru que t'étais pas le gentil garçon que tu nous faisais croire. On a tué pour toi. On en a sacrifié des innocents pas vrai ?

Jusqu'à ce que tu la rencontre. Elle, c'était ta faiblesse. Franchement, qui l'aurait cru. Tu te tapais le père et t'es tombé amoureux de la fille. Ma petite princesse que t'as rendu aussi noire que toi. Elle aussi maîtrisait la magie. J'avais trouvé la bonne mère hein ? T'me l'a tué ma gamine et j'ai quand même réussi à te croire, à te rejoindre, à t'écouter. J'pense pas que tu l'ai un jour aimé comme elle l'a fait. On le sait tous. La définition de psychopathe est écrite dans le dictionnaire. J'en ai pas sous la main mais c'est pas quelque chose comme "capacité limitée, pour les personnes montrant les symptômes du trouble, à ressentir les émotions humaines, aussi bien à l'égard d'autrui qu'à leur propre égard". J'ai toujours eu une mémoire d'éléphant. Mais ça te correspond si bien. T'as jamais su ce que c'était l'empathie. Non pas que la douleur des autres te plaisait. T'en avais juste rien à faire. Un drôle de bonhomme. Ca s'est transformé en un goût prononcé pour comprendre les hommes et c'est sur ma fille que t'as voulu faire tes putains d'expériences. Jusqu'où on va par amour ? Et bas jusqu'à te balancer. J'aurais peut-être dû la suivre quand elle m'a supplié de venir avec elle. Mais quand j'ai vu les néons rouges et bleus, j'ai pas pu. J'ai fais demi tour. Je voulais te sauver de la secte que tu avais crée. T'étais dans les bras d'un mec quand je suis arrivé. Je me rappelle parfaitement de ton visage. T'avais même pas l'air surprit ou gêné que je te trouve comme ça. Avec ta flegme habituelle, tu t'es éloigné de ce que tu tenais entre tes lippes quelque minutes plus tôt, tu lui as dit de mettre un pantalon et tu l'as planté là. J'aurais pu péter une crise. J'étais ton beau père mais surtout ton amant. Mais t'en aurais eu quoi à foutre ? Tu m'aurais rien au nez, comme d'habitude. Alors on est parti. T'as foutu le feu à tout ce que t'avais crée. T'avais aucun sourire sur les lèvres lorsque t'as balancé l'essence, pas même lorsque t'as allumé l'allumette. T'es pas un sadique Brian. T'es pire. Et t'es content de m'entendre dire ça. Tu les entends encore hurler alors que tu murmurais des paroles que je ne comprends pas pour attirer leur jeunesse jusqu'à toi ?

Ils t'ont jamais retrouvé ses abrutis de flic. T'avais déjà changé de corps.

Thème || C'est à ce moment là que je t'ai vu commencer à changer. Tu devenais lentement plus fou que tu ne l'avais jamais été. T'avais vécu trente ans à jouer à Dieu. A te présenter comme un ange parce que tu ne vieillissais pas. Ils étaient idiots de te croire mais tu leur offrais une part de ton immortalité avec ta magie et eux t'offraient des corps que tu embrassais avec passion. T'avais parfaitement trouvé ta place dans ce monde et t'aurais continué à vivre des siècles si elle ne t'avais pas balancé. C'est à cause de toi tu sais. C'est toi qui l'a rendu comme ça. Si piquante et dangereuse alors que vous vous perdiez ensemble dans la drogue, alors que vous vous offriez des tatouages. T'as refait les mêmes sur ce corps. Je comprends pas. Les ailes sur ton cou, c'est pour les anges que vous n'étiez pas ? Je comprends pas Brian. T'as pas la possibilité d'aimer alors pourquoi tu pensais à elle en te faisant tatouer ? Explique moi. Parce que les années qui suivent, j'en ai perdu le fil. Tu changeais de visage parce que tu n'arrivais plus à t'offrir l'immortalité. Tu te transformais en une piètre mascarade de Dorian Gray. La drogue s'affichait sur un visage que tu t’empressais de changer. Puis t'as sauté sur celui que tu as aujourd'hui. Il te rappelait trop l'ancien pas vrai ? A peu prêt la même taille mais surtout les yeux de ta mère. Je te voyais gratter dans des journaux Brian. Je te voyais écrire, le front plissé. Parce que tes expressions changeaient pas; Et moi je te revoyais dans chaque nouveau corps. Parce que moi, contrairement aux autres, je te connaissais trop bien.

Puis tu l'as rencontré. Lui tu voulais pas te le faire. Tu voulais juste qu'il te change. Qu'il te transforme en l'immortel. T'aurais pu choisir autre chose maintenant que tu connais les créatures surnaturelles. Remarque, je suis pas sur que tu voulais devenir un vampire. T'étais incapable d'accepter l'autorité. Tu l'es toujours. C'est dans les définitions de psychopathes ça aussi. Mais lui, il t'offrait l'immortalité en devant toujours tuer. Tu t'en foutais, t'avais juste horriblement peur de vieillir et puis de toute manière, le corps que tu avais choisi était parfait pour le reste de ta vie. Il t'a fait bouffer de l'humain. Tu m'en avais proposé à l'époque mais quand j'ai dis non, t'as simplement levé les yeux au ciel. Tu t'en foutais que moi je vieillisse lentement. T'm'avais dit que t'aimais bien mes cheveux blancs. Qu'ils me faisaient passé pour le sugar daddy que je n'avais jamais cessé d'être avec toi. J'étais marié quand t'es arrivé dans ma vie. J'ai tout quitté, j'ai essayé de reconstruire pendant que tu t'amusais avec ta secte. J'ai jamais rien compris à ce que tu étais Brian. Un mystère. Et je meurs en te sachant entre de nouvelles mains plus fortes que les miennes. Chasse pour lui Brian. Mais tues le à l'instant même où tu ne peux plus de sa présence. La sauge. T'étais un sorcier. Tu connais les plantes. Je t'aime Brian. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne et je te pardonne tout. Tu le sais. Regardes moi. Une dernière fois. Adieu mon amour. Puisses-tu un jour trouver la paix.
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MessageSujet: Re: James   James Icon_minitimeSam 10 Mar - 13:52

• 1917 ‹ Naissance de Brian Dolovan, fils d'une mortel et d'un inconnu
• 1924 ‹ Sa mère se remarie. Rapidement, le beau père voit que Brian n'est pas normal. Mais il amplifie la chose en abusant de l'enfant qui se débat tant bien que mal.
Debut 1926 > Naissance de Diane Carter
• Septembre 1926 ‹ Brian fini par assassiner son beau père. Il fuit dans la nuit. Après quelques longues semaines d'errance au bord de la route, où l'enfant vend ses charmes à des fous qui le laissent presque mort sur la route, il atterrie à Long Island où il trouve refuge chez un nouveau riche venant d'arriver aux Etats-Unis. S'installe très rapidement un jeu malsain entre l'homme et le jeune garçon.
• 1933 ‹ Voyant son visage devenir lentement celui d'un homme, Brian devient fou en commence à tester la force de sa noirceur. Il se lit avec une sorcière qu'il lui offre sa lignée comme esclave. Inspiré par la comtesse Bathory, il fini par réussir après 2 ans d'échec en sa compagnie à s'offrir de la jeunesse par le sang.
• 1935 ‹ Sa magie fabulée fini par attirer un coven qui le prend sous son aile. Il serait le premier sorcier mâle à avoir vu le jour. Ce n'est qu'un mensonge, les tours habilement réalisés par sa sorcière. Il se plie, étrangement rapidement aux règles.
• 1947 ‹ Il fini par commettre son premier massacre. Se gavant de la magie du coven, il veut trouver l'immortalité et la puissance. Il n'a que dix huit ans mais il le sait. Il sera un dieu. Au plus profond de lui, il a peur de l'âge, de vieillir et surtout de perdre la perfection de son corps.
• 1949 ‹ Pendant deux ans il se fait discret avant de se lancer dans ce qui sera l'entreprise de sa vie. La création d'une secte qui lui offrira des corps chauds toujours présent et des fluides vitaux parfaits. Il se fait passé pour un enfant de Dieu, aussi immortel que son géniteur et rapidement, son visage qui ne vieillit pas attire à lui bien des esprits faibles.
• 1975 ‹ Après presque trente ans de tranquillité, il est balancé à la police par une femme qu'il aurait presque aimé s'il savait ce qu'était l'affection. Il fout le feu à la secte, entraînant la mort d'une quantité folle de personne. Il s'enfuit alors, changeant de visage. Tous n'est qu’illusion dans sa vie.
• 1984 ‹ Il s'enfonce dans les drogues, se perdant dans les volutes de fumée. Mais les sévices que subissent son corps lui déplaisent. Il rajeunit, encore, perd sa sorcière mais choisi la fille de cette dernière.
• 1985 ‹ Il est transformé en immortel alors que meurt son ami et amant. Devenu un vampire, il change de noms pour James Hanson. Un inconnu au visage pourtant si connu et marqué dans une jeunesse qu'il n'avait déjà plus.
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