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 Etrangle moi de cette passion qui me fait chien à tes pieds

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Mathieu L. Alaric
Mathieu L. Alaric
« Sport »

Avatar : Zander Ludwig
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MessageSujet: Etrangle moi de cette passion qui me fait chien à tes pieds   Etrangle moi de cette passion qui me fait chien à tes pieds Icon_minitimeJeu 7 Mai - 15:50

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Avril 2012


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Par la fenêtre ouverte, les oiseaux chantaient avec plaisir le retour du printemps, illuminant de leurs musiques les arbres et les jardins, réfléchissant dans leurs plumages chatoyant les rayons du soleil qui pointait timidement le bout de son nez après sa disparition brutale derrière un blanc manteau de neige. La chaleur s’infiltrait dans la chambre d’où retentissait des éclats de voix. Les deux protagonistes semblaient indifférents au printemps qui ouvrait ses bras. Dans le jardin, une magnifique blonde leva son visage jusqu’à la fenêtre de son fils et retourna dans son livre, semblant ne pas avoir entendu les cris.

Mathieu se tenait droit comme un I, devant une furie qui détruisait les bouteilles d’alcool qui décoraient sa chambre, dont le feu de la chevelure blonde semblait animé par quelques démons terrifiant. Le corps de la belle était agité de soubresauts alors que les larmes se mélangeaient à sa rage et qu’elle hurlait encore ses mots emplis de vérité à son visage. Mais le blond ne bougeait pas d’un pouce, se contentant de la regarder saccager les lieux, lui jeter au visage cette « preuve » de sa nonchalance et de son je-m’en-foutisme virulent. Alors qu’elle attrapait une batte de base-ball avec la ferme intention de faire son affaire à la ps4 flambant neuve, il stoppait son geste, son regard se faisant dur.

« Arrête ton cirque Lydia. Ca va bien 5 minutes. Je te dis quelques choses pour Aèl moi. Pour tous les autres qui passent entre tes cuisses, pour les rires qui retentissent parfois dans les vestiaires ? Non. Alors maintenant tu fermes ta gueule et tu arrêtes ton cinéma. Quoi ? s’étrangla avec rage la demoiselle, fulminante, alors qu’elle lui ordonnait du regard de la lâcher mais qu’il n’en faisait rien. Tu oses me faire la leçon ? Mais tu as vu au moins avec qui tu couches ? Tu as vu au moins ce que tu fais ? Pour celle que tu me fais passer ? Je ne suis pas ta pute Mathieu ! Elle lui jeta un regard glacial, un de plus. Ne l’oublie jamais ça ! Je ne suis pas l’une des mignonnes poupées avec lesquelles tu couches ! Comme tu peux faire ça ? Je suis bien plus belle que toutes ses connasses ! Et bien plus douée ! » Un soupire s’échappa des lèvres du blond alors que le feu de leurs prunelles s’affrontaient. « Tu sais quoi ! Le pire je crois c’est de te voir avec lui comme si c’était normal ! Tu te comportes comme si lui aussi était ton petit ami ! Son regard était aussi froid que la mort alors qu’il lui jetait ses quatre vérités au visage. T'a aucun honneur ! Je t’ai défendu quand on te traitait de pute Lydia mais finalement je me demande si j’avais raison ! T’es une trainée, une vraie de vraie, qui offre son cul pour espérer avoir du pouvoir ! Mais tu sais au moins qu’ils te méprisent tous ! Reine du lycée mon cul ! T’es rien d’autre qu’une petite peste qui veut jouer à la grande ! » La visage de la jeune femme se figea et Mathieu sut qu’il était allé trop loin dans ses paroles.

Il n’eut pas besoin de l’empêcher de frapper dans la télé qu’elle partait déjà à toutes jambes, sa jupe fouettant sa cuisse si tentatrice. Mathieu courrait derrière elle, s’excusant mais la blonde ne semblait pas prête à faire demi-tour. Ses longs cheveux qui flottaient dans les airs comme le voile de mariée qu’elle porterait un jour faisant s’envoler le cœur du blond à leurs suites. Lydia ! cria-t-il mais elle ne se retourna pas. Va au diable ! hurla-t-elle alors que les voisins des Alaric sortaient sur leurs porches pour assister au spectacle. Lydia s’arrêta juste devant le portail, regardant son petit ami, ses prunelles n’étant plus que deux fentes. Va bien te faire foutre Mathieu Alaric ! D’où crois-tu avoir le droit de ME dire ça ! Je ne vais pas me trainer à tes pieds pour tes beaux yeux, j’ai passé l’âge ! Si je suis tant une gamine, trouve toi une autre fille ! Vu que je ne te conviens pas ! » La discussion était close. La blonde monta dans sa Mini, tournant la clef et faisant rugir le moteur alors qu’elle démarrait en trombe, manquant écraser son petit ami. Mathieu la vit pleurer et démarra au quart de tour derrière la voiture, courant pour la suivre mais en vain. Il n’était pas Aèl.

Le jeune homme frappa contre le mur de sa chambre à s’en faire exploser les poings et il appela son meilleur ami dans la seconde pour lui demander s’ils pouvaient aller frapper dans des balles, jouer au baseball pour défouler ses nerfs. Il ne dit rien de ce qu’il s’était passé avec Lydia, différent des filles qui auraient piaillé pendant des heures. Aèl était coupable. Aèl couchait avec sa petite amie. Et Mathieu le haïssait pour ça.

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L’ambiance était électrique au lycée. A leur table régnait un silence de mort, seulement rompu par le bruit des couverts et personne n’osait prendre la parole s’en avoir droit à un regard noir de la part de Lydia. Mathieu mangeait en silence, regardant par instant sa petite amie dont les yeux encore gonflés prouvaient qu’elle avait pleuré toute la nuit. Et pourtant, le petit sourire satisfait de la demoiselle n’augurait rien de bon. Noel s’approcha de la table, sourit à chacun et embrassa la belle blonde avant de passer un bras autour de ses épaules. Les couverts s’arrêtèrent alors que quelques regards se tournaient vers Mathieu. Ce dernier continuait pourtant de manger, non sans avoir jeté un regard glacial au footballeur.

Ils n’avaient pas cour cette aprèm, simplement entrainement de foot. Flanqué d’Aèl, le regard glacial, Mathieu tapait avec violence dans les ballons et lorsque Noel entra sur le terrain, il visa avec application le brun aux yeux bleus avant de lui adresser un sourire faux comme excuse. Le match d’entrainement commençait et les phalanges du blond craquèrent. De ses yeux d’azur, il évaluait le terrain et lorsqu’ils s’élancèrent, il fonça droit sur Noel, le plaquant sur le sol et son poing se fit violence alors qu’il lui arrachait son casque. MONTRE-MOI TA GUEULE SI T’ES UN HOMME FILS DE PUTE !!!! Des bras virent agripper ses épaules mais il les repoussa, le visage déformé par la rage. Le coach siffla et le sépara de Noel mais ce dernier, tenu par personne, lui sauta à la gorge. Il ne fallut pas d’autre chose pour que Mathieu réagisse au quart de tour, les cris de douleur de Noel retentissant jusqu’au gymnase où s’entrainait les cheerleaders et il les vit toutes sortir, certaine se mettant à crier alors que Lydia courrait jusqu’à eux, suivit de très près par une Selena bigrement énervée. Les cris du coach ne parvenaient à arrêter le combat de titan que se livrait Noel et Mathieu. La lèvre inférieure du blond était déjà fendue alors que du nez du brun coulait des gerbes de sang.

MATHIEU ! hurlèrent les voix de Lydia et Selena, mélangée en une seule.

Aèl s’était interposé, retenant son meilleur ami mais le jeune homme hurlait toute sa rage à son vis-à-vis, retenu difficilement par le brun. Ose juste poser les mains sur elle et je te jure que je te bute enfoiré ! T’a compris ! JE TE BUTE ! MATHIEU ALARIC ! DANS LE BUREAU DU PRICIPAL ! TOUT DE SUITE ! Mr Targison, amenez le s’il vous plait. Lydia portait une main horrifiée à son visage en voyant l’état de Noel et Selena adressa un regard froid à son meilleur ami, dégoutée de ses actions, fermant les yeux en un soupir alors qu’elle détournait les yeux et partait dans une autre direction. Lena…. Murmura le blond mais il suivit son meilleur ami, conscient de la gravité de ses actes.

Vous savez que vos actions méritent votre renvoi Mr Alaric. J’ose espérer que vous avez conscience de la gravité de votre action. Quel était votre motif cette fois ? Si vous me répondez encore Mademoiselle Johanson… Et devant le regard baissé du blond, le principal émit un profond soupire. Quand allez-vous vous décider à parler plutôt qu’à frapper les victimes de vos frasques ? Je vous suspends une semaine Mr Alaric. Je convoque vos parents et surtout, vous êtes suspendu de l’équipe de football jusqu’à nouvel ordre ? Me suis-je bien fait comprendre ? C’est un regard terrifié que Mathieu leva jusqu’au principal, sa respiration se hachant. Non…. Vous pouvez pas faire ça. S’il vous plait Monsieur. Vous pouvez pas me faire ça ? Il fallait réfléchir à la conséquence de vos actes avant d’attaquer Mr Torns Mr Alaric. Vous pouvez disposer.

Le blond se leva, encore sur le cul et le regard qu’il posa sur Aèl qui l’attendait voulait tout dire. Ils m’ont viré de l’équipe…. Sept mots et leurs sens terribles. Jusqu’à nouvel ordre. J’suis foutu Aèl. J’ai plus de meuf, plus d’équipe. J’vais faire quoi moi ? Devenir membre habituel du club d’échec ? T’as pas intérêt mon ange. Aèl, tu veux bien nous laisser. Lydia se tenait là, éblouissante dans sa tenue de cheerleaders avec sa queue de cheval haute et son regard doux qu’elle portait sur son petit ami. Je t’aime espèce d’idiot. Frappe plus jamais quelqu’un comme ça pour moi. Tu aurais pu te blesser.

Et l'histoire recommençait une fois de plus avant qu'ils ne se déchirent à nouveau.
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