Matt Smith
« Police » Avatar : Max Thieriot Messages : 14
| Sujet: "Cry his name, scream his name" Lun 6 Avr - 23:40 | |
| Avril 2021 Ne lutte pas sweet angel. Il ne viendra jamais te retrouver. Après tout, tu le savais. Il a déjà refait sa vie. N'as-tu pas entendu ce qu'il avait dit ? Ne t'a-il pas prouvé la vérité ? Il n'en pense rien. Regarde le sweet angel. Regarde le bien.Il avait essayé de détourner les yeux au départ. Mais il s'était retrouvé prit à son propre piège, avec les cris qui enflaient dans son esprit. Les tortures du départ ne lui avaient laissées que des marques étranges sur la peau mais rien d'autre. Alors que ce qu'il voyait lui donnait envie de bondir et pourtant il ne pouvait bouger, tenu par deux coloss. Devant lui, la femme regardait avec un plaisir félin le spectacle qu'offrait le corps presque sacrifié de sa soeur. Lucy était là, battue presque à mort par celui qu'il avait cru aimer, à qui il avait accordé toute sa confiance. Derrière cette vitre, Matt perdait petit à petit le moindre de ses reperds. Depuis combien de temps était-il là ? Un mois, un an, une semaine ? Il avait arrêté de compter, il avait perdu le fil de ses pensées. Son monde se brisait un peu plus à chaque jours qui passaient et il entendait ses goutes d'eau qui tombaient, tombaient et tombaient sans jamais s’arrêter. La femme aux cheveux rouges tourna son regard azur dans sa celui du policier et dans un frottement de cuir, vient attraper son menton entre sa main. Un sourire carnassier venant fleurir sur ses lèvres, elle lui susurra avec une ferveur presque religieuse : Le spectacle ne te plait pas ? Tu devrais pourtant, après tout, tu n'en as que faire. Lucy n'a jamais été de ton sang et Tarek... Oh Tarek, c'est de l'histoire ancienne. Après avoir toujours refusé de t’épouser. Tu comprends maintenant pourquoi. Tu comprends pourquoi il haïssait tant son frère ? On ne peut feindre le désir aussi bien qu'il le fait maintenant pas vrai ? Regarde le. REGARDE LE !Des larmes s'étaient glissées dans les prunelles du blond alors qu'il devait soutenir l'horrible vision du sang qui coulait sur le corps de sa soeur, de Tarek qui venait la baiser avec plus de violence et de passion qu'il n'en avait jamais éprouvé pour lui. Il pleura, il pleura longtemps, même après que la femme aux cheveux rouges et ses hommes soient partis, même après que les lumières se soient éteintes. Et toujours ses goutes d'eau.
Au début, il avait essayé de luter. Les agressions physiques ne pouvaient le toucher et le policier s'était montré véritable fauve, se raccrochant à ses souvenirs, aux lèvres de Tarek, à son visage, à ses mains, sa peau, son cœur. Tarek l’empêchait de craquer, il était là, brillant dans son coeur comme l'étoile du Berger qui lui permettait de garder la tête hors de l'eau et le cap fièrement fixé. Matt était arrivé là comme un empereur, crachant aux visages de ceux présent pour mater la moindre rébellion. Il en avait fallu tant pour le faire basculer. Il avait lutter, si longtemps. Jusqu'à ce que cette femme aux cheveux rouges s'approche, avec un sourire carnassier de son corps. Jusqu'à ce que les gouttes se mettent à tomber, l'une après l'autre, dans un chaos tout sauf prévisibles. Anarchiquement, elles le rendaient fou avec plus de force que les images qu'on avait commencé à lui faire voir. Tarek dépérissait quelque part, attendant son retour et Matt luttait pour lui. pour ce regard qui l'attendait. Il ne laissait jamais tomber, il savait que son petit ami le cherchait. Il avait confiance en lui. Une confiance qu'elle avait prit son pied à balayer.
Ils l'avaient frappé, roué de coups, violé, détruit et pourtant son regard ne s'était pas assombrit et dans ses nuits, il murmurait encore le prénom de celui qu'il aimait. Il ne bougeait pas d'un poil, quoi qu'ils fassent. Si le sang avait couvert son corps, jamais larmes n'avaient franchies son regard pur. Parce qu'il y avait Tarek. Il y avait toujours Tarek et il revenait dans chacun de ses rêves pour l'assurer que tout irait bien et qu'il le tirerait de là. Les rôles avaient été inversés. S'était maintenant lui qui viendrait le sauver de ses bourreaux.
Le sang coulait en long filament sur les bras musculeux du policier. Il ouvrit un yeux collé par l'hémoglobine avec difficulté, l'autre refusant de s'ouvrir tant il était gonflé par les coups de la veille. Matt se releva difficilement, tout son corps supplicié. Attrapant la bassine d'eau qui lui servait à se laver, il rougit en moins de quelques secondes l'eau. Il n'avait aucun souvenir de comment il avait pu regagner sa chambre. Il avait surement été jeté là comme un vague souvenir de ce qu'il avait été. Il inspira profondément et, sans même une autre pensée, commença une longue série de pompe. Le sport était bien la seule chose qui lui restait alors il continuait. Ce n'était pas bon pour sa santé, il le savait à la perfection. Mais il ne pouvait s'en empêcher comme une drogue. Bientôt, il n'aurait plus assez de force, plus assez d’énergie dans ses veines pour se le permettre.
La porte de sa cellule s'ouvrit à la volé et il se retrouva devant un visage qu'il n'aurait cru ne jamais revoir de toute sa vie. Tarek se trouvait là, l'air totalement perdu. Il bondit sur ses lèvres avant de pose r
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