Reality
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


La réalité est une force. La vie en est une autre
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Oh how regrets can hunt you down

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Tarek S. Thompson
Tarek S. Thompson
« Equitation pro »

Avatar : Justin Bieber
Oh how regrets can hunt you down Dylan-massett-max-thieriot-37653081-350-250
Messages : 76

Oh how regrets can hunt you down Empty
MessageSujet: Oh how regrets can hunt you down   Oh how regrets can hunt you down Icon_minitimeLun 6 Avr - 4:38

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Avril 2021


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

"Tu n'y arriveras pas Tarek. Tu ne peux pas continuer comme ça, il faut que tu apprennes à lâcher prise, il faut que tu interagisse avec tes pairs concrètement. -Je ne peux pas ! Je ne peux pas, je ne veux pas interagir ! Vous ne comprenez pas ce qu'il se passe dans ma tête alors n'essayez pas... -Au contraire, je vois très bien ce qui se passe et je voudrais que tu me laisses t'aider. Tarek... Si tu continues à te comporter de la sorte, tu risques tout. Les disputes, la dépression, ton sentiment de claustrophobie tout ça est étroitement lié. Ne me regardes pas ainsi. Tu as peur, je le comprends. Tu crains d'être enfermé dans une routine, tu es terrorisé à l'idée que ta liberté puisse t'être retirée mais il ne s'agit pas de ça... A force de lutter pour préserver ton identité propre tu fonces dans le mur. Je sais que tu ne veux pas perdre ton compagnon. Mais si tu ne te décides pas à vivre avec lui, avec et pas seulement en couple, votre histoire va s'effondrer. -Mais je ne veux pas vivre comme ça, Becca... Je ne sais plus ni qui je suis vraiment, ni où je vais, j'ai peur de le perdre et peur de rester près de lui toute une vie à la fois, je crains la solitude et la routine ! Je fais des crises de rage, des crises d'identité et je ne sais plus comment gérer tout ça... J'ai peur d'aimer un autre et peur aussi de l'aimer toujours, est-ce que tu peux mettre une raison à tout ça ?! Est-ce que ta science peux me donner une explication concrète, hein, dis moi ? -Oui. Tu n'es qu'un enfant. Tu es bien trop jeune pour vivre une relation, tu n'en es pas capable parce que ton esprit a été bafoué et distordu quand tu étais encore petit. Et aujourd'hui, tu ne peux plus t'y retrouver. Pour fuir tes angoisses, tu t'es construis sur une personnalité libre et délurée mais tu ne peux pas être ainsi toute une vie. C'est cette liberté qui te fais peur, tu es effrayé par ce que tu serais capable de faire sous le coup des impulsions. Le problème, c'est que la routine rassurante qui pourrait structurer ce problème t'effraies aussi. Tu crains de t'effondrer, de te retrouver mit à nu par cette nouvelle vie sauf que ton petit ami lui, attend autre chose qu'une existence d'instants volés et de sexe. Il veut beaucoup plus. Et si tu ne peux pas te décider à le lui donner, alors, autant arrêter là. -Jamais je ne renoncerais à Matt. Je l'aime sincèrement, mais je ne me sens pas capable de lui offrir tout ce qu'il voudrait que nous soyons. Pourquoi est-ce que je vis comme ça dans la peur, dis moi ? Parfois je rêve que j'ai le courage de refaire ce que j'ai fait la première fois que je t'ai rencontrée. De prendre mes couilles et de couper mes bras encore une fois, le temps que tout s'estompe, avoir le cran d'être lâche encore une fois. C'est ce que je suis, un lâche, en vérité. Je n'ai pas le courage de faire confiance à l'avenir, à personne. Je me méfie de tout, je vis dans l'angoisse depuis qu'Amarok est en vadrouille et je passe des heures à pleurer tout seul... Matt voudrait m'aider, je le sais, mais je ne veux pas non plus j'ai tellement peur qu'il s'en aille ! S'il te plait, dis moi que je vais me calmer, dis moi que bientôt j'irais mieux je t'en pries....

Rebecca Flynts soupira, touchée jusqu'au fond de son âme par le regard désespéré que le jeune homme posait sur elle. Elle avait rencontré bien des années plus tôt un garçon libre et sauvage, qui fuyait la vie avec toute la hargne qu'il pouvait y mettre. Cet enfant là avait peur, mais gérait ses angoisses la plupart du temps. Il était posé, réfléchi et il essayait de se sortir de sa situation qui à bien des égards scientifiques, inextricable. Mais aujourd'hui, le jeune styliste n'avait plus rien de ce garçon de fer qu'elle avait accompagné. Il s'étranglait dans ses angoisses, étouffé par l'amour inconnu et incontrôlable qui avait prit place dans son cœur. Ce genre de personnes, très certainement, ne devraient jamais tomber amoureuses. Et même avec toute la patience et le savoir du monde, Becca ne pouvait plus aider Tarek. Elle ne pouvait que lui dire quoi faire. Mais s'il ne faisait rien, il allait couler à pic, sans retour.Ne t'en fais pas. Respires, penses à tous mes conseils et ça devrait aller. Tu devrais rentrer chez toi. Matt va s'inquiéter. Le roux baissa les yeux, et acquiesça doucement, timide. Où était passé l'enfant sûr de lui et fier ? Désormais, dans le secret du bureau de la psychiatre, il laissait tomber le masque qui l'avait couvert toute sa vie. Rien de cette force n'était réel, ses sourires n'étaient que des pièces de théâtre et sa joie nonchalante et altruiste ne faisait que ronger son cœur. Sa fierté de petit garçon c'était envolée le jour où il avait découvert ce frère tant ailé gisant dans la neige, et sa raison trop fragile avait vacillé, basculé, le laissant étalé là sur le sol gelé dans l'incapacité totale de gérer ce qui se passait dans sa tête. Elle le regarda lui offrir un sourire blanc, et il se leva avec la grâce typique du cygne blessé, qui souffre en silence, inhumainement beau dans sa douleur de créature pure que l'on a bafouée dans son innocence. Tarek filait un mauvais coton, et elle ne pouvait plus que prier pour son salut. Ou il resterait à jamais cet animal pur et perdu blessé par une balle mortelle qui lentement avance dans ses chairs. Il quitta la pièce sans un regard en arrière, et elle tira légèrement son rideau pour le regarder monter dans sa voiture. Pourvu qu'il s'en sorte, cet enfant...

Le front posé sur le volant de la Mini sport, il écoutait la radio vibrer sombrement et les voitures des autres qui passaient sur la route voisine. Il essuya ses larmes d'un geste nerveux, démarra, et s'éloigna du cabinet psychiatrique comme s'il avait le diable aux trousses. L'accélérateur emballa la voiture, et il s'engagea sur l'autoroute vers Elena sans vraiment regarder autour de lui. Sa vie lui échappait. Il ne savait plus distinguer le bien du mauvais et ses sentiments s'emmêlaient jusqu'à ce qu'il n'en comprenne plus aucun. Il vivait avec la peur depuis bien trop longtemps. L'amour avait fait de lui une créature vulnérable aux yeux de tous, et les propositions de mariage de Matt l'acculaient un peu plus chaque jour. Il sentait le mur se rapprocher de son dos, tremblant déjà d'anticipation, près à bondir en avant en défonçant tout ce qui était devant pour s'enfuir loin de tout ce qui constituait son existence. Se marier, pour lui, c'était s'enfermer dans un mécanisme qui pouvait aussi bien le structurer de façon bénéfique que déclencher une phobie de la répétition. Comme il ne cessait de le répéter à Becca, la peur détruisait sa vie à chaque fois qu'il faisait quelque chose. Il voulait s'échapper, disparaître mais pas en s'en allant ailleurs. Non, il voulait disparaître psychiquement. Il désirait au plus profond de son être que quelque chose lui arriverait et volerait à nouveau sa capacité de réflexion. Après la mort d'Ervan, son cerveau s'était de lui même mit en stand by, mais on l'avait forcé à se réveiller et maintenant il n'arrivait plus à s'endormir.

Il atteignit la maison dans un état second, ouvrit la porte et su tout de suite qu'ils allaient se disputer. Où était il ? Qu'est-ce qu'il faisait ? Avec qui ? Pourquoi il ne voulait pas lui dire ? Est-ce que leur histoire était si peu à ses yeux ? Il commença à crier, fou de rage, et saisi un vase non loin pour le jeter sur son petit ami. Il repoussait ses mains, lui envoyait tout ce qu'il pouvait à la figure, et tout lui semblait ne plus avoir de son. Il bougeait comme au ralenti, il voyait l'eau dans l'air et les éclats de verre, les roses qui s'envolaient vers Matt et ses mèches de cheveux roux devant ses yeux quand il secouait la tête en écartant les paumes du blond de ses épaules. Pourquoi tu t'énerves toujours à ce point, bébé ? Il sentit son bras partir gifler son compagnon, et ressorti de la maison en trombe, enfila sa veste. Il courait vers le haut des falaises vertes qui surplombaient leur vallée, avait chassé les chiens férocement et ses larmes avaient recommencé à glisser sur ses joues piquetées. On ne cessait de lui poser des questions auxquelles il n'avait pas de réponses. Il se sentait harcelé, prisonnier d'une cage dorée que tout le monde enviait. Sa parfaite vie, son bonheur enfin trouvé... Il saisi une pierre, la lança le plus loin possible, mais il n'entendit pas le cri qu'il poussa dans le vent. Sa tête lui tournait, et il regardait le vide sous ses pieds avec un désir dans le cœur contre lequel la lutte devenait trop dure. Il vit les lumières de sa maison en bas, cilla doucement, et passa ses mains dans ses cheveux coupés dans tous les sens sans plus savoir que faire, où aller. Ses sentiments incontrôlables détruisaient sa vie aussi sûrement qu'un doux incendie qui consumait les poupées de cire telles que lui. Il l'avait bien dit à Matt la première fois qu'ils s'étaient parlé. Il n'était pas contrôlable. Il se battait avec l'aide de nombreux médecins, mais il n'y arrivait pas. Tout finissait toujours pas lui échapper, et comme une grenade dégoupillée, il emportait tout sur son passage. Et pourtant, ô combien il l'aimait...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

C'était insoutenable. Ça dévorait le cœur et l'esprit, et la douleur vous torturait inlassablement. Il y avait plus d'un mois que ça durait. Caché sous ses couvertures vides, sans plus de larmes à pleurer, il sentait cette souffrance qui lui vrillait le cœur grandir un peu plus, toujours plus. Le vide laissé était insupportable. Il passait des heures entières à hurler entre les oreillers, avait déserté son entreprise en laissant les rênes à son assistante. Ses lignes téléphoniques étaient coupées, il ne se servait plus de son ordinateur et survivait difficilement entre cuisine de fortune, cafés pour rester éveillé et antidépresseurs sur dosés. Et quand il ne supportait plus du tout cette douleur, il buvait un verre, et puis un autre verre. Ensuite il avalait des cachets qui le faisaient tomber comme une masse et il dormait. Il ne savait plus quel jour on était, ni l'heure, ni la date. Tout ce qu'il savait, c'était qu'on lui avait arraché le cœur et qu'il ne l'avait que bien mérité. Parfois il ouvrait le tiroir de la commode de son amant, et il ouvrait le petit écrin dans lequel reposait la bague de fiançailles qu'il lui avait refusée. Il sentait sa poitrine se consumer de flammes glacées, et il pendant un moment il ne pouvait plus respirer normalement. Pourquoi la lui avait il tant refusée ? Pourquoi, pourquoi au juste était il aussi égoïste et haïssable sans jamais purger ses pénitences ?

Il entendait encore sa conversation avec lui, sa voix douce au bout du fil et puis ses souvenirs ramenaient l'angoisse sourde ressentie à la fin du coup de téléphone. Il était prit de frissons, même s'il faisait trente degrés dans la maison et c'était à peine si les animaux mangeaient. En fait, il les avait nourris une semaine, et puis il avait demander à Luli, la voisine du patelin en dessous qui tenait une épicerie, de s'occuper d'eux. Elle avait un chèque très alléchant chaque semaine, et lui n'avait pas à sortir son nez de la maison. Dans le village, les rumeurs avaient déjà commencé à s'étendre.

Parfois cependant, malgré sa solitude et sa douleur, il osait aller acheter deux ou trois choses en silence, en évitant les regards curieux ou désolés des gens. Les femmes disaient qu'elles l'avaient toujours dit, que ce n'était qu'un débauché et qu'un jour ce gentil M Smith le quitterait. Ou bien elles chuchotaient qu'il était drogué, et que par honte, son compagnon était parti et l'avait laissé là. D'autres encore murmuraient à mi voix qu'il y avait derrière l'absence soudaine du lieutenant et le mutisme glacé de son amant une vérité bien plus terrible qu'une séparation de couple ou de la drogue. Quelques unes essayaient bien de venir lui parler. Il les entendait à peine, perdu, et posait sur elles un regard vide, ses lèvres entrouvertes et son expression de zombie lobotomisé les refroidissant rapidement. Il ne comprenait plus rien de ce qu'on lui disait, de ce qu'on voulait de lui. Seuls les tics et tacs de l'horloge parvenaient à ses tympans comme autant de promesses de mort pour son petit ami. Il n'avait pas su fuir son passé correctement, et en plus, il ne payait même pas ses péchés. Il les purgeait par la souffrance interposée, priant nuit et jour pour Matt. Il ne savait même plus s'il était lui même en vie ou non.

Dans la douche, souvent, il se fixait curieusement et puis il passait ses mains sur ses épaules encore musclées et son visage aux traits tirés. Il se détestait. Il passait son temps à s'infliger des blessures profondes, à regarder son sang qui coulait lentement dans la baignoire. Il ne voulait pas se tuer, c'était bien trop doux. Il se saignait simplement, comme un médecin d'un autre âge, et il écoutait tiquer les horloges de la maison. Les matins, quand personne n'était debout dans le coin, il sortait et il courait. Il courait pour se vider la tête, tout droit, sans se poser de questions. Il enfermait la sensation de vide insupportable, il la chassait jusqu'à ce qu'il plus du tout de souffle. Ensuite il retournait chez lui pour buller. Ce n'était plus qu'un fantôme. La police disait qu'ils faisaient des recherches, mais ça faisait des semaines maintenant. Il aurait voulu prendre les choses en main, se mettre en travers de tous les dangers pour retrouver son amant, mais il savait bien que des agents gardaient un œil sur lui. Il les apercevaient bien, il n'était pas idiot. Seul dans la grande maison de campagne, il restait assis, à écouter la radio répéter les mêmes airs macabres dans les pièces saturées de larmes. Et puis certaines fois, il se levait, et il cassait tout dans la maison. Il attrapait tout et il jetait à travers les salles, il hurlait de rage et de désespoir sans se soucier des fenêtres ouvertes, il se déchaînait simplement sur la montagne calme et heureuse. On lui avait prit tout ce qui comptait vraiment dans sa vie, et ça il ne pouvait pas le supporter. Il ne pouvait pas se le pardonner.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Assis au dessus des falaises grises et brunes de l'ouest, seul, il appréciait la caresse du vent salé. Les vagues faisaient un doux va et vient an bas, et il respirait profondément pour se détendre au mieux. Sa meilleure amie voulait le voir, et il avait accepté à condition qu'ils aillent dans la maison de son petit ami dans le Washington. Il en avait une, elle ne pouvait pas refuser. Et depuis deux jours, il ne faisait qu'éviter le couple pour venir s'asseoir là avec ses genoux dans ses bras, sur lesquels il posait son menton.

Il murmurait une vieille mélodie qu'il avait apprise à l'hôpital psychiatrique, qui le rassurait et l'empêchait de cesser de rêver. Il avait encore, là, tout au fond de son cœur qui s'était arrêté de battre, un peu d'espoir. Le remous des vagues l'anesthésiait doucement, et il chantait dans le vent vide pour se sentir un peu moins seul. Lydia disait qu'il se torturait. Il se moquait bien de ce qu'elle en pensait. Il avait mal, bien plus mal qu'il n'avait eu mal de toute sa vie et il avait espéré qu'elle, elle comprendrait. Mais non. Elle était immergée dans son histoire d'amour avec Aèl, et c'était bien légitime. Ils avaient mérité leur bonheur. Ce qu'il ne supportait pas, c'est qu'elle veuille le voir. Est-ce qu'elle ne voyait pas combien il se sentait mal à côté d'eux, qui gazouillaient joyeusement, qui étaient ensembles ? Matt lui, n'était plus là. Et il ne savait même pas s'il serait là à nouveau un jour...

Une larme glissa de sa peau en bas de la falaise, regagnant la mer, et il prit une profonde inspiration pour reprendre indéfiniment son couplet. Est-ce qu'il l'entendait, là bas, quelque part ? Il aimait rêver que oui. Il lui avait dit tant de fois qu'il aimait l'entendre chanter dans le jardin, avec l'écho des montagnes... Il se sentit pleurer à nouveau, et sa voix se parasita alors que sa gorge se nouait. I feel your loneliness, lonely you must be... But you never say a word, never do you speak. Il tremblait de tout ses muscles. La souffrance, au lieu de s'estomper, devenait chaque jour plus lourde. Il porta sa bouteille de whisky pur malt à ses lèvres, et bu sans réfléchir, sans mesure, pour se soûler vraiment. L'alcool était un poison, mais c'était la seule chose qu'il avait trouvée pour supporter la torture permanente qu'était devenue son existence. Les autres, avec toute leur bonne volonté, ne pouvait pas l'aider à reprendre pied. Matt avait disparu, il souffrait le martyre quelque part dans un endroit sordide et il ne pouvait pas l'aider. Et rien ni personne ne pourrait remplacer Matt. Le vide s'était fondu au néant. Sans son amant, il ne voyait plus rien. Sans lui, il n'était qu'un corps désarticulé que les ficelles du marionnettiste qu'était l'habitude faisaient bouger. Il siphonna la bouteille, et s'écroula dans l'herbe, étranglé par les larmes et la solitude. Si Dieu l'écoutait encore, par pitié, qu'il lui rende son cœur. Qu'on lui rende son compagnon. Une raison de s'accrocher, de continuer. Ou bien qu'on en finisse de lui. Nul être humain ne peut endurer la douleur indéfiniment. Sa main se crispa sur le verre. Et puis une ombre passa dans son champ de vision, et le sommeil l'emporta. Il voulait qu'on le lui rende, qu'on le trouve... Ou bien il ne pourrait plus tenir. Plus rien n'avait de sens, ou d'importance. Lui seul. Ou qu'il soit, il l'aimerait toujours. Même dans la mort, si elle lui faisait la grâce de venir. Un jour, peut être, peut être qu'ils seraient à nouveau ensembles... Si Dieu voulait bien.

Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
 

Oh how regrets can hunt you down

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Reality :: Preza & Co' :: Diaries-