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 I might not speak, I have my own desires too | Mathieu

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Naïan R. Squall
Naïan R. Squall
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MessageSujet: I might not speak, I have my own desires too | Mathieu   I might not speak, I have my own desires too | Mathieu Icon_minitimeDim 5 Avr - 1:10

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6 Mars 2020


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Il avait couru de toutes ses forces jusqu'à la villa, son souffle se bloquait dans sa poitrine, et il avait l'impression de brûler de l'intérieur de la gorge. Il atteignit enfin le portail, et s'arrêta avec joie, pliant les jambes pour poser ses paumes sur ses genoux et souffler profondément. Il avait mal partout, et la joie paisible éprouvée sur le dos puissant et balançant de pur sang s'était envolée. Il allait se faire tuer demain matin. Il scruta les fenêtres, inquiet, nerveux. Pas de lumières. Il prit son courage à deux mains, poussa le portail blanc du jardin anglais de sa sœur et alla glisser sa clé dans la serrure de la jolie porte de sa maison. Les plus petits dormaient sans doute depuis bien longtemps, et son beau frère, avec un tout petit peu de chance, serait aussi au lit. Il fit pivoter les mécanismes, poussa la porte en silence, referma tout doucement à clé derrière lui et s'assit sur le pas de la porte pour retirer ses chaussures. Et elles avaient bien souffert de ses différentes courses folles...

Il les rangea soigneusement comme à son habitude, en dessous du porte manteau auquel il accrochait toujours sa veste, et se dirigea vers la cuisine. Il mourrait de faim, à force d'avoir couru partout en loupant notamment le repas du collège. Le mot lui remit le blues, et il chassa ses idées noires brutalement. Il ouvrit le frigo avec le plus de précautions possibles, y piocha une compote et des nouilles instantanées et mit la bouilloire à chauffer. Une fois chaude, il versa l'eau dans la soupe et mangea tranquillement, pianotant sur son téléphone pour jouer. Il s'occupait souvent comme ça, avec des jeux de smartphone, ou bien il s'amusait à modifier ses photos pour en faire de bien plus belles choses que ce qu'elles étaient. Il était en train de changer les teintes d'une photo du pur sang bai, un sourire calme aux lèvres, et il pouvait presque entendre respirer ses neveux et nièces calmement à l'étage.

Il termina de manger, rangea tout avec une manie maladive, et récupéra sa bouteille de jus de pomme. Plume n'oubliait jamais de la mettre au frais pour lui. C'était une habitude qu'elle lui avait donné alors qu'il n'était qu'un tout petit enfant, et depuis il gardait toujours sa bouteille pour boire la nuit. Le sucre était son gros défaut, et sa sœur, bien que sévère avec ses enfants, lui passait toujours tout. Pas qu'il eu beaucoup de caprices, mais des habitudes un peu puériles. Il glissa la bouteille dans son sac, quitta la cuisine, et fit basculer l'interrupteur pour y voir clair dans le séjour le temps de le traverser pour atteindre les escaliers. Il tourna la tête vers le salon, chassa une mèche de cheveux de son front, et son cœur lui sembler s'arrêter et couler au fond de son estomac. Ses bras musculeux croisés sur sa poitrine, l'air sévère, son beau frère était assis. Il recula d'un pas, intimidé. Prit la main dans le sac. Aïe...

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Mathieu L. Alaric
Mathieu L. Alaric
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Avatar : Zander Ludwig
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MessageSujet: Re: I might not speak, I have my own desires too | Mathieu   I might not speak, I have my own desires too | Mathieu Icon_minitimeLun 6 Avr - 12:36

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6 Mars 2020


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La journée avait été réellement longue. Assit dans son bureau, Mathieu avait vu défiler des dizaines de personnes différentes, envoyé bouler une fois de plus sa secrétaire qui lui faisait du gringue et glisser des centaines de regard dans la direction de la photo qui décorait son bureau. Il avait même laissé paraitre un sourire stupide devant le tableau que formait sa parfaite famille. Ses trois filles et ses deux fils, pas l'ombre de Zena ou de Naïan. Qu'importe qu'il adorait le deuxième, ils ne faisaient pas partit de la famille Alaric. Ils n'étaient pas ses enfants et s'il avait un réel attachement pour son beau-frère au point de le considérer comme son fils, il n'éprouvait rien pour la fille de sa femme et de cet homme qu'il aurait pu tuer de ses propres mains s'il en avait eu l'occasion.

Mais la journée passa, avec monotonie, les secondes se transformant petit à petit en minutes puis en heures. Une dernière journée où il présentait le nouveau projet de la compagnie, où il sera un nombre incalculable de mains et il se prépara mentalement à annoncer la mauvaise nouvelle à sa femme lorsqu'elle pointerait son nez le lendemain. Voyage d'affaire. Dieu qu'il détestait ce terme. S'il l'avait béni alors qu'il n'était qu'un enfant, signifiant la fin des coups et le départ de son père, c'était aujourd'hui lui le père qui abandonnait sa famille. Il ne supportait de les laisser seuls. Sa femme et ses enfants étaient les prunelles de ses yeux. Finalement, il était devenu un véritable adulte, arrêtant de tromper la capricieuse blonde qu'il avait prise pour épouse. Jetant un regard à son annulaire, il sourit à la bague en or qui trônait là comme elle trônait dans son cœur. Il était tombé amoureux de Plume. Il avait appris à apprivoiser la tigresse en elle pour mieux l'aimer aujourd'hui, sans que l'ombre de Lydia ne vienne assombrir ses sentiments.

Ses cinq enfants étaient tous là et Mathieu s'en occupa comme le père un rien gâteux qu’il était, souriant aux six enfants présents. Il était de bonne humeur et même Zena en profita. La petite fille arrivait à la toucher par moment. Surtout dans les soirs comme ceux-là où il était d’une humeur que rien ne pouvait noircir. Sauf peut-être l’absence de Naïan. Après avoir appelé Plume a de nombreuses reprises, il commença à s’inquiéter. Son absence n’était pas prévue et le gamin n’avait pas appelé.  Cherchant à le joindre, il fini par laisser tomber, ne voulant que ses enfants subisse une mauvaise humeur qu’il sentait pointer.

La soirée se termina sans incidents notable et il envoya rapidement les six enfants se coucher, s’offrant la tranquillité totale devant les informations puis devant un match de baseball. Il regarda avec attention les actions de l’un des joueurs qu’il suivait de très près. Un énième gros plan lui fit froncer les sourcils et il éteint la télévision, regardant uniquement les résultats du match sur son téléphone. Mathieu éteint toutes les lumières et s’assit dans le fauteuil, bien déterminé à passer la craqué de sa vie à Naïan.

Le blond rentra et son beau frère ne bougea pas d’un pouce, le regardant faire ses petites affaires habituelles sans mot dire, sans grosses respiration et sans se faire remarquer. Naïan agissait comme s’il n’avait rien à se reprocher et la colère grossissait encore plus dans le cœur de Mathieu. Croisant ses bras sur sa poitrine, le blond attendait l’instant où le frère de sa femme allumera la lumière et tomberait en tête à tête avec lui. Il allait comprendre pourquoi certain élève de SRHS le surnommait à l’époque le minotaure tant ses instant de rage était semblables à ceux d’un taureau.

Devant la respiration qui s’était brusquement stoppée, Mathieu leva le visage vers le gamin qui lui faisait face. Sans même prendre la peine de se lever, il inspira une ultime fois et sa voix de centaure retentit dans l’atmosphère glacée de l’immense salon des Alaric.

Aurais-tu l’obligeance de me dire où tu étais passé ? Tu sais au moins que tes nièces étaient TOUTES seules alors que tu devais les récupérer à la sortie de l’école ?


Les yeux bleus du Fondateur brillaient de milles lames étincelantes. Naïan allait passer un très mauvais quart d’heure.


Dernière édition par Mathieu L. Alaric le Mar 14 Avr - 11:57, édité 1 fois
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Naïan R. Squall
Naïan R. Squall
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MessageSujet: Re: I might not speak, I have my own desires too | Mathieu   I might not speak, I have my own desires too | Mathieu Icon_minitimeMar 7 Avr - 23:55

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6 Mars 2020


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S'il avait su, il serait probablement rentré par le garage et monté dans sa chambre. Son cœur avait redémarré, un peu trop fort, et il prit pour sa pauvre vie alors que son beau frère le fusillait de ses yeux bleus vifs. Sa voix exacerbée le fit à moitié sursauter, et il chercha une excuse, sans vraiment parvenir à en trouver. Alors, sans vouloir envenimer la situation, il lui expliqua geste par geste qu'il n'avait pas suivi les cours de l'après midi à cause d'une dispute mineure au lycée, et qu'il était donc parti flâner en ville. Et là, d'accord, il avait oublié les filles et Louis. Il hésita un instant dans son explication, puis haussa les épaules et avoua qu'il s'était aventuré dans la propriété hippique des Thompson et qu'il avait fait du cheval. Mieux valait ne pas dire de suite quel genre de cheval il avait monté et comment... Mathieu et Plume n'appréciait pas particulièrement les chevaux, encore moins ceux qui fonçaient comme des furies sur les hippodromes...

Il termina son explication, s'excusa platement, puis rangea ses mains dans son dos. Le menton un peu baissé, il attendrait le verdict, un peu paniqué malgré son air détaché. Il essayait de passer pour l'enfant vraiment prit de remords, bien que le sale sourire qui flottait encore sur ses lèvres comme un fantôme ne soit pas très convaincant. Mais pourquoi avait il fallu qu'il l'attende bon sang ?! Il pouvait pas juste aller se coucher et puis l'engueuler au petit matin ? Non, il fallait qu'il le fasse chier là maintenant histoire de gâcher sa soirée et lui rappelant pourquoi il avait quitté le lycée ce matin. Un peu plus et il l'aurait insulté, il avait de la chance que ce soit son beau frère et pas un quelconque prof ou autre... Il enfonça finalement ses mains dans ses poches, et lui fit une moue agacée. Il voulait aller se coucher, mince.

Il mâcha un peu sa lèvre inférieure, et redressa vaguement son nez en l'air en signe de contrariété. Il sentait presque encore les muscles de l'entier rouler puissamment entre ses mollets, il sentait la force de sa bouche à peine appuyée sur le mors et il entendait sa respiration forte. C'était de ça qu'il voulait rêver, pas des autres gamins qui le harcelaient à l'école. Il ne voulait parler ni de sa terreur sourde d'aller vers les autres, ni de son casier arrosé au vernis à ongle, et encore moins de la raison de ses contusions aux épaules et aux côtes. Non tout ce qu'il voulait, c'était qu'on lui foute la paix et aller dormir. Il leva une main, doucement, pour demander s'ils ne pouvaient pas en parler le lendemain. Il connaissait déjà la réponse, mais bon il pouvait toujours essayer on ne sait jamais... Aucune envie de discuter ce soir.

Il rangea à nouveau ses doigts dans sa poche, et plia son nez vers le haut, son sac balançant sur son épaule frêle. La colère commençait à irradier dans ses veines, sans qu'il puisse vraiment l'expliquer. Peut être parce que sa fragile bulle de bien être venait d'éclater, ou peut être parce qu'il en voulait au blond de se comporter comme un père. Il n'en avait pas, et il n'en voulait pas ce soir. Son lit appelait, et il était tout à fait pressé de le retrouver. Il mordilla sa langue en l'appuyant contre sa joue, coincée entre ses molaires, et passa deux doigts sur le coin de son œil gauche pour vérifier qu'il n'avait pas de coupure. Il ne voulait pas qu'on lui demande s'il avait de très gros problèmes à l'école. Sinon Plume allait s'en mêler, et on lui dirait encore qu'il se protégeait avec elle et son beau frère... Non merci. Sa moue s'accentua, il bascula son poids sur sa jambe droite, et croisa les bras en chassant une mèche de cheveux sur son front d'un souffle. En bref, "Bon, c'est bon, tu m'engueules ou je peux aller dormir ?!" Et tant pis si ça plaisait pas. Il n'avait de comptes à rendre à personne.

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Mathieu L. Alaric
Mathieu L. Alaric
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MessageSujet: Re: I might not speak, I have my own desires too | Mathieu   I might not speak, I have my own desires too | Mathieu Icon_minitimeMar 14 Avr - 13:05

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6 Mars 2020




Le regard noir du Fondateur ne changeait pas d'un centième alors que Naïan lui expliquait sa journée. Il avait envie de le frapper, là, tout de suite. Les poings du colosse se serrèrent, ses jointures se blanchirent et les os craquèrent. Mais Mathieu se reprit très vite, faisant taire cette colère qui hurlait dans son coeur. Naïan était encore un enfant, et jamais au grand jamais il ne porterait la main sur un enfant. Il se souvenait encore de l'hopital, des larmes de sa mère et de son père qui tapait, encore et encore. Même maintenant, il lui arrivait d'être presque jaloux de Louis et Benjamin quand il voyait son père presque gâteux devant ses petits fils. Il chassa les idées de ses pensées. Là n'était pas le lieu. Le problème pour l'instant, c'était Naïan.

Et si le gamin aurait pu s'en sortir avec une simple engueulade, ses gestes mettaient les nerfs du Fondateur à rude épreuve. Mathieu ne prit pas la peine de se lever. Il croisa les bras, levant le visage jusqu'au petit blond et sa voix trancha dans le soleil presque religieux qui s'était installé.

Naïan Robin Squall. Je te previens, descends tout de suite. Le seul fautif ici c'est toi, alors ne croit pas t'en tirer comme ça. Les filles, Louis et Benjamin était totalement seuls à la sortie des cours. Tu es sensé t'en occuper quand ta soeur et moi ne sommes pas là, au lieu d'aller t'amuser chez les Thompson. As-tu la moindre idée de l'inquiétude que j'ai ressentis ? As-tu la moindre idée de ce que ta soeur aurait pu faire si elle était au courant ? Tu me déçois Naïan, tu me déçois énormément. Charlotte et Benjamin étaient en larme devant l'école tout ça par TA faute.

Il n'avait pas desserrer les bras de toute sa tirade, ses jointures blanchissant de secondes en secondes. Son regard était resté glacial, ne laissant transparaitre aucune chaleur. Il était énervé, et ses paroles se faisaient acides. Aèl l'avait eut dit un jour. Les riches étaient capables d'aller bien, de parler normalement et tout d'un coup lancer une pique glaciale. Et Mathieu était un expert dans les dites piques.
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Naïan R. Squall
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MessageSujet: Re: I might not speak, I have my own desires too | Mathieu   I might not speak, I have my own desires too | Mathieu Icon_minitimeMar 14 Avr - 21:38

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6 Mars 2020



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Si Naïan avait prévu de rentrer calmement et d'aller se coucher, il était maintenant clair qu'il pouvait bien aller se brosser. Son beau frère était fou de rage. Il le comprenait, il le comprenait même à la perfection, ce qu'il avait fait était grave. Mais il était loin d'être dans de bonnes conditions pour une branlée. Toute la rage et la haine accumulée dans la journée et les semaines passées bouillonnait dans ses veines avec une force nouvelle, et il serrait un peu plus ses poings au fil des mots. Mathieu était glacial. Il pouvait presque voir son envie de sortir de ses gonds tellement il était en colère après lui. Et pourtant c'était la première fois. Jamais il n'avait failli à ses devoirs, il n'avait jamais fait de bêtises, pas même une assiette cassée ! Il ne se laissait jamais aller, il encaissait, encore et toujours, sans que ça n'éclate jamais. Et si ça arrivait, il remplissait ses tâches du jour et disparaissait dehors pour aller courir, ses écouteurs enfoncés dans les oreilles. Non, jamais il n'avait fait le moindre pas en dehors de la ligne.

Ses ongles entamèrent la peau fine de ses paumes, il serra les dents, et attendit que son beau frère ait fini de le sermonner. seulement ça non plus, ça n'allait pas se passer comme prévu. Les reproches tombaient un à un, et finalement, alors que les dernières sentences vibraient dans la salle, chargées de rage, quelque chose se brisa en lui sans prévenir. Un peu plus et il coupait la parole du blond. La fermes. Le sifflement qui passa ses lèvres lui fit un drôle d'effet, mais pas autant que ce qu'il avait imaginé. Il était bien trop en colère. Il leva les yeux du sol, et ses ongles rentrèrent un peu plus loin des sa chair. T'as rien à me dire ! T'as pas à être déçu, je ne suis pas ton fils, et je veux pas l'être !! J'ai une vie moi aussi figures toi, t'as qu'à leur payer une nounou ou une jeune fille au pair aux gamins, j'en ai marre de rien faire ! Peu m'importe l'inquiétude que t'as ressentie ou celle de ma sœur, de toute façon ce n'est qu'une sale égoïste elle pense qu'à s'amuser elle s'en fout de ce que je fais de mes journées !! J'veux plus rester enfermer dans cette maison, j'en peux plus, j'en ai marre vous pouvez pas comprendre ça ?! Vous pouvez pas comprendre, vous, ce que ça fais d'être ce que vous appelez un loser !! Foutez moi la paix pour une fois ! Il essuya nerveusement les larmes qui avaient dévalé sa joue, et serra à nouveau les dents, sentant glisser une goutte de sang le long de son poignet.

Son cœur qui battait contre ses côtes lui faisait mal. Il entendait siffler sa respiration, et ses yeux ne voulaient pas arrêter de suinter. Ça l'agaçait. Pour une fois, les conséquences de son éclat lui étaient égales. Il sentait sa gorge brûler et sa langue pesait une tonne après l'effort. Si on lui avait demandé pourquoi il craquait aujourd'hui, pour cette conversation là, il n'aurait pas su répondre. Il craquait, c'était tout. Il y avait quelque chose, un barrage, qui, à force d'avoir été fragilisé, avait cédé. Bien ou mal, pour l'instant, il ne pouvait pas le dire. Mais il n'allait pas tarder à le savoir.

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MessageSujet: Re: I might not speak, I have my own desires too | Mathieu   I might not speak, I have my own desires too | Mathieu Icon_minitime

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